Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Et si demain une intelligence artificielle d'assistance littéraire soulageait les auteurs de leur travail documentaire voire même écrivait à leur place ? Et si un robot pouvait remplacer l'être cher disparu ? Et si on envoyait les migrants vers la planète Mars ? Anxiogène, cette vision du futur ? Interrogeons des auteurs de BD et demandons leur de nous esquisser 2050...
Après des recueils d'écrits courts autour du polar, la maison d'édition Philéas a proposé à quatorze auteurs de livrer leur vision du futur. Ils nous proposent onze histoires qui anticipent un futur pas si lointain où règnent l'intelligence artificielle, les réseaux sociaux, l'exploitation de l'espace, la génétique... Autant de sujets où les aspects sociaux, politiques, écologiques, humains sont prépondérants. A l'image de SOS Bonheur (Jean Van Hamme et Griffo, Dupuis), cette succession d'histoires courtes questionne un futur incertain.
Des auteurs et des dessinateurs différents, il y a toujours une crainte... Et là, c'est plutôt une bonne surprise. Je me réjouis de retrouver Christian De Metter, Jean-Christophe Chauzy mais j'ai aussi apprécié les passages de Thibaud de Rochebrune,Philippe Gaukler, Stéphane Perger ou Malo Kerfriden. Les récits sont intéressants et la variété graphique est de bon aloi. Il y a même du manga avec Izu et Kalon.
Les textes d'Anaïs Bon accompagnent à nouveau les récits, comme dans les précédents recueils parus chez Philéas (Le crime parfait, L'alibi). Le tout donne un album collectif plutôt réussi qui mérite qu'on s'y attarde.
L'auteur de polar Bernard Minier est ici adapté par Philippe Thirault & Mig pour un premier opus autour de son héros, le commandant Martin Servaz, personnage pour le moins atypique et attachant.
L'enquête est diabolique : elle mêle secrets indicibles, serial killer, psychiatrie, dans l'ambiance glacée des Pyrénées enneigées… autant dire que ça donne de bien belles planches !
Alors que les ouvriers de la centrale électrique se rendent sur leur lieu de travail, ils ont l'horrible surprise d'y trouver un cheval sans tête, éventré, accroché à la falaise.
Puis, très vite, on retrouve une première victime humaine, un pharmacien amateur de pêche et peut-être d'autres loisirs plus suspects… puisque la mise en scène macabre laisse à penser qu'il s'agit d'une vengeance savamment orchestrée.
Dans les deux cas, on décèle les traces d'ADN d'un criminel de haute sécurité - Julian Hirtmann - qui est censé être enfermé dans le centre psychiatrique tout proche et, qui semble y finir "tranquillement" ses jours.
L'énigme est entière et il faudra toute la perspicacité du commandant Martin Servaz, diligenté sur le site, pour résoudre cette affaire infernale…
Je n'ai pas lu le roman, mais je me suis régalée avec cette adaptation BD à l'atmosphère sombre et angoissante (palette de couleurs aux tons froids, décors insondables, personnages mystérieux…) ! J'attends la suite de la série…
Le roman de Bernard Minier a reçu le Prix du meilleur roman francophone au Festival Polar de Cognac 2011. Il a également été adapté en série télé sur M6…
Le principe du passe-livre ou bookcrossing, j'en ai pas mal entendu parler il y a une dizaine d'années, maintenant moins...
C'est pourtant sur la base de ce phénomène - qui consiste à faire vivre/voyager les livres (après lecture), en les déposant sur un banc à l'attention de n'importe qui, plutôt qu'en les gardant enfermés dans une bibliothèque - que Jim à tissé sa nouvelle histoire.
Non seulement le livre est abandonné sur un banc, mais il est parsemé de mots entourés, le rendant plutôt mystérieux. Camélia, qui découvre le livre, se prend au jeu, et cherchant à décrypter les messages cachés, tombe progressivement amoureuse de ce principe romantique et de son auteur...
L'idée est intéressante et portée sur deux albums courts, à lire conjointement maintenant.
En voyant cette BD à la bibliothèque, je n'ai pas résisté : Thilliez en BD, c'est très tentant. Je n'ai pas lu le roman, j'ai donc découvert l'histoire en lisant cette BD. J'ai beaucoup aimé l'intrigue que l'on cherche à reconstruire pour mieux comprendre, mais je pense que le format BD se prête moins à la réflexion (forcément on va davantage à l'essentiel). Dans le roman, j'imagine que le lecteur doit énormément se creuser les méninges, alors que là ça va finalement assez vite. Bon j'arrête de râler, j'ai apprécié cette lecture et les dessins qui collaient parfaitement à l'histoire, mais maintenant que je connais la fin, je ne suis pas forcément motivée pour lire le livre (alors que si j'avais commencé par le roman, je serais sans doute plus partante).
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