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Bien sûr, dans la littérature japonaise, il y a les incontournables : Yukio Mishima, Yasunari Kawamata et Haruki Murakami. Mais, à leurs côtés, il existe également tant d’écrivains dont le nom nous reste inconnu. Prenons Köji Suzuki. Dans sa patrie, il est considéré comme un grand auteur de romans et de nouvelles, entre fantastique et science-fiction. Pour ma part, j’avoue l’avoir découvert grâce à notre libraire. De plus, le Japon est un pays déroutant pour un Européen. La couleur du deuil est le blanc. On acquiesce de haut en bas avec la tête pour dire « non ».Les relations humaines sont dominées par un jeu de domination. L’eau est le séjour des fantômes. Sans parler de cette étrange symbiose entre les traditions ancestrales et la modernité dont la technologie n’est que la partie émergée.
Dans les nouvelles de ce recueil, il y a toujours un élément relevant du surnaturel, des esprits des morts, des fantômes, des êtres sauvages. « Dark Water », la première nouvelle, n’est pas réellement effrayante comme un occidental pourrait le concevoir. Ce sont de petits éléments, de petits événements signifiants, qui, mis bout à bout, conduise le lecteur, bien avant l’héroïne, de comprendre pourquoi l’eau est un élément néfaste. En 2002, Hideo Nakata en a tiré un film oppressant que je n’ai pas vu. Et, dans la foulée, en 2004, il y eut un remake américain par Walter Salles. Ce film est très souvent considéré par les amateurs du genre, comme étant très en-dessous de l’original. Je n’ai pas vu ce film non plus. Si bien que je peux dire que ma lecture n’a pas été influencée par les images d’un réalisateur ou l’autre. La tension narrative (et ceci est valable pour la plupart de ces nouvelles) est obtenue par des détails récurrents (le sac Kitty), des machines indépendantes (l’ascenseur), un élément obsessionnel (l’eau), un événement inexplicable, la violence, la mort.
Comme toujours, la qualité de ces histoires est inégale, si bien que je ne peux les conseiller qu’aux personnes ne connaissant que très peu d’aspects de ce pays fascinant !
Le début m'a fait mourir de rire (véridicte) parce que l'écriture est quand même carrément bancale. Je faisais moins la maligne après. J'ai eu assez peur et c'était oppressant, j'ai même rêvé de Sadako toute la nuit. La fin est pas tellement pleine d'espoir disons le (cercle vicieux, virus et propagation). Mais malgré ce qu'on m'en a dis, je préfère le film (version jap) chose rare. J'ai eu bien plus peur.
Bon faut dire que lire en cours forcément enlève un peu la frousse ahaha.
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