Enfant unique, il passe une grande partie de son enfance à s'amuser seul en s'enfermant dans sa chambre. Il s'isole souvent dans sa bulle, espace vital, pour rêver, s'inventer des histoires et rester hors du temps. Sa solitude lui permet de construire inconsciemment son futur univers artistique....
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Enfant unique, il passe une grande partie de son enfance à s'amuser seul en s'enfermant dans sa chambre. Il s'isole souvent dans sa bulle, espace vital, pour rêver, s'inventer des histoires et rester hors du temps. Sa solitude lui permet de construire inconsciemment son futur univers artistique. Sa timidité et son côté enfant sage sont une force pour démontrer qu'il n'est pas celui caché sous cette apparence. La photographie lui permettra de casser peu à peu ce caractère dit « trop réservé ».
Photographe et graphiste de formation, Mick Bulle est passionné par tout ce qui touche à l'image. Son travail photographique, teinté d'un romantisme noir, lui permet d'exprimer au plus profond de lui ses peurs et ses doutes. L'utilisant pour extérioriser un certain mal être, il se plait à sublimer ses angoisses et jouer de ses visions sombres et imaginaires. Sensible aux ambiances lourdes et équivoques, différents artistes musicaux sont déjà venus toucher sa bulle pour une collaboration dont Melissa Mars, Pierre Pascual, Cartel Couture... qui lui ont permis de s'essayer à quelques clips vidéos obscurs et décalés, à l'univers proche du sien.
Très vite, il a l'envie et le besoin d'aller plus loin dans son art en voulant développer ses fantasmes visuels dans des petites histoires qu''il écrit et met en scène dont « 3 Ptits chats », un premier court-métrage expérimental et ambigu qui signe ses premiers pas de réalisateur. Cet essai lui donne l'envie de persévérer dans ce domaine et c'est avec « Chaperon noir » et « Bubble park », ces 2 derniers courts-métrages, qu'il se fait remarquer auprès de plusieurs festivals de films du genre fantastique, en France et à l'étranger. Oscillant vraiment entre la vidéo et la photographie, il participe également à un concours vidéo sur la prévention contre le suicide proposé par la Macif. « Ciel » y est remarqué et obtient un des prix du jury en 2009. C'est par ce profil vidéaste que l'on retrouve ce côté cinématographique omniprésent dans la plupart de ses clichés. Univers souvent comparable à celui de Cocteau, Lynch ou Hitchcock mais qui garde sa singularité dans l'imagerie par son coté onirique, mystérieux et décalé de ces fantasques mises en scènes qui ne vous laisseront pas indifférents.
Lauréat du concours "Cycle Jeunes talents" du Loir & cher, 2012 sera l'année qui lui permettra d'exposer son travail et de publier son premier livre intitulé « Les égarés », un livre photo naviguant entre les tourments, le rêve et la folie.
« Pour vivre heureux vivons cachés » (Jean-Pierre Claris de Florian) Cette phrase épicurienne étant certainement l'une des clés de son travail photographique.