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Don Quichotte, le célèbre Chevalier à la triste figure revient dans cette version abrégée et illustrée par Thomas Baas et destinée entre autres aux jeunes lecteurs. Une version abrégée qui garde donc les mots, le fil du récit, le ton, le style et le rythme de l'auteur. Même si je suis partagé sur le principe, je pense que l'on se prive d'une grande partie de ce qui fait le livre, l'histoire, c'est aussi une bonne manière de connaître les grandes œuvres littéraires. Je voyais l'autre jour, une jeune fille de ma connaissance qui lisait Les Misérables en un seul volume ; lorsque je lui dis que je l'avais lu en trois volumes de 500 pages chacun, elle écarquilla tant les yeux que je me dis que l'abrégé était une bonne idée.
Don Quichotte je l'avais parcouru, jamais vraiment lu, j'avais, comme beaucoup retenu le combat contre les moulins et évidemment le livre est beaucoup plus que cela. C'est un roman d'aventures et philosophique, souvent drôle, on aime à se moquer des visions de Quichotte et à imaginer les scènes. Son combat est noble, son "devoir est d'aller par le monde, réparant les injustices et redressant les torts." (p.58). Et nous de rêver à un retour du chevalier à la triste figure qui pourfendrait les "méchants" d'aujourd'hui - à ce propos, penser à (re)lire Quichotte de Eric Pessan.
L'éditeur à gardé la traduction de Jean-Pierre Claris de Florian, qui date de 1798 et a confié à Thomas Baas le soin d'illustrer quelques pages, de très jolies illustrations dans des tons verts et roses des moments les plus fameux du livre.
Miguel de Cervantes (1547-1616), écrivit peu mais reste l'un des plus célèbres auteurs au monde grâce à Don Quichotte. Il fut enterré le jour de la mort d'un autre illustre William Shakespeare.
Enfin lu ce grand classique. Dans un "version abrégée" (2 parties de 34 et 52 chapitres) d'une très vieille édition Hachette illustrée par Gustave Doré. Je ne sais pas en quoi consiste l'édition intégrale car c'est déjà bien fourni.
En tout cas c'est à lire absolument.
Personnages principaux très attachants. La folie douce de Don Quichotte est connue mais pas contrariée par son entourage. Souvent moqué à son insue mais jamais très méchamment. Don Quichotte est d'une pureté absolue et se convainc qu'il peut vivre ses rêves et ne vit que pour ça. On se demande parfois s'il ne s'interdit pas volontairement de voir la réalité pour pouvoir vivre ses rêves comme il l'entend.
Et son entourage joue souvent le jeu, par bienveillance finalement.
Sancho panca nest pas dupe mais d'un caractère opposé, terre à terre. Il joue quand même le jeu de son maître par amitié mais sans oublier d'y gagner tout ce qu'il pourra y gagner au passage. Personnage rustre mais plein de bon sens. Il contrebalance parfaitement son acolyte.
Un chef d'oeuvre de la littérature. A lire dans sa version simplifiée de préférence pour être sûr de ne pas passer à côté du sens.
Mais comment prétendre écrire une chronique sur un tel monument littéraire ? Entreprise bien prétentieuse s’il en est… Dirigeons-nous plutôt vers des sensations, des impressions de lecture parce qu’il me serait bien impossible d’en faire une analyse précise quand tant d’autres spécialistes l’ont déjà parfaitement fait.
Publié pour la première fois en mille six-cent cinq et considéré comme le premier roman moderne, L’ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche écrit par Miguel de Cervantés dénote par sa force principale : il ne ressemble à rien d’autre et fait partie intégrante de notre inconscient collectif (qui n’a pas déjà eu la sensation de se battre contre des moulins ?). Ce chef d’œuvre est à part et n’a pas pris une ride, plus de quatre siècles plus tard.
C’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai suivi les aventures de ce drôle de duo (trio, pourrais-je dire !) : Alonso Quijano –le protagoniste- un amoureux des livres de chevalerie d’une humanité à toute épreuve, qui du jour au lendemain va décider de devenir chevalier errant afin de trouver un sens à sa vie et de rendre justice aux opprimés, aux faibles, aux sans-noms ; il se fera accompagner d’un fidèle écuyer du nom de Sancho Panza, son voisin paysan aussi petit et gros qu’Alonso Quijano (qui se nommera très vite Don Quichotte) est grand et maigre. Rocinante, monture à la drôle d’allure et en parfaite adéquation avec celle du Quichotte, pourrait être le troisième larron de cette étrange équipée.
Découpé en plusieurs dizaines de chapitres (dans le tome 1 comme dans le tome 2) contant chacun une mésaventure différente, ce roman se lit à tout moment (mais il faut avoir du temps devant soi !)… C’est truculent à souhait, c’est riche, c’est déjanté mais pas que ! Symbole d’un monde qui s’écroule et qui n’a pas encore opéré sa mue, ce livre pose des questions essentielles sur les temps à venir quand un monde nouveau est sur le point de naître, sur la justice, le pouvoir, la liberté. Voilà un véritable récit initiatique à l’imaginaire sans bornes que je vous conseille vivement.
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