Miranda James

Sous le nom de plume Miranda James se cache en rÃ©alitÃ© un homme, Dean James. Lui-mÃªme ancien bibliothÃ©caire, fÃ©ru de littÃ©rature et d'Ã©criture, il se consacre depuis plusieurs annÃ©es Ã ses romans, qui ont fait sa renommÃ©e. Le chat du bibliothÃ©caire est un vÃ©ritable succÃ¨s, dont chaqu... Voir plus

Avis sur cet auteur (8)

Couverture du livre « Le chat du bibliothécaire Tome 1 : succès mortel » de Miranda James aux éditions J'ai Lu

LaetiF sur Le chat du bibliothécaire Tome 1 : succès mortel de Miranda James

Lorsque qu'un ancien étudiant d'Athena célèbre pour ses thrillers best-sellers revient dans sa ville natale pour un diner de gala en son honneur, les autochtones sont moins réjoui.e.s que prévu... Et pour cause, Godfrey Priest semble fort détestable malgré - ou à cause - de sa popularité légendaire, et de ses succès de ventes en librairie.
C'est Charles Harris, quarantenaire propriétaire d'un maine Coon, archiviste, documentaliste et bibliothécaire communal, qui nous dévoile les mystères qui entourent le passé de Godfrey. Est-ce cela qui a provoqué sa fin tragique ? Ou est-ce une mauvaise action plus récente ?

J'ai été agréablement surprise par la qualité du style, plus soutenu que ce à quoi je m'attendais. Le vocabulaire est bien choisi - malgré quelques répétitions qui auraient pu être évitées. Et le roman me semble bien traduit - malgré quelques redondances et 2 ou 3 tournures hasardeuses (minime au vu des 380 pages). Cependant, j'ai trouvé quelques descriptions de certaines actions (déjeuner, déplacements, tâches quotidiennes ou autres rituels) trop détaillées par rapport au peu d'intérêt qu'elles présentent. Quelques-unes fournissent des informations importantes pour cerner les personnages, mais d'autres sont inutiles voire ennuyeuses...

En démarrant le roman, j'avais l'impression que Charlie était plus bien âgé... Je l'imaginais dépassant largement la soixantaine et proche de la retraite... alors qu'il n'a pas encore 50 ans...! Ceci est sans doute dû au fait que l'archiviste est, par certains aspects, assez désuet (de part son phrasé, son métier, ses passions ou encore à travers sa relation avec son chat et ses "colocataires"). Veuf depuis peu, ces habitudes m'ont plus fait penser à celles d'un célibataire endurci que d'un père de famille. Le fait qu'il accueille des étudiants en pension est curieux de prime abord, mais cela sert l'intrigue et enrichit la galerie de personnages.
Les personnages secondaires attisent la curiosité. Kanesha, Shérif par intérim, m'a interpellée, et donné envie de la retrouver dans d'autres enquêtes. Le pauvre Justin est attendrissant. La présence du maine coon est constante mais n'apporte rien à l'enquête, son aura de félin est pourtant plaisante.

L'intrigue est bien menée, attractive sans être absolument captivante (dommage que la quatrième de couverture en dise un peu trop)... J'ai remarqué quelques incohérences ou malentendus, qui ne sont pas rédhibitoires.

Je pense donc lire d'autres épisodes de cette saga car l'écriture est plaisante et les protagonistes attrayants !

Couverture du livre « Le chat du bibliothécaire Tome 2 : inventaire fatal » de Miranda James aux éditions J'ai Lu

fredleg sur Le chat du bibliothécaire Tome 2 : inventaire fatal de Miranda James

J'ai trouvé ce roman dans le sous-rayon "Cosy crime" du rayon polar à la librairie. Je connaissais un peu le genre mais je ne m'attendais pas à cela... Le polar à l'eau de Rose ? Je n'ai eu aucun plaisir, ni aucun déplaisir... Rien ne s'est passé. Encéphalogramme plat...
Mais c'est peut-être...
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Couverture du livre « Le chat du bibliothécaire Tome 3 : théâtre macabre » de Miranda James aux éditions J'ai Lu

CATHIE LOUVET sur Le chat du bibliothécaire Tome 3 : théâtre macabre de Miranda James

Théâtre Macabre, File M For Murder dans la version originale parue en 2012, traduit par Guillaume Le Pennec, a été publié par les éditions J'ai Lu en 2022. Le style est sobre et fluide, distillant sur un mode badin les détails utiles pour renseigner le lecteur sur les lieux, les personnages et les situations, comme dans une conversation banale, selon un rythme assez lent, donnant de nombreux détails: "Je récupérai ma serviette dans le bureau que je partageais avec l'une des bibliothécaires à plein temps lors de mes interventions bénévoles du vendredi. J'enfilai son harnais à Diesel puis y accrochai sa laisse. Nous étions prêts à partir. La chaleur du mois d'août nous saisit sur le chemin jusqu'à ma voiture. J'ouvris les portières pour aérer un peu l'intérieur, puis m'assit pour mettre le contact et activer la climatisation.

Août. Cinq mois après les événements survenus dans Succès Mortel. Le jeune et brillant dramaturge Connor Lawton, coqueluche de Broadway et d'Hollywood, doit passer les deux prochains semestres à Athena dans le cadre de la résidence d'écriture organisée par l'université, où Laura, la fille de Charlie, vient de décrocher un poste de professeur de théâtre. Pistonnée par Connor avec lequel elle a eu une liaison quelques mois plus tôt, au grand dam de son père.
Tout semble se dérouler à merveille jusqu'au moment où Sean trouve une photo de sa sœur que quelqu'un a glissée dans la fente du courrier, représentant la jeune femme avec un A peint en rouge sur le front, référence évidente au roman de Nathaniel Hawthorne La Lettre Ecarlate. Plaisanterie douteuse ou réelle menace?
Les répétitions commencent dans une ambiance tendue, Connor excellant à se mettre à dos à peu près tout le monde à cause de son caractère égocentrique, de ses remarques aussi blessantes qu'injustifiées et ses insupportables sautes d'humeur. Mais un jour, Laura le retrouve mort chez lui, allongé sur le canapé, quelques heures seulement après une répétition houleuse. Il avait appelé Laura lui demandant de passer le voir. Quand elle est arrivée, la porte était entrebâillée.
Pourquoi Laura ment-elle quand elle déclare qu'elle a attendu dehors l'arrivée de son père? Et que contient la clef USB qu'elle donne à Charlie en cachette avant d'aller voir le shérif? Qui a fouillé le bureau qu'elle occupe à l'université? Que cherchait-on? La fameuse clef USB? Qui l'a assommée? Tous ces événements ont-ils un rapport avec la mort de Connor?
Incendie criminel, lettre piégée, agression mystérieuse, tous les ingrédients sont réunis pour faire de Théâtre Macabre un bon polar. Et pourtant, j'ai moins accroché qu'avec les précédents tomes. J'ai trouvé l'intrigue un peu poussive, les personnages parfois moins convaincants. Un peu d'essoufflement. Cela dit, Théâtre Macabre reste une agréable lecture, notamment grâce à Diesel, l'attachant félin de Charlie.

CATHIE LOUVET sur Le chat du bibliothécaire Tome 2 : inventaire fatal de Miranda James

Inventaire Fatal, Classified as Murder dans la version originale parue en 2011, traduit par Guillaume Le Pennec, a été publié par les éditions J'ai Lu en 2021. Le style est sobre et fluide, distillant sur un mode badin les détails utiles pour renseigner le lecteur sur les lieux, les personnages et les situations, comme dans une conversation banale, selon un rythme assez lent, donnant de nombreux détails: "Bates entra derrière nous et prit sa chaise avec lui. Il la posa à quelques pas de l'entrée puis referma les portes. Kanesha ne souhaitait sans doute pas que qui que ce soit voie ce que nous faisions. Sean déposa Dante sur l'un des sièges et lui ordonna de ne pas bouger. Diesel se roula en boule sur le sol à côté de lui." (Page 253)
Fil rouge: relation fusionnelle entre Diesel et Charlie qui se comporte avec son chat comme si c'était un être humain: "Je baissai la tête de temps à autre vers Diesel et le trouvai chaque fois la tête levée vers moi. Je crois qu'il avait capté mon humeur et gardait un œil sur moi."(Page 65).
L'intrigue:
James Delacore, charmant vieil homme érudit, pour qui Charlie effectue souvent des recherches, lui demande de réaliser l'inventaire de sa collection de plus de sept mille volumes dont certains valent une petite fortune, persuadé que certains de ses ouvrages ont disparu. La tâche est immense: passer en revue l'intégralité de la collection afin de déterminer les livres manquants.
Sur ces entrefaites, Sean, fils de Charlie, arrive sans crier gare de Houston où il vit. Amaigri, visiblement préoccupé. Les relations entre les deux hommes sont plutôt tendues depuis le décès de l'épouse de Charlie, quatre ans plus tôt. Pour une raison obscure, Sean s'était tenu à distance. Peut-être parce que Charlie, au décès de sa tante dont il était l'unique héritier, était venu s'installer à Athena, laissant Sean se débrouiller seul. Aussi, Charlie doit-il marcher sur des œufs s'il veut que son fils lui confie les problèmes qui l'ont amené à se réfugier chez lui.
Détails curieux: certains ouvrages n'ont pas vraiment disparu mais ont été déplacés vers des rayons où ils n'ont pas leur place. Qui a fait ça et pourquoi? Afin de dissimuler un vol et de le rendre plus difficile à détecter?
Le lundi matin, Charlie se rend au manoir et commence l'inventaire, tranquillement installé dans la magnifique bibliothèque. Lors de son retour de sa pause déjeuner, une mauvais surprise l'attend: James Delacorte se tenait assis à son bureau, dans la même position où Charlie l'avait laissé avant de partir pour la pause de midi. A deux détails près: sa langue gonflée qui pendait hors de sa bouche et son visage couvert de taches rougeâtres. Aidé de Sean et de Diesel, Charlie part à la recherche d'indices lorsqu'un second meurtre se produit.
Un second tome dans la même veine que le premier : de l'humour, une intrigue bien ficelée, des personnages intéressants. Un récit rythmé bien que l'action se déroule assez lentement. Inventaire Fatal confirme les qualités qui m'avaient fait apprécier Succès Mortel. Une plaisante lecture que je recommande à tous les lecteurs friands de crimes soft.