Déjà six ans que c'est dans ma pal! Le confinement a parfois des aspects positifs...retard rattrapé mais je suis déçue, c'est plein de répétitions et pas très bien écrit (ou traduit); d'ailleurs quelle est la part de Malala et celle de Christina Lamb?
Très jeune Malala épouse les convictions de son père et va haranguer les foules et écrire aux journaux; sa célébrité lui vaudra un attentat où sa vie est en grand danger.
On découvre l'histoire du Pakistan et des pachtounes; l'horreur des actions des talibans qui détruisent une vie assez heureuse dans la vallée du Swat décrite avec amour. Contre vents et marées une toute jeune fille place l'éducation et l'instruction au plus haut des valeurs, notamment pour les filles (ses parents l'encouragent, même si la mère est inquiète).Ils seront déplacés, reviendront dans leur pays dévasté.
Malala se bat contre les talibans et l'école pour tous, elle regrette la passivité du gouvernement et de l'armée; son courage est récompensé par le prix Nobel de la Paix. C'est le Moi, je pense qui m'a agacée car ses amies partagent ce combat même si elles n'ont pas la parole aussi facile et des parents aussi compréhensifs ;
La nature participe au désastre: un tremblement de terre et de graves inondations..
Je connaissais mieux ou moins mal le drame de l'Afghanistan, en cela ce livre m'a été utile.
Roman très intéressant, que ce soit du point de vue historique et géographique, puisqu'elle évoque l'histoire du Pakistan depuis sa création ; ou du point de vue de ce combat que mènent Malala et son père, prêts à sacrifier leur vie face aux talibans pour défendre le droit des filles à l'éducation.
Moi, Malala est un livre politique, intéressant, le message de paix est bien fondé, celui sur l’importance de l’éducation aussi, et l’arrivée des talibans est un véritable cauchemar. Il n’en demeure pas moins que ce livre donne une impression d’inachevé.
Il s’agit en tout cas d’un livre à vocation plus documentaire que littéraire. On ne peut nier que les faits rapportés sont intéressants et dramatiquement choquants : de l’arrivée des talibans au pouvoir à la répression la plus extrême, le temps semble filer à une vitesse incroyable. Le changement radical semble avoir été imposé en un temps express, sans que personne ne s’en inquiète vraiment, et l’on passe d’une vie simple et heureuse au cauchemar intégral, à la limite de l’imaginable.
Malala qui, comme l’indique le titre d’ailleurs du livre « je lutte pour l’éducation et je résiste aux talibans », est une jeune fille admirable, qui suit les pas de son père dans son combat pour l’éducation, comprend l’importance de l’accès à l’école, et ose s’exprimer pour permettre aux enfants, et notamment aux filles, d’aller à l’école et d’avoir accès à la connaissance.
C’est courageux. Sans aucun doute, c’est admirable de se battre ainsi, d’oser parler et de mettre en avant la liberté d’expression lorsqu’une parole vous rapproche de la mort à la vitesse d’un mot. Malala a d’ailleurs fait l’objet d’un attentat, qu’elle raconte dans ce livre avec des mots touchants.
Mais si le sujet est intéressant et nécessaire, il manque malheureusement à ce livre un style un peu plus travaillé, un côté moins enfantin parfois (est-ce lié uniquement à la traduction ? Peut-être …); il lui manque le petit truc qui fait qu’on tourne les pages sans y penser, sans regarder combien il en reste encore pour arriver à la dernière.
Un très grand merci à Malala pour son témoignage. Elle nous démontre l'importance de l'éducation, des livres et de l'écriture surtout pour les filles qui doivent lutter pour en bénéficier. Malala a bien failli y laisser sa vie, tout ça parce qu'elle disait tout haut, avec l'aide de sa famille, des vérités. Je recommande vivement ce livre, ne serait-ce que pour voir la chance qu'on a de pouvoir accéder à des tas de connaissances.
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