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Le Désosseur de Liverpool de Luca Veste, Traduit de l’anglais par Philippe Vigneron, Éditions de l’Archipel, 2021 (Roman policier).
Évalué entre 3 et 4 étoiles, un très bon livre…
Un décor de quartiers périphériques et de forêts dans les environs de Liverpool…
Une légende urbaine : tous les enfants de Liverpool connaissent la comptine du Désosseur, monstre qui vivrait dans les bois depuis des décennies, enlèverait et tuerait ceux qui s’y hasardent, les faisant disparaître sans laisser de trace, même si l’on n’a jamais pu prouver son existence…
Une femme, Caroline, rescapée d’une agression particulièrement violente et sanglante, qui affirme avoir échappé au Désosseur…
Un duo de policiers qui s’entendent plutôt bien, à deux doigts de tomber amoureux l’un de l’autre… Le « detective sergeant » Paul Shipley se révèle très protecteur envers sa collègue la « detective constable » Louise Henderson… Cette dernière, très discrète sur son passé, aurait-elle un lien très personnel avec le fameux Désosseur ?
Ce roman m’a vraiment tenue en haleine, baladée entre ma perception de Caroline et de Louise et des personnalités multiples du Désosseur. Difficile d’en dire plus sans divulgâcher !
J’ai apprécié la façon dont l’auteur a su tirer parti d’une comptine ancrée dans l’imaginaire collectif de tous les protagonistes, l’élevant au rang de mythe urbain, l’adaptant à notre époque et à ces contraintes pour la rendre finalement crédible, métaphorique.
L’ambiance particulière, entre enquête policière proprement dite et possibilité d’une influence surnaturelle donne un cachet supplémentaire à l’intrigue. Les descriptions des lieux participent à l’évocation d’une atmosphère d’inquiétante étrangeté.
Un dénouement en devenir, autour d’une idée de transmission et de pérennité.
Luca Veste a fait des études de psychologie et de criminologie et utilisent ses connaissances… Ses personnages sont torturés, portent en eux les stigmates de lourds passés. Il décrit également le peu d’espoir dans l’avenir d’une jeunesse en perte de repères, victime idéale de prédateurs idéalisés.
Ce roman semble être le seul de cet auteur italo-anglais à être actuellement traduit en français. D’autres suivront sans doute. Si c’est le cas, je serai au rendez-vous.
#ledésosseurdeliverpool #NetGalleyFrance
On ne se refait pas, rien que le titre me fait saliver, j'adore les thrillers et encore plus ceux avec un tueur en série pour personnage principal. De quoi frissonner à la lecture des premières pages de ce livre. Imaginez une comptine pour enfants ayant pour thème le Désosseur, c'est déjà malaisant. Mais lorsque quatre enfants entrent dans un tunnel désaffecté et que seulement trois en ressortent, on a affaire à une légende urbaine où je ne m'y connais pas. Je suis toujours surprise par les surnom que nous donnons au tueur en série, peut-être une manière de les faire entrer dans la légende.
L'auteur sait parfaitement comment planter le décor, une écriture fluide qui ne manque pas de description. On entre rapidement dans l'ambiance avec une impression sombre que viennent pimenter quelques éléments effrayants. Les montées en tension sont justes et bien dosées. J'ai bien aimé sentir qu'un secret était dissimulé dans l'intrigue et avait un rapport avec l'enquêtrice principale Louise Henderson. Elle a quelques squelettes dans le placard dont on ne sait s'ils l' aideront à la résolution de l'affaire ou à contrario s'ils ne vont pas la faire trébucher.
Le suspense devient de plus en plus épais et on ne peut s’empêcher d'émettre des hypothèses qui dans mon cas n'étaient jamais les bonnes, c'est un peu frustrant. Du coup la construction classique qui veut que la révélation finale relie tous les fils et répondent à toutes nos questions, n'a pas été aussi exceptionnelle qu'espérée. Après un départ angoissant et accrocheur, je dois reconnaître que la suite ne m'a pas pleinement convaincue. De nombreux points de vue me sont apparus comme de la surenchère qui au final n'apportait rien de concluant. J'aurai aimé au vu du titre que cela soit un peu plus trash mais cela ne pas empêcher de passer dans l'ensemble un bon moment. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/01/06/39211271.html
Si vous vous ennuyez en ce moment, à cause des résolutions prises (qui sont en fait inatteignables) ou à la vue de la météo morose de ce début de janvier, je vous ai trouvé un livre qui vous déridera à coup sûr. « Le désosseur de Liverpool », voilà un page-turner qui vous scotchera dès la lecture des toutes premières pages.
Luca Veste offre aux lecteurs pour sa première oeuvre traduite en français, un thriller angoissant qui vous glacera le sang et vous fera hérisser les poils de votre nuque. Misant tout sur une légende urbaine de Liverpool, ce thriller très visuel est vraiment réussi.
J’ai trouvé que ce livre était écrit comme une toile d’araignée, on tire sur un fil et c’est toute une cascade d’intrigues intimement tissées qui en découle. Il pourrait aussi être vu comme un puzzle, dont chacune des pièces réveille une petite portion d’un plus grand projet.
La traduction francophone offre une lecture très agréable. Cette fluidité permet aux lecteurs de s’immerger à fond dans le récit et de vivre cette enquête policière aux côtés des Louise Henderson et Paul Shipley. La construction de ces personnages est parfaitement maîtrisée, venant certainement du fait que l’auteur était étudiant en psychologie et criminologie.
C’est indubitable que les auteurs anglais parviennent à distiller une atmosphère tout à fait particulière à leurs livres qu’il s’agisse de littérature contemporaine ou de littérature noire. Malgré un nom dont la consonance ne laisse pas présumer l’origine anglo-saxonne, Luca Veste est dans cette lignée et offre un thriller, doté de fausses pistes et de rebondissements.
Bon c’est clair que, dorénavant, vous réfléchirez sûrement à deux fois avant d’aller vous promener dans les bois après cette lecture. Quant à moi, j’attends de pieds fermes la prochaine traduction d’un des romans de cet auteur, qui en est déjà à une douzaine d’écrits.
Cela commence comme une comptine que les enfants des faubourgs de Liverpool se plaisent à chantonner pour se faire peur… inspirée d’une légende urbaine, celle d’un monstre vivant dans les bois qui entourent la ville et qui tuerait ceux qui s’y aventurent…
Le Désosseur arrive,
Le Désosseur existe,
Il ne s’arrête jamais,
Il ne ressent rien,
Il t’attrapera,
Il te fera pleurer,
Il coupera dans ta chair,
Et ne gardera que tes os.
Dans la banlieue toute proche, une jeune femme sort des bois, hagarde, le corps criblé de coups de couteaux. Elle chantonne la fameuse comptine et avoue aux policiers qu’elle est persuadée que le désosseur existe bel et bien et qu’il va revenir la chercher. En fouillant les alentours la detective constable Louise Henderson et son collègue Paul Shipley font d’autres découvertes inquiétantes : des signes tracés sur l’écorce des arbres s’apparentent à ceux d’un culte satanique… et le corps d’un homme est découvert dans une clairière… La terrifiante légende locale deviendrait-elle réalité ? Louise hantée par son passé suit de près la piste du désosseur et se rapproche de Caroline la première victime.
Le personnage de Louise est torturé et énigmatique : elle souffre de crises de panique qui s’accentuent avec l’âge, d’un mal-être évident qui puise ses racines dans un passé dont elle ne souvient que par bribes. Elle entend des voix et soufre d’accès de violence assez incompatible avec son métier. Elle intrigue et séduit, on devine rapidement que le dénouement de l’intrigue sera lié à son passé. Le second personnage tout aussi mystérieux est Caroline Rickards, la première victime du désosseur, retrouvée gravement blessée à l’orée des bois. Le récit évolue autour de ces deux femmes qui se serrent les coudes et sont persuadées que la légende du désosseur est réelle.
L’intrigue se déroule sur deux périodes, « hier » et « aujourd’hui »: le lecteur comprend ainsi que des évènements tragiques se sont passés une vingtaine d’années plus tôt et seront en lien avec les crimes actuels. Je me suis beaucoup questionnée sur les liens entre les évènements passés et les protagonistes actuels, j’ai cru deviner et me suis fourvoyée, le dénouement est parfaitement inattendu ! Sans révolutionner le genre, ce bon thriller est agréable à lire, par ses personnages intéressants et son intrigue assez riche en rebondissements. Je remercie les Editions de L’Archipel via NetGalley pour ce partenariat
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