Les incontournables venus du froid d'un auteur de polar français !
Les incontournables venus du froid d'un auteur de polar français !
Après le succès de son précédent roman "Le dragon du Muveran", Marc Voltenauer nous entraine au cœur des Alpes vaudoises
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Avec ce nouveau thriller, Marc Voltenauer n’épargne ni ses personnages ni ses lecteurs. Dans un décor sombre et chargé de mystère, l'auteur nous plonge au cœur d'une enquête macabre où chaque scène de crime est un coup de fouet pour les nerfs. Tout commence avec la découverte du corps égorgé de Pascal Lüthy, trouvé abandonné par des amateurs d'urbex, dans un sanatorium .L’inspecteur Andreas Auer, cloué dans une chambre d’hôpital par un cancer du foie, cède ici la place à l'inspectrice Karine Joubert, qui mène l’enquête avec l’aide précieuse de Mickaël Achard, journaliste et compagnon d’Andreas. L’intuition de Mickaël se révèle déterminante pour faire avancer les recherches.
Au fil des pages, l'auteur explore avec une acuité saisissante le passé tourmenté de ses personnages. Cette enquête prend une dimension encore plus poignante avec l'intégration du Phare, un centre d'accueil pour femmes battues. J’ai été particulièrement touchée par la place que l'auteur accorde aux femmes dans ce récit, qu’elles soient inspectrices ou anciennes victimes de violences domestiques. Le Phare, s’intègre profondément à l’intrigue, devenant l'axe central de ce drame où l’horreur côtoie le quotidien.
Le roman interroge également la complexité de la justice, en abordant les dilemmes moraux auxquels est confrontée l’avocate Martine Brodard, personnage subtil et nuancé. Culpabilité et vengeance s’entrelacent, soulevant des questions troublantes sur la manière dont le passé peut ressurgir, parfois bien des années plus tard.
Marc Voltenauer nous offre ici un récit haletant où chaque page apporte son lot de tensions et de surprises. Les personnages, toujours finement travaillés, portent l’histoire avec force, en particulier les figures féminines, entre inspectrices et anciennes victimes, qui luttent avec une résilience saisissante. Pour les amateurs de thrillers, ce roman est une lecture incontournable. Suspense garanti jusqu’à la dernière page! Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/10/fatal-abime.html
Après avoir lu les quatre premières enquêtes de l'inspecteur Andreas Auer avec plaisir, je me suis précipitée sur cette dernière pensant passer un excellent moment.
Une très grande et intéressante documentation sur l'Albanie, son passé, son histoire, ses rites et coutumes et ce fameux Kanun ( règles codifiées et vengeance par le sang ) L'auteur souhaite nous instruire, c'est bien mais malgré tout très long, trop long.
L'enquête : plongée dans le lac et découverte de divers organes humains dans des sacs plastifiés lestés.
Recherche scientifique intense avec de nouveaux procédés qui permettent avec l'ADN de définir l'âge approximatif, le sexe, et même portait robot. Longues explications sur le sujet qui, il est vrai est passionnant mais très long encore.
Enchaînement des chapitres mais l'avancement de L'enquête reste poussif . Je m'ennuie. Enfin après maintes longueurs et un voyage en Albanie, le tueur est cerné :
SKËNDER tueur, violeur sadique , trafiquant aux activités multiples. Trafic de drogue, d'organes humains, prostitution etc..
Ensuite le final grandiose
Le tueur et ses disciples rejouent " La Cène "
Repas convivial cuisiné aux petits oignons des meilleurs morceaux choisis d'une jeune femme assassinée et découpée, arrosé de grands crus.
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu car la religion est présente tout au long de L'enquête.
Au lieu de compatir sur ces atrocités, j'ai ri. Trop, c'est trop !
La suite des prochaines enquêtes de l'inspecteur Andreas Auer se fera sans moi.
Avec Cendres ardentes, l’auteur genevois Marc Voltenauer signe son cinquième polar pour adultes et quel polar !
Tout commence sur la plage de la Maladaire, avec la découverte par une nageuse matinale, d’un sac poubelle à moitié immergé dans les eaux du Léman. Le sac contient la dépouille noir-verdâtre d’un tronc humain sans bras ni jambes et dont manque la tête. Elle sera suivie par d’autres découvertes tout aussi sordides.
L’inspecteur Andreas Auer et son équipe est chargé de l’affaire.
En parallèle, nous suivons la famille Hoti dont une partie a fui l’Albanie au temps de la dictature d’Enver Hoxha pour s’installer en Suisse et découvrons que Mirjan Hoti, revenu au Montenegro pour enterrer sa femme a été victime de la gjakmarrja, cette vendetta albanaise qui n’a pas de limite dans le temps et qui peut se perpétuer et entraîner un cycle de vengeances sur plusieurs générations.
L’inspecteur enquête également sur la disparition de ce chef de famille albanais.
Suite à ce meurtre, Sokol Hoti, le frère de Mirjan, venu de Tirana, arrive en Suisse à Bex pour une réunion familiale dont l’objet est la réponse à apporter à cet assassinat.
C’est alors que nous découvrons ce Kanun, cette coutume albanaise qui consiste à laver le sang par le sang,,, ou par un pardon magnanime qui peut être accordé par la famille de la victime.
Si Sokol est partisan de cette dernière solution, Skendër, son neveu, devenu un baron de la drogue, n’a qu’un souhait, venger la mort de Mirjan, et ce, contre l’avis de Sokol et de la famille.
Comme on peut le deviner, les deux enquêtes vont finir par se rejoindre.
Dans ce nouvel ouvrage, Marc Voltenauer nous embarque donc dans une histoire entre l’Albanie et la Suisse, sur les pas de cette communauté albanaise importante en Suisse et en majorité repliée sur la famille, nous faisant découvrir le tiraillement culturel existant entre les différentes générations.
Pour ma part, j’ai énormément appris sur l’histoire de ce petit pays encore enfoncé dans l’isolement et la répression il y a peu, sur la Sigurimi, la Direction de la sûreté de l’État, qui se servait d’indics volontaires ou recrutés de force pour surveiller les « ennemis intérieurs », sur ce fameux Kanun, cette coutume médiévale à laquelle se réfèrent encore certains clans des territoires albanais et également sur les mœurs et rites de ce pays comme l’existence des burrnesha, ces vierges sous serment ou vierges jurées, qui font vœu de chasteté et portent uniquement des vêtements masculins. En contrepartie de ce vœu, elles bénéficient de nombreux avantages traditionnellement réservés aux hommes. Lors de son séjour en Albanie, la rencontre avec l’une des dernières burrnesha de ce pays a d’ailleurs inspiré l’auteur pour le personnage de Lali…
Ces richissimes et fascinantes informations, Marc Voltenauer les a savamment, adroitement et très naturellement incorporées dans son enquête.
Par contre, les renseignements transmis par Doc et sa collègue légiste sur les autopsies, s’ils m’ont, dans un premier temps, fort intéressée et époustouflée par leur précision, m’ont ensuite vite paru un peu fastidieux mais il est évident que cette science forensique s’avère très utile dans des enquêtes de ce type.
Même si je m’en doutais un peu, j’ai tout de même été surprise et horrifiée d’apprendre que le trafic d’organes était un marché en pleine expansion, ce commerce illégal d'organes fort juteux financièrement, visant particulièrement les populations vulnérables et pauvres.
Comme dans les autres polars de Marc Voltenauer (Le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?, L’Aigle de sang, Les protégés de Sainte Kinga) la religion a un rôle très prégnant qui pourrait l’être trop, si elle n’était pas utilisée pour promouvoir la tolérance et la bienveillance dans un monde où les hommes sont capables de telles atrocités.
Avec pour thème, l’histoire méconnue de cette importante diaspora albanaise en Suisse, Marc Voltenauer nous offre dans Cendres ardentes une enquête palpitante et passionnante d’une force dramatique incontestable qui nous emmène vraiment au bout de l’horreur et dans laquelle le suspense est maintenu jusqu’au bout.
Je remercie sincèrement Marc Voltenauer qui, à son habitude, manie avec talent l’art du polar ainsi que les éditions Slatkine & Cie pour cette lecture captivante et instructive.
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/08/marc-voltenauer-cendres-ardentes.html
C’est avec grand plaisir que je retrouve Marc Voltenauer dans Cendres ardentes, son nouveau polar. Après Le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?, L’aigle de sang et Les Protégés de Sainte Kinga, je l’attendais impatiemment.
Une fois de plus, je n’ai pas été déçu. J’ai encore été impressionné par son souci de la précision, du moindre détail, tant dans les descriptions de ses personnages que dans celle des lieux où l’histoire m’emmène. Par contre, j’ajouterai un petit bémol plus tard.
Pour l’instant, pas d’inspecteur Andreas Auer, héros des précédents polars. Je vais donc patienter mais mon angoisse monte vite avec, dès le prologue, cette femme qui vient nager chaque matin dans le lac Léman et rencontre ce jour-là, un sac poubelle très lourd.
Aussitôt, voici le thème principal de Cendres ardentes : l’Albanie. Marc Voltenauer a bien fait de s’attacher à ce pays européen fort méconnu mais dont beaucoup de ressortissants sont venus vivre en Suisse pour fuir la dictature d’Enver Hoxha qui dirigea le pays de 1945 à 1985.
Mirjan Hoti (63 ans) revient au Monténégro trente-sept ans après avoir émigré en Suisse car Janina, son épouse, vient de mourir d’un cancer. Mirjan a atterri à Podgorica, capitale du Monténégro, ville qui s’appelait Titograd pendant la dictature communiste yougoslave.
Mirjan se rend au cimetière, près de Skorać où Janina va être enterrée. C’est là que le couple avait habité après avoir fui la dictature albanaise. Mais…
Tout au long de ma lecture, j’apprends quantité d’informations sur la vie en Albanie et dans le Monténégro voisin, sur cette Sigurimi, police politique impitoyable. Dans ce régime criminel, la dénonciation était la règle. Mirjan en fut victime et fut interné dans un camp pendant dix années d’un véritable enfer.
Entre alors en scène Hubert Pittier, né sourd, qui s’exprime dans la langue des signes mais sait lire sur les lèvres car, dans son enfance, la langue des signes était interdite à l’école, en Suisse. Avec son chien, Sherlock, il jouera un rôle intéressant dans l’histoire où apparaît enfin Andreas Auer puisque nous sommes revenus à Bex. Avec Karine Joubert, son adjointe, son amie, sa confidente, ils sont justement sur la plage de la Maladaire où le sac découvert par la nageuse a été sorti de l’eau et contient… un cadavre, enfin, plutôt, un tronc, sans bras, sans jambes…
Je laisse l’enquête démarrer pour revenir au premier chapitre qui propose une épigraphe qui m’intrigue beaucoup, d’autant plus qu’il y en aura d’autres, toutes extraites du Kanun de Lekë Dukagjini. Elles annoncent un chapitre consacré aux deux familles albanaises qui s’opposent : celle de Mirjan, la famille Hoti, et celle d’Halim Hakimi. Un lourd contentieux les oppose. Faut-il pardonner ou continuer à s’enfoncer dans une vendetta interminable et meurtrière ?
Côté Hoti, Sokol est pour le pardon alors que Skënder, son neveu, qui trafique et s’enrichit grâce aux stupéfiants et à la prostitution, veut tuer, éliminer. C’est là qu’intervient le fameux Kanun qui est sujet à interprétation. Marc Voltenauer m’apprend en plus le phénomène de la vierge jurée, la burrnesha qui permettait à une famille de survivre, une fille accomplissant des tâches réservées aux hommes. Les explications de l’auteur sont claires et essentielles pour son polar.
Pendant que les Albanais d’origine tentent de régler leurs problèmes, la police ne reste pas inactive car deux autres troncs humains ont été découverts dans le lac. Marc Voltenauer détaille tout le processus de recherche, les divers examens, les interventions de spécialistes indispensables afin de tenter d’identifier les victimes.
Cendres ardentes monte alors en tension, en suspense mais pourquoi faire autant intervenir la religion avec cette sœur Laura, très efficace tout de même, plus de longues lignes sur ce Dieu en lequel on croit ou pas ? Personnellement, j’ai trouvé cela un peu lourd et pas vraiment utile à l’intrigue, même si je sais que Marc Voltenauer a étudié la théologie et sait de quoi il parle.
Volontairement, je laisse de côté quantité de détails et de rebondissements saluant le talent de l’auteur qui, sans tomber dans le sordide, montre l’extrême cruauté dont certains humains sont capables. Le mariage entre Andreas et Mickaël, en fin d’ouvrage, apporte un rayon de soleil fort bien venu et me donne envie de retrouver Gryon, sur les hauteurs du district d’Aigle, plus tard, et de remercier chaleureusement Marc Voltenauer pour sa confiance sans oublier les éditions Slatkine.
Chronique illustrée à retrouver sur https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/05/marc-voltenauer-cendres-ardentes.html
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