Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
J'ai découvert #LeChantdelafemmeparfaite grâce à #NetGalleyFrance et aux Éditions Delcourt | Machination, que je remercie.
Suite à une erreur d'interprétation, Alan rentre d'Afghanistan remercié par l'armée et atteint d'une forme atypique de paludisme qui génère des crises hallucinatoires. Visiblement épuisée par cette situation, sa compagne, Catherine, le quitte pour partir en mission humanitaire. Après son départ, un clone de Catherine apparaît dans le champs d'Alan. Cette créature à l'apparence féminine indique s'appeler Omaïa et venir d'ailleurs pour résoudre, grâce au corps d'Alan, une crise sans précédent dans son univers...
J'ai trouvé le démarrage particulièrement long et poussif, surtout au regard de la fin très abrupte...
Le scénario m'a semblé vraiment trop tiré par les cheveux, de tous les côtés... Difficile à situer, entre science-fiction, romance, réalisme et psychodrame... Entre le manque de crédibilité et le mélange des genres, j'ai eu du mal à adhérer à l'histoire ; ou bien je n'ai rien compris... ce qui est fort probable !
Makyo et Bruno Cannucciari abordent de nombreux thèmes, traités à la volée plus que survolés - ce qui m'a finalement poussée à survoler les planches ! Heureusement que l'album est court (moins de 120 pages), sinon j'aurais abandonné. Mais peut-être est-ce un point négatif car cela entraîne des manques dans les développements potentiels ?
Les dessins sont modernes, expressifs et travaillés, mais pas vraiment originaux, à quelques exceptions esthétiques près... Je n'ai pas été séduite par les quelques tentatives plus artistiques autour de Catherine/Omaïa.
#LeChantdelafemmeparfaite #NetGalleyFrance
J'ai été attirée par la couverture intrigante et symbolique, mêlant la vie (le bébé), la violence et la mort (le pistolet) dans un décor désertique, sans âme qui vive.
Arizona, avril 1840. Le commandant Lewis, voulant venger son frère tué par les Hoti, lance une opération punitive sur la tribu, viole et massacre. Un an après un bébé indien est déposé devant le fort que Lewis remet à Kate, dont le mari et les trois frères ont été massacrés par les indiens. Elle élève seule sa fille Elisa, devenue folle et se prostitue pour survivre. Le commandant Lewis découvre que ce bébé, révéré par les Hoti, a un frère blanc que la tribu a gardé en gage de paix. Quinze ans ont passé et le bébé indien, devenu Dead Smile, est plein de violence, de haine et de colère. Un malheureux concours de circonstance va précipiter le drame.
C'est une BD marquée par la violence, que les auteurs ont pris le parti de ne pas atténuer, de ne pas cacher, de l'exposer, dans sa crudité, à nos yeux. C'est le miroir de la violence de cette période de l'histoire américaine dont l'objectif était d'asservir les indiens et de s'emparer de leurs terres. Pratiquement aucune douceur dans cette BD et il faut y être préparé.
Les femmes, comme dans toutes les guerres, en sont les premières victimes, incapables de se défendre seules, violées, tuées ou contraintes de se prostituer, de servir d'esclaves.
Les dessins sont absolument magnifiques que ce soit les décors soignés et détaillés qui nous rappellent les westerns ou les personnages. Les visages, superbement dessinés, sont très expressifs avec une attention portée sur les regards qui transmettent parfaitement les sentiments des personnages.
Ce tome 1 est centré sur Dead Smile, personnification de la haine et de la violence. Je suppose que le tome 2 tournera autour de Mongwa, son frère blanc, vivant parmi les Hoti et que s'affronteront le Bien et le Mal, la Lumière et l'Obscurité dans un combat manichéen.
A suivre donc...
#LeSacrificedesaiglesT01 #NetGalleyFrance
Cette BD historique débute le 14 juillet 1789 avec la prise de la Bastille et se termine le 28 juillet 1974 lorsque Robespierre meurt sur la guillotine. Nous suivons les évènements qui ont conduit à sa mort mais nous remontons également dans sa vie et les évènements clés qui l'ont scandée.
Nous découvrons un Robespierre, marqué à jamais par la mort de sa mère alors qu'il a 7 ans, grand admirateur de Rousseau et de Montesquieu, un homme au charisme indubitable grâce à la puissance de son verbe (il fut avocat).
Mais surtout, nous faisons connaissance avec un homme qui doute, de santé fragile, souvent exalté, pétri de contradictions . Alors qu'il demande l'abrogation de la peine de mort en 1791, il exigera la mise à mort sans procès du roi Louis XVI en 1793. Alors qu'il rêvait de justice sociale, il instaure la Terreur. Alors qu'il rejetait Dieu et la religion, il lit la Bible.
Les auteurs nous le montre dans sa dualité, le tribun et l'homme politique mais aussi l'homme privé, amoureux, malade, proche de son frère et d'une de ses soeurs. Ils lui redonnent un peu d'humanité, une certaine vérité, lui qui est décrit dans les manuels scolaires comme un tyran sanguinaire.
Les dessins sont magnifiques, comme des tableaux, avec force détails que ce soit dans les décors, comme dans la représentation des foules ou les personnages eux-mêmes.
La BD fait une large place aux différents discours prononcés par Robespierre; même s'ils sont importants, car ils matérialisent sa pensée politique, j'ai trouvé qu'ils prenaient trop de place au détriment de sa vie et de l'homme qu'il était vraiment.
J'ai apprécié l'éclairage donné par cette BD sur une figure dont L Histoire n'a retenu que le côté sombre, la violence qui a marqué ses actions et ses échecs.
#Robespierrelesphinxmélancolique #NetGalleyFrance
Un scénario surprenant dans une ambiance mystérieuse, des graphismes classiques, un récit de la transmission avec un coté fantastique. Un récit spectaculaire, démonstratif, dont les personnages nous surprennent et paraissent parfois s’être trompés de scénario.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...