Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Échec et Mat, Tome 1 de Milo, par Max Seeck, traduit du finnois par Mara Bergsson, Mera Éditions, 2025
Un roman choisi pour son rapport avec le jeu d’échec, que j’ai beaucoup pratiqué.
Un tueur qui organise ses scènes de crimes en fonction des 64 cases de l’échiquier et qui peint ses victimes en blanc ou noir en leur insérant une pièce d’échecs dans le larynx… C’était prometteur.
L’inspecteur en chef, chargé de l’enquête qui reçoit une lettre anonyme codée, indiquant un coup d’échecs et l’endroit exact où le 1er corps a été découvert… C’était pertinent.
Un profiler, galeriste d’art à ses heures, particulièrement cabossé par la vie, pas très à l’aise dans son couple, fils de la légiste, plus ou moins obligé de renouer avec un beau-père toxique, ancien champion d’échecs… C’était original.
Une liste des personnages principaux au début du livre, comme pour une pièce de théâtre… C’était inhabituel.
Les noms de lieux impossible à retenir… C’était dépaysant.
Allez ! vous commencez à me connaître, et sentez venir le « mais » …
Encore une fois, en effet, je vais être un peu à contre-courant de l’enthousiasme général pour ce 1er volet de la série Milo Perho, déjà traduit dans plusieurs langues et dont une adaptation en série télévisée devrait voir le jour sur les plateformes en 2025.
Personnellement, j’aurais apprécié que le jeu, la partie en elle-même, dure un peu plus et développe davantage de coups. Je suis restée un peu sur ma faim dans ce domaine, même si j’étais prévenue du nombre de victimes avec la liste des protagonistes.
Le héros principal, Milo, m’a paru peu crédible tant dans son rôle de profiler que dans sa posture d’amateur d’art. Son côté anti-social et ses rapports de couple ne me l’ont pas spécialement rendu sympathique.
J’ai aussi buté sur la narration, sans raffinement particulier, mais s’agissant d’une traduction, j’éviterai de développer mon manque d’attrait.
Le dénouement est inattendu, je le conçois, mais aussi un peu capillotracté...
Bref, un roman policier nordique pas déplaisant mais qui, selon mon avis très subjectif, ne sort pas du lot.
#EchecetMat #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
On retrouve Jessica Niemi qui était promu. Le démarrage est plus rapide que le précédent, l'intrigue est agréable, on plonge dans le milieu de la prostitution, de la mafia et des réseaux sociaux. Jessica toujours avec ses démons et ses secrets, un nouvelle opus qui ma plus captivé, une histoire sombre et ancré dans l'actualité, du suspense et des fausses pistes.
"On cherche à fuir les ténèbres et à fêter la splendeur de l'été. Aux latitudes plus méridionales, ils ne connaissent rien de tout ça. L'été et la lumière sont considérés comme allant de soi, là-bas. Et l'obscurité absolue comme quelque chose de si absurde qu'on n'est même pas capable de l'imaginer si on n'a pas lu les comics de Frank Miller ou les films qui en ont été tirés."
Thriller scandinave en Finlande, des chapitres courts, il faut réussir à s'y immerger et ce n'est pas évident, les personnages sont très bien construits, on suivra Jessica Niemi l'enquêtrice, occultisme, chasse aux sorcières et inquisition en passant aussi par le passé de Jessica. Un peu de contexte historique. Du suspense et de la tension, une lecture qui ne m'a pas forcément captivé.
"Les accès de douleur sont comme du sel sur les plaies que son inconscient a rouvertes. Elles viennent toujours ensemble. L'angoisse et la douleur. Mais pas toujours dans cet ordre."
"La plupart des commentateurs considèrent tout ça comme une blague, une sorte de farce d'Halloween en retard ou un coup marketing de l'auteur. La vidéo d'une minute est en tout cas suffisamment longue pour prouver qu'il y a quelque chose qui cloche. Maria Koponen ne respire pas. En outre il émane toujours des morts quelque chose d'inexplicablement définitif, quelque chose qu'il est presque impossible d'imiter. Et pourtant, les commentaires humains n'ont rien d'empathique. Comme les humains savent se montrer cruels. Et stupides. "
La femme d'un écrivain se fait assassiner. Son meurtre est l'exacte réplique d'une scène de meurtre de l'un de ses romans. Une équipe de policiers se retrouve au cœur d'une enquête complexe avec des meurtres liés à l'inquisition.
Le rythme est soutenu et l'intrigue très bien ficelée. Les personnages sont intéressants, un auteur à suivre.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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