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Kevin Hardcastle

Kevin Hardcastle

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Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Toutes les chances qu'on se donne » de Kevin Hardcastle aux éditions Albin Michel

    Madame Tapioca sur Toutes les chances qu'on se donne de Kevin Hardcastle

    Ces nouvelles ont selon moi un gros problème : elles sont trop courtes !
    Les personnages prennent vie en quelques petites pages et malgré la noirceur on souhaiterait les accompagner plus longtemps.
    L'action se déroule sur des chemins de campagne isolés, des sentiers forestiers défoncés, sur...
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    Ces nouvelles ont selon moi un gros problème : elles sont trop courtes !
    Les personnages prennent vie en quelques petites pages et malgré la noirceur on souhaiterait les accompagner plus longtemps.
    L'action se déroule sur des chemins de campagne isolés, des sentiers forestiers défoncés, sur des terres agricoles épuisées, dans de petites villes où trouver un travail est difficile. Les personnages de Hardcastle ont souvent été poussés par les circonstances à la limite de leur résistance. le casting comprend des criminels et des flics, des agriculteurs, des alcooliques autodestructeurs et même un combattant de MMA. Ces gens se battent et se débattent pour gagner leur vie et parfois simplement pour rester en vie.
    Ecrites dans un style simple mais sûr et percutant, toutes ces histoires débordent d'un mélange de violence et d'espoir. Il y a quelque chose de viscéral dans tout ça. Je recommande.

    Traduit par Janique Jouin-de Laurens

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    Couverture du livre « Toutes les chances qu'on se donne » de Kevin Hardcastle aux éditions Albin Michel

    Good Books Good Friends sur Toutes les chances qu'on se donne de Kevin Hardcastle

    J'aime beaucoup les nouvelles comme porte d'entrée dans l'univers d'un auteur.
    Alors ce recueil de nouvelles de Kevin Hardcastle, auteur qui m'a été chaleureusement recommandé par @manonlitaussi, tombait à pic.

    J'ai découvert un style nerveux, qui ne fait pas dans la demi-mesure, qui...
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    J'aime beaucoup les nouvelles comme porte d'entrée dans l'univers d'un auteur.
    Alors ce recueil de nouvelles de Kevin Hardcastle, auteur qui m'a été chaleureusement recommandé par @manonlitaussi, tombait à pic.

    J'ai découvert un style nerveux, qui ne fait pas dans la demi-mesure, qui n'épargne pas son lecteur ou sa lectrice.
    Les histoires racontées sont sombres, la violence ainsi que la misère y tiennent une grande place, et parfois une lueur d'espoir pour contrebalancer toute cette laideur.
    Kevin Hardcastle crée une atmosphère embrumée très chaude ou très froide (le plus souvent très froide d'ailleurs) qui n'est pas pour me déplaire.

    Petit bémol toutefois, il y a beaucoup de non-dits dans ces nouvelles et ces ellipses m'ont parfois gênée.
    Les chutes m'ont également désarçonnée, habituée que je suis aux chutes "à sensation" dans des nouvelles. Ici pas d'effet de manche, Kevin Hardcastle termine ses histoires comme il terminerait un roman.

    Une découverte qui ne m'a pas totalement emballée certes, mais un univers qui m'a suffisamment plu pour me donner envie de sortir Dans la cage de ma PAL, dans laquelle il croupit depuis trop longtemps.

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    Couverture du livre « Toutes les chances qu'on se donne » de Kevin Hardcastle aux éditions Albin Michel

    Kateginger63 sur Toutes les chances qu'on se donne de Kevin Hardcastle

    Du noir mais pas que....
    *
    Mais quel talent ! J'avais déjà beaucoup apprécié le 1er roman de cet auteur canadien. Je n'ai pas hésité à lire son recueil de nouvelles, gageant une qualité égale et un plaisir renouvelé.
    Et le pari est gagné ! J'ai vraiment passé un agréable moment avec sa...
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    Du noir mais pas que....
    *
    Mais quel talent ! J'avais déjà beaucoup apprécié le 1er roman de cet auteur canadien. Je n'ai pas hésité à lire son recueil de nouvelles, gageant une qualité égale et un plaisir renouvelé.
    Et le pari est gagné ! J'ai vraiment passé un agréable moment avec sa galerie de personnages hétérogènes (malgré la teneur hautement violente du contenu). Je m'explique.
    La noirceur est le coeur du sujet. Et malgré cela, la pulsion de vie y est toujours très forte. On la nomme « l'espoir ». L'auteur a voulu laisser une chance à ses personnages esseulés, torturés, cabossés, blessés. Dans cette étendue rurale, coincée entre l'Ontario et Alberta, la violence, la laideur, et la misère sociale tiennent une place importante et pourtant, le petit bout d'humanité persiste.
    *
    L'écriture est vive, incisive, voire nerveuse. Il faut être habitué à saisir les « non-dits » dans le récit car tout n'est pas expliqué. Au lecteur de s'approprier la teneur et le sens des situations.
    L'atmosphère est oppressante, malsaine parfois et dès le début, l'auteur nous plonge directement et rapidement dans le « bain ».
    Je me répète, mais il faut un sacré talent pour arriver si vite à « immerger » le lecteur.

    Sur les 11 nouvelles, la majorité m'a plu. Il y en a certaines dont je n'ai pas compris la fin (ayant plutôt l'habitude d'ellipses « à chute »). Ici, la nouvelle est construite comme un roman (une fin propre).
    *
    Un recueil coup de poing qui réveille la fourmillière !

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    Couverture du livre « Dans la cage » de Kevin Hardcastle aux éditions Albin Michel

    Haros sur Dans la cage de Kevin Hardcastle

    Daniel est soudeur dans une petite ville de l'Ontario. Sa famille est composée de lui, sa femme Sarah et de leur fille Maddy. Il y a peu de travail et en plus, il s'est fait voler son poste à souder sans lequel il ne peut travailler... Le couple manque d'argent, et Daniel choisit la solution de...
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    Daniel est soudeur dans une petite ville de l'Ontario. Sa famille est composée de lui, sa femme Sarah et de leur fille Maddy. Il y a peu de travail et en plus, il s'est fait voler son poste à souder sans lequel il ne peut travailler... Le couple manque d'argent, et Daniel choisit la solution de s'engager comme homme de main d'un mafieux local qu'il connait depuis l'enfance. Cependant toute cette violence finit par le répugner et il ne voit qu'un autre solution pour se faire de l'argent rapidement : remonter sur le ring en tant que fighter! En effet, l'homme est un ancien champion. Il est un peu rouillé certes mais il doit le faire.

    La couverture et le résumé de ce livre m'ont de suite plu. Un roman sombre, un free fighter, il ne m'en fallait pas plus pour choisir de lire ce roman. Le roman démarre par le résumé de la vie de Daniel avant le début de l'histoire, depuis son premier combat jusqu'à la naissance de sa fille...en 3 pages. Le 1er chapitre nous présente le vol du fer à souder, le  2ème chapitre nous plonge dans le quotidien peu reluisant de Daniel en homme de main. L'atmosphère de ce roman est plutôt sombre, froide et glauque. Daniel évolue dans la violence avec la mafia locale (ses amis d'enfance lui font une fleur de l'embaucher), se relance dans le free figth pendant que sa femme Sarah travaille dans une maison de retraite, et la violence monte sans qu'on ne sache vraiment pourquoi.

    Daniel sombre dans une spirale et patauge dans des sables mouvants d'où il ne peut s'extraire. De lui, à part son métier et son passé de fighter nous ne saurons rien de plus mis à part le fait qu'il aime sa femme et sa fille. Car tous les 3 forment une famille aimante et unie. Mais c'est tout! Je trouve le personnage de Daniel taiseux, froid sans émotions malgré le fait que cette violence ne lui convient plus et son amour pour sa famille. Mais ce roman ne transpire pas les émotions, les sentiments. Nous ne savons rien de plus personnel, nous n'entrons pas dans l'intimité de cet homme accablé.Est-il indien comme ses amis? Qui était vraiment son père? Car l'auteur parle plusieurs fois du père de Daniel mais je n'ai pas compris quel rôle il avait eu dans l'enfance et l'adolescence de Daniel ni ce qu'il vient faire quand Sarah l'évoque au mafieux. Quand un nouveau personnage apparaît, j'ai imaginé un peu de rebondissement, mais là encore, il ne s'est rien passé à part que cet homme est plus violent (fou) encore que les autres...

    J'ai lu ce livre d'une traite attendant toujours à chaque page d'en savoir plus sur les personnages, la situation, les événements. Cependant, mon attente n'a pas été comblé et je suis sortie de ma lecture plutôt dubitative. J'ai trouvé ce roman plutôt bien écrit mais il ne m'a pas transporté car pour ma part, il reste de nombreuses zones d'ombres et les personnages de même que leurs rapports entre eux n'est pas assez creusé. Même si à la fin j'ai une pointe d'émotion, là encore je n'ai pas compris le raisonnement de l'auteur.

    Je remercie Léa du Picabo River Book Club ainsi que les éditions Albin Michel pour cette découverte.

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