Né à Mirande (Gers), Michel Pétuaud-Létang fait ses études à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Bordeaux. Il ouvre son cabinet en 1966 et se préoccupe de projets multipliables à partir de structures simples pour maisons, bureaux et usines.
Dès ses premiers travaux, en 1963, il est pr...
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Né à Mirande (Gers), Michel Pétuaud-Létang fait ses études à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Bordeaux. Il ouvre son cabinet en 1966 et se préoccupe de projets multipliables à partir de structures simples pour maisons, bureaux et usines.
Dès ses premiers travaux, en 1963, il est préoccupé par les bâtiments reproductifs en grand nombre et l'industrialisation des éléments constructifs.
Ses premières réalisations sont des usines préfabriquées des fondations au toit ou encore des maisons en kit vendues en grandes surfaces.
Son originalité attire immédiatement l'attention : il est invité à représenter la France à la Triennale de Milan en 1968. Dès lors, il ne cesse de travailler à l'étranger : de 1974 à 1984, il est retenu pour de nombreux projets internationaux. Libye, Arabie, Maroc, Mali, Guinée, Sénégal, Espagne, Suisse, U.S.A. accueillent ses productions.
Sa créativité le pousse à l'éclectisme : bâtiments industriels aéroportés, logements en terre projetée, villas suspendues en acier, usines de très haute technologie livrées clé en main, équipements touristiques, parcs d'activités, aménagements urbains, etc.
Frappé par l'absence ou la vacuité de grands projets urbains, l'architecte entreprend plusieurs réflexions sur l'origine et le devenir des villes. Il écrit 15 livres sur ces sujets et donne de nombreuses conférences en France et à l'étranger.
Convaincu de l'importance du rôle social de l'architecte, il s'investit avec passion dans ses oeuvres. La cité du Vin et des Spiritueux, mais aussi l'auditorium de Bordeaux, qu'il a imaginés et concrétisés, démontrent que l'architecte est un acteur urbain responsable.
Persuadé de la gravité des interventions bâties, des idiosyncrasies et des effets pervers des modes architecturales, il considère que tout projet doit s'inscrire dans l'histoire de son site et le respect de tout son environnement. Pour cela, il souhaite une gestion large écoresponsable des relations villes et campagnes. Cependant, l'infrastructure institutionnelle actuelle ne permet pas de gérer un projet global, qui pourrait assurer une évolution des cités et du territoire, salutaire face au changement climatique et à l'évolution de la société, d'où cette proposition du livre ""La ville est morte, vive les villes!".