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Premier roman de cette rentrée littéraire.
Un homme qui va, on ne sait pas où d'ailleurs, dans sa voiture, il branche le GPS et il a un trajet de 1.48. Le temps de ce trajet, il va nous raconter sa vie, ses amours, son rôle de père, son fils, qu'il va tenter d'aimer, de comprendre..
Un monologue, au langage cru, réel, un trajet qui va mener cet homme, ce père vers une destination précise, mais inconnue du lecteur.
Nous sommes embarqué avec cet homme, simple, un "peu bête", qui va exprimer ses sentiments, ses ressentis, ses espoirs, ses désillusions, sa rage, sa colère, sa déception..., comme s'il était avec des potes. Nous pouvons être choqué, interloqué, troublé mais au fil des pages, nous vivons un sacré moment de lecture. Un texte masculin, avec une langue crue, une écriture orale et au fils des pages, on s'attache à ce beauf, à ses doutes, questionnements et l'auteur nous donne à réfléchir, à nous émouvoir.
Montez avec lui dans cette voituré, sur cette route et vous allez faire une étrange et troublante rencontre.
Un premier roman prometteur.
#Legarsquiallaitquelquepart #NetGalleyFrance
D’emblée dès les premières lignes, on est frappé par le langage qui va être le mode d’expression du narrateur de ce roman. Style oral, lexique sans filtre et sans précaution oratoire, il s’exprime comme on parle à des potes, sans souci de la bienséance. On ressent immédiatement la colère qui anime cet homme qui a pris la route vers un but précis, que l’on découvrira à la fin, alors qu’il aura exposé une sorte de récapitulatif de ce qui l’a conduit là.
Ce monologue intérieur est un bilan, il revient sur l’amour qu’il éprouve pour sa femme et le bonheur d’avoir engendré un fils. Un garçon dont il s’est détaché peu à peu jusqu’à la rupture. Pour des raison que l’on pressent rapidement, et que lui n’avait pas vu venir.
Il a tout pour déplaire, cet homme, raciste, grossophobe, homophobe et pourtant peu à peu se dessine un autre personnage, émouvant celui-là.
Ce parti pris d’un langage vulgaire, pari tenu jusqu’à la fin du récit, peut choquer mais a du sens, et surtout est un gage de la sincérité de ce que nous confie cet homme , au point de rendre le texte bouleversant. Malgré le caractère peu académique du style, On s’accroche à ces confidences sans retenue. Même les scènes érotiques, assez explicites, n’ont rien de choquant.
Un roman qui m’aura marquée pour longtemps
Merci aux éditions Buchet-Chastel pour l’envoi de ce service de presse numérique via NetGalley France. Cette chronique n’engage que moi.
144 pages Buchet Chastel 22 août 2024
#Legarsquiallaitquelquepart #NetGalleyFrance
Ce mec va quelque part.
À bord de sa 207.
1h48.
Embarquant avec lui,
ses papiers, ses clopes.
Les kilomètres défilent.
Tout comme ses souvenirs.
La direction ?
Seul lui le sait.
« C’est des bons souvenirs ça. Ah ouais quand je repense à ces moments j’ai presque les larmes aux yeux. Parce que c’était bien et qu’on a toujours deux ou trois larmes qui se pointent quand on repense à des moments cool qui ne reviendront jamais, et puis parce que je peux pas m’empêcher de me dire que si on n’avait pas eu le gamin, eh ben on aurait pu avoir une vie bien chanmée. »
Un monologue intime, sans filtre. Les pensées de cet homme défilent à grande vitesse, soutenues par un ton familier, parfois cru, touchant là où ça fait mal.
Une grosse claque et un gros coup de cœur pour ce premier roman.
http://www.mesecritsdunjour.com/2024/09/le-gars-qui-allait-quelque-part-michel-bezbakh.html
Le gars qui allait quelque part par Michel Bezbakh, Éditions Buchet Chastel
Écrire un avis sur ce roman est compliqué pour moi.
J'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire de ce type qui est dans sa voiture et qui a un lieu d'arrivée bien précis. Dire que j'ai eu des sentiments pour ce gars ? Je vais être sincère, je n'en ai eu aucun.
Alors comment ai-je pu apprécier cette histoire ? Parce que Michel Bezbakh a complètement réussi à nous faire entrer dans la tête de son protagoniste. Et ça c'est fort. Le personnage est vraiment bien décrit et parle vraiment comme on pourrait l'imaginer.
Et c'est là que le bât blesse. Malgré le beau récit de ce livre, les émotions qui peuvent ressortir, j'ai eu du mal à le terminer. Le vocabulaire et le langage employés m'ont vraiment beaucoup gêné. Que certains mots ou certaines expressions soient utilisés une ou deux fois, d'accord. Mais à longueur de page, non , vraiment c'était trop voire même rasant.
Dommage, ce premier roman de Michel Bezbakh aurait pu être un coup de cœur de la rentrée littéraire.
Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions Buchet Chastel pour l'acceptation de ma demande de lecture.
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