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Né en 1960, mort en 2009, le narrateur entreprend de raconter sa vie entre ces deux dates. Facilement misanthrope, en décalage par rapport à son époque, il déroule le fil d’une existence sans réel relief, oisive, oiseuse, inutile. Des images lui reviennent, des vacances familiales dans un château solognote, de son enfance parisienne, de ses escales à Strasbourg ou Brest ou Lyon. Sa famille, ses rencontres, ses amours homosexuelles, sa recherche constante d’un sens à tout cela, d’un supplément d’âme à une vie sans souffle héroïque, sans révolution, sans évolution.
Une curiosité littéraire qu’on entame avec allégresse avant de s’enfoncer dans le gouffre sans fond des délires stylistes d’un auteur qui se prend au sérieux. Ecrit avec un dictionnaire des synonymes et le pari (tenu) de gagner le concours de la phrase la plus longue, Du temps qu’on existait ne s’embarrasse ni d’une intrigue, ni de susciter l’intérêt d’un lecteur anesthésié à force de descriptions à rallonge, de métaphores ésotériques, de digressions insupportables. Le style se veut flamboyant, proustien, il est juste alambiqué.
A titre d’exemple : "Je préférais pourtant distraire les attentions sur les flutas dans les bocaux, le visage de formosan battu de mon oncle, sur les passacailles que nous dansâmes, sur le pekoe qu'on but, le peppermint".
Et c’est ainsi tout au long des 359 pages. Une succession de phrases souvent incompréhensibles. Une lecture épuisante et vaine. A fuir !
c est un très longue litanie de mots, de phrases décrivant des lieux , des paysages, des personnages et des états d'âme du narrateur. Des retours en arrière incompréhensibles ; des dates des lieux tout se mélange dans cette suite de phrases décousues. Est ce une performance littéraire ?
J'ai en mémoire la chronique du "Masque et de la plume", qui saluait la précocité d'un talent si prometteur que certains critiques laissaient échapper des comparaisons à Proust. Du Temps qu'on existait est un assemblage maladroit de mots plus ou moins recherchés qui participe à la construction d'un récit du non-sens et se complaît dans une poétique bancale et atonale. Depuis cette chronique de l'émission de France Inter évoquée plus haut, je ne tiens plus compte des critiques de Monsieur Garcin...
J'ai en mémoire la chronique du "Masque et de la plume", qui saluait la précocité d'un talent si prometteur que certains critiques laissaient échapper des comparaisons à Proust. Du Temps qu'on existait est un assemblage maladroit de mots plus ou moins recherchés qui participe à la construction d'un récit du non-sens et se complaît dans une poétique bancale et atonale. Depuis cette chronique de l'émission de France Inter évoquée plus haut, je ne tiens plus compte des critiques de Monsieur Garcin...
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