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Manfredi V M.

Manfredi V M.

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « La dernière légion » de Manfredi V M. aux éditions Pocket

    Aquila_Mithra_Sullivan sur La dernière légion de Manfredi V M.

    Un comitalus, groupe mixte de mercenaires de la fin de l’époque gallo-romaine, mélange de légionnaires défroqués et de saxons sur le retour, essaie tant bien que mal d’achever sa mission dans les décombres de l’Empire. Ce récit passionnant est un classique du genre à lire si l’on est passionné...
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    Un comitalus, groupe mixte de mercenaires de la fin de l’époque gallo-romaine, mélange de légionnaires défroqués et de saxons sur le retour, essaie tant bien que mal d’achever sa mission dans les décombres de l’Empire. Ce récit passionnant est un classique du genre à lire si l’on est passionné d’antiquité. De l’histoire romancée agréable à lire.

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    Couverture du livre « L'armée perdue » de Manfredi V M. aux éditions Plon

    Laurent Lebourg de PRIVAT-CHAPITRE sur L'armée perdue de Manfredi V M.

    Une épopée historique qui commence en Iliade et s'achève en Odyssée.

    Valerio Manfredi s'empare de l'une des plus grandes aventures de l'Antiquité : l'expédition des Dix mille, plus connue sous le nom d'Anabase.

    Tout débute dans un petit village d'Orient, un matin de l'an 400 av J.-C. Une...
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    Une épopée historique qui commence en Iliade et s'achève en Odyssée.

    Valerio Manfredi s'empare de l'une des plus grandes aventures de l'Antiquité : l'expédition des Dix mille, plus connue sous le nom d'Anabase.

    Tout débute dans un petit village d'Orient, un matin de l'an 400 av J.-C. Une jeune paysanne du nom d'Abira retourne dans son village natal après plusieurs années d'absence. Elle est aussitôt lapidée par la population. Une poignée jeunes filles prend pourtant le risque de lui sauver la vie. Une fois rétablie, Abira leur explique alors les raisons d'un tel châtiment.

    Quelques années auparavant, son destin bascule aux abords d'un puits, lorsque son regard croise celui de Xénophon. Le coup de foudre pour ce soldat à l'armure de bronze étincelante est alors instantané. Sans même prendre le temps de faire ses adieux, elle décide de quitter son clan et de suivre cet inconnu dans le sillage de cette immense armée.

    A cette époque, la Grèce se relève douloureusement d'une guerre de trente ans. Reste alors cette masse de guerriers devenus inutiles dans un pays ravagé et ivre de paix. Par chance, une occasion inespérée s'offre à eux : en Orient, deux princes perses se disputent à mort la couronne de leur père. Les mercenaires aguerris sont donc les bienvenus ?

    Les grecs choisissent hélas le mauvais camp. Ils perdent la bataille sur les bords du Tigre, mais leur légendaire discipline les sauve de l'anéantissement. La situation se pimente un peu plus lorsque leurs généraux meurent dans un guet-append. Une immense armée se retrouve donc isolée, sans commandement, sans repères et sans guides, en plein coeur d'un empire inconnu.

    C'est là que commence la véritable histoire des Dix mille immortalisée par ce Xénophon, à la fois acteur et auteur de cette aventure. C'est en effet lui qui organise la retraite de ses camarades, prenant soin chaque soir d'en laisser une trace écrite pour la postérité.

    Pour pouvoir rentrer chez eux, les grecs vont devoir traverser les déserts de Babylonie et le labyrinthe des massifs enneigés d'Arménie. Une longue marche incertaine où les hommes doivent affronter la faim, le froid, la fatigue, la trahison, et surtout les embuscades incessantes de farouches montagnards, leur barrant le passage de chaque nouveau col.

    L'armée perdue se considère comme sauvée lorsqu'elle aperçoit enfin les rives de la Mer Noire aux cris de «Thalassa, Thalassa», «La mer, la mer».

    En ramenant ses hommes sains et saufs, Xénophon prouve à la Grèce entière que l'empire Perse n'est pas invincible. Le conquérant Alexandre le Grand saura en tirer les conséquences bien plus tard.

    Ce livre de Valério Manfredi n'est pas le simple calque romancé de l'Anabase. Sa grande originalité est d'avoir retranscrit cette épopée d'un point de vue féminin. Il souligne de plus le rôle capital qu'ont joué les femmes (concubines et servantes) dans le soutien du moral des troupes.

    La narratrice n'est autre que la jeune Abira. Cette petite paysanne analphabète, follement éprise de Xénophon, n'est naïve qu'en surface. C'est en réalité une jeune femme désireuse de mener une vie intense en jouant son destin sur un coup de dés. Abira va même s'avérer au fil de l'expédition plus vigilante et observatrice que tous ces officiers complètement déboussolés.

    L'auteur réussit à tenir en haleine le lecteur et à le faire grelotter de froid dans ces vallées perdues. Il faut dire qu'il connaît bien son sujet. Bien des années avant de rédiger ce roman, il a lui-même refait le trajet de l'Anabase en tant qu'archéologue, afin de vérifier la véracité du récit de Xénophon.

    Avec une plume comme celle de Valerio Manfredi, les lecteurs peuvent se rassurer, le roman historique a encore de beaux jours devant lui.