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De roman Fantasy au surnaturel, Martine Baticle avec beaucoup d’assurance dans sa plume, propose des narrations qui se veulent extraordinaires avec un partage de sensations fortes . Je suis toujours admirative par tant de fluidité et d’imagination dans ses écrits.
Il me tardait de découvrir son nouveau roman qui se classe entre fiction et réalité, publié aux éditions Maïa . Un ouvrage dont le titre à lui seul “Pour l’amour de ma fille “ évoquera pour beaucoup d’entre vous un souvenir , une émotion , un sourire ou une larme . Il communique la tendresse par sa couverture charmante.
Merci à l’auteure pour la confiance accordée et l’envoi d’un exemplaire au Liban.
De retour à Paris dans la nuit de la Saint-Sylvestre , circulant dans l’ombre et l’inconscience du danger , Marianne et Francis un couple clairement en harmonie , heureux parents d’une petite fille rayonnante nommé Alice , entrent en collision rapidement et tout bascule dans l’horreur .
Du bonheur au cauchemar, de l’ivresse de joie à l’incompréhension vire la vie tranquille et joyeuse de Marianne. Entre la perte de son mari et les séquelles de l’accident de sa fille, cette jeune femme sera prise dans la douleur, la colère, et l’abattement. Les sentiments sont assourdissants, étouffants et sont interminables à chaque tournant de page . La détresse de Marianne se ressent tellement , c’est une triste évidence qu’un long chemin l’attend …
Martine Baticle aborde le handicap essentiellement l’ hémiparésie avec beaucoup de finesse et rend grâce au combat d’une mère face à la tragédie qui s’est mise sur sa route et a brisé son bonheur. Une couche d’un récit de vie se dépose dans ce roman poignant, joignant la fiction et la réalité par des chapitres qui se succèdent et évoluent au gré de Marianne et de sa souffrance interminable. Je partage son chagrin et contemple à travers les mots délicats et affectueux de l’écrivaine son courage et la puissance de sa force. Entre les lignes se tracent un amour démesuré celui d’une mère, c’est bouleversant.
Pour l’amour de ma fille est un roman qui démontre un long processus de travail qui se divise entre le déni et l’acceptation de la réalité aussi dure soit-elle . Un nouveau départ peint de sacrifices se présente s’alliant de phénomènes étranges ce qui rajoute un effroi incessant à cette jeune maman au bord du désespoir .
Martine Baticle met en lumière le lien fusionnel entre une mère et son enfant . Elle a envahi les pages d’amour et de bien-être avec cette relation qui déborde d’amour et de sensibilité .
Il est écrit que l’amour d’une mère est unique , authentique et incomparable et ce rien ni personne ne pourra le contester .
En cette période difficile et contraignante de confinement, je vous conseille de vous offrir ce roman ou de l’offrir à votre entourage pour parsemer espoir, courage, et amour.
Les apparences sont parfois trompeuses : avec une telle couverture, et l’évocation de « redoutables brigands » dans le résumé, j’étais convaincue que j’allais m’immerger dans un récit de piraterie, et j’en étais ravie d’avance ! Malheureusement … pas le moindre petit pirate à l’horizon, et pas un seul trajet en mer pour donner l’illusion ! C’est le problème avec les illustrations de couverture : parfois, elles reflètent à merveille ce que sera le récit, et des fois, elles induisent le lecteur en erreur … Heureusement pour moi, malgré ce petit désappointement initial, j’ai passé un excellent moment en compagnie de Camille, et j’ai vraiment beaucoup aimé ce petit roman d’aventure historique saupoudré d’un brin d’urban fantasy !
1650. Camille a seize ans lorsque sa nourrice lui apprend la vérité sur ses origines : elle est la fille du Comte de la Sablière, tué avec sa femme par des brigands lorsqu’elle n’était qu’un nourrisson … Elle découvre également qu’elle a un frère jumeau, enlevé par ces mêmes bandits, et qu’elle a le pouvoir de se transformer en faucon … Bien décidée à retrouver son frère et à venger la mort de ses parents, la jeune fille se lance aux trousses de ces criminels qui ont décimé sa famille. Mais la jeune métamorphe n’est pas au bout de ses surprises : sur sa route, elle ne rencontrera pas seulement des ennemis, mais aussi des alliés, et peut-être même des amis …
On s’imagine souvent que pour être bon, un livre doit « sortir du lot », « être original », « caser les conventions du genre », « s’écarter des sentier battus » … bref, qu’il doit absolument se démarquer de ses concurrents. Parfois, c’est vrai : je suis la première à aimer les romans qui ne ressemblent à aucun autre. Mais ce n’est pas toujours le cas, et La fille faucon en est la preuve. Une jeune orpheline, qui se découvre un fantastique pouvoir de métamorphose et qui fonce dans le tas pour faire justice et retrouver son frère jumeau enlevé par des truands, on ne va pas se mentir : c’est classique, pour ne pas dire « cliché ». Et pourtant … ça fonctionne à merveille. On suit avec plaisir les péripéties de la jeune Camille … même si on sait pertinemment bien qu’il ne lui arrivera rien de grave et qu’elle parviendra à ses fins sans difficulté ! Car on le sent, même les situations les plus désespérées se dénoueront « comme par miracle » : c’est facile, trop facile, mais c’est tellement réjouissant de voir les gentils battre les méchants qu’on pardonne volontiers à l’auteur ces nombreux deus ex machina !
Alors je ne vais pas vous mentir : parfois, j’aurai aimé plus de suspense, j’aurai aimé avoir peur, réellement peur, pour Camille. J’aurai aimé des rebondissements un peu moins prévisibles, des dénouements un peu moins évidents … j’aurai préféré que tout ne soit pas gagné d’avance, pour pouvoir me poser toutes ces petites questions qui font qu’un roman est captivant : Camille retrouvera-t-elle l’assassin de ses parents et ravisseur de son jumeau ? et si ce dernier ne voulait pas entendre parler de sa famille biologique et refusait de croire la jeune fille ? Ici, les « nombreuses péripéties dangereuses à l’issu incertaine » ne le sont que de façade : au bout de quelques chapitres, le lecteur cesse totalement de s’inquiéter pour la mistinguette, et la seule interrogation qui subsiste est « alors, cette fois-ci, c’est quoi le miracle ? ». C’est un peu dommage, je trouve, même si, comme je l’ai dit plus haut, ça reste une histoire fort sympathique : on attend avec impatience les retrouvailles entre les jumeaux, on attend avec impatience la défaite du vilain méchant, on sait que ça va arriver, mais on savoure quand même ces victoires de l’héroïne, fort attachante au demeurant !
En bref, vous l’aurez bien compris, c’est une lecture en demi-teinte qui reste néanmoins une lecture sympathique : si je regrette certaines facilités dans le dénouement de l’intrigue, j’ai beaucoup apprécié suivre les aventures de la jeune Camille ! C’est un livre sans surprise pour les adeptes du genre : on sait comment tout ceci va se terminer (bien), du coup on ne tremble pas pour notre héroïne … mais parfois, la prévisibilité a du bon ! Quand on a le moral dans les chaussettes, quand on a envie d’une happy end, quand on a besoin que le bien triomphe du mal, La fille faucon est le roman idéal car on sait pertinemment bien qu’on finira avec un grand sourire réjoui à la fin ! C’est également un roman parfait pour les jeunes lecteurs qui découvrent l’urban fantasy historique : voir une adolescente réussir là où des adultes ont échoué, c’est toujours fascinant pour des jeunes ! Un roman sympathique, donc, malgré quelques facilités scénaristiques qui peuvent déranger les plus aguerris du genre !
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2019/04/la-fille-faucon-martine-baticle.html
Voici un extrait de ma chronique gourmande du roman d'anticipation - La Fille Faucon - de l'autrice Martine Baticle - Auteure ! Un roman qui nous embarque dans les péripéties de Camille, une jeune adolescente, qui pour retrouver son frère jumeau, partira défier les routes parsemées de brigands à la dent longue et sanglante !
J'ai vraiment aimé ma lecture où le suspense prend forme du début à la fin, de quoi ne pas s'ennuyer ! le style de l'autrice qui est fluide, rend la lecture agréable et addictive ! Les nombreuses actions sont intéressantes tout comme les symboles que l'autrice y glisse !
Ma chronique complète sur mon bloggyword : https://despapiersmaches.wordpress.com/2019/04/17/la-metamorphose-au-service-de-la-bravoure/
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