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Joseph Safieddine

Joseph Safieddine
Joseph Safieddine a 24 ans. Il vit dans les Yvelines. Après des études de commerce à Lyon, et une année de communication à Paris, il décide de partir au Liban travailler dans la publicité. Le contexte géopolitique l'oblige à rentrer à Paris. Il travaille depuis au lancement d'un site internet qu... Voir plus
Joseph Safieddine a 24 ans. Il vit dans les Yvelines. Après des études de commerce à Lyon, et une année de communication à Paris, il décide de partir au Liban travailler dans la publicité. Le contexte géopolitique l'oblige à rentrer à Paris. Il travaille depuis au lancement d'un site internet qui verra le jours fin 2010.â€? Parallèlement, il écrit beaucoup de scénarios, et sortira fin 2010 une BD « YALLAH ECOUTE ! » aux éditions « Paquet » avec Céline Penot au dessin. â€?Il scénarise avec Charlotte Blazy l'album « Que j'ai été », à paraître aux « Enfants rouges » et avec Loïc Locatelli dit « Renart » au dessin.

Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « À pleines mains » de Joseph Safieddine et Thomas Cadene et Pierre Thyss aux éditions Dargaud

    moonlight1664 sur À pleines mains de Joseph Safieddine - Thomas Cadene - Pierre Thyss

    Comment donner un avis là-dessus ? Tout d'abord, ce livre ne m'attirait pas, il faut bien l'avouer. Par ses graphismes, quelconques, et par sa couverture et titre un peu trop racoleurs et chelous. Mais j'ai cru voir passer de bonnes chroniques, alors au bout d'un moment on se dit qu'on n'a pas...
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    Comment donner un avis là-dessus ? Tout d'abord, ce livre ne m'attirait pas, il faut bien l'avouer. Par ses graphismes, quelconques, et par sa couverture et titre un peu trop racoleurs et chelous. Mais j'ai cru voir passer de bonnes chroniques, alors au bout d'un moment on se dit qu'on n'a pas grand-chose à perdre à commencer la lecture dudit ouvrage.
    Et on se laisse embarquer, et ça devient une excellente surprise. Alors oui, disons-le de suite, ça parle un peu de sex-shop, de branlette, on ne peut pas le cacher. On pourrait juste employer d'autres mots, mais allons-y sans filtre. Et le concept derrière ça, la reconstruction de lieux et rêves inavouables, est une excellente surprise, car il y a une vrai idée qui pourrait devenir réelle, que ce ne serait pas surprenant outre mesure.
    Et on se laisse donc embarquer dans la construction de cette start-up originale, de cette romance virtuelle ou réelle, de cette amitié forcée par le business … bref y a tout plein d'éléments très intéressants et au final on dévore cette BD. Un vrai plaisir, tout comme ce qui se passe dans l'histoire ..
    Je recommande donc cette lecture, il faut juste passer outre quelques clichés qu'on pourrait avoir en voyant la couverture ..

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    Couverture du livre « Les fusibles » de Joseph Safieddine et Cyril Doisneau aux éditions Dupuis

    bulle.noire sur Les fusibles de Joseph Safieddine - Cyril Doisneau

    Fusible : personne ou objet permettant une transmission entre deux éléments ou assumant une responsabilité intermédiaire.

    Moyen-Orient, Abel, Georges et Sarah jouent à sauver une ville en proie aux coupures d'électricité mais où la vie de ces trois jeunes gens semblent malgré tout couler de...
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    Fusible : personne ou objet permettant une transmission entre deux éléments ou assumant une responsabilité intermédiaire.

    Moyen-Orient, Abel, Georges et Sarah jouent à sauver une ville en proie aux coupures d'électricité mais où la vie de ces trois jeunes gens semblent malgré tout couler de source. Un saut dans le temps plus tard, on retrouve Abel, parti vivre en occident, accueillir Georges, venu lui rendre visite.

    Joseph Safieddine reprend un thème qui lui est cher. Dans "Les fusibles", il raconte une histoire intime. Celle du départ du pays d'origine, de la transmission ou non de sa culture, de la distance avec la famille, de l'identité... Mais il parvient à mettre à distance l'intime pour tendre vers l'universel.

    Avec le dessin semi-réaliste en teintes de gris de Cyril Doisneau, avec l'anonymat des pays, des villes, il raconte une histoire touchante et éclairante sur la situation de ceux qui sont écartelés entre deux pays, deux cultures. C'est aussi une belle histoire d'amitié renforcée par les couleurs fantasmées d'Isabelle Merlet.

    J'ai été très sensible à cette histoire de fusible, de celui qui fait bloc, pour protéger, assumer... Une jolie métaphore qui parlera à beaucoup, qu'on soit déraciné ou pas.

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    Couverture du livre « BFF » de Joseph Safieddine et Thomas Cadene et Clement C. Fabre aux éditions Delcourt

    Bd.otaku sur BFF de Joseph Safieddine - Thomas Cadene - Clement C. Fabre

    OLIVIER, BAPTISTE, OSCAR , CLAIRE ET LES AUTRES ...

    « BFF » (Best friends forever) gros roman graphique de 255 pages de Thomas Cadène et Joseph Safieddine paru aux éditions Delcourt est consacré à une bande d’amis qui se connaît depuis l’adolescence et entame plus ou moins facilement le...
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    OLIVIER, BAPTISTE, OSCAR , CLAIRE ET LES AUTRES ...

    « BFF » (Best friends forever) gros roman graphique de 255 pages de Thomas Cadène et Joseph Safieddine paru aux éditions Delcourt est consacré à une bande d’amis qui se connaît depuis l’adolescence et entame plus ou moins facilement le virage vers l’âge adulte et les responsabilités. Il s’agit donc d’un roman « choral » : on suit les protagonistes dont les histoires se recoupent et s’entrelacent ; histoire d’amour, histoires de cul, d’amitiés et de trahisons et une bonne dose de nostalgie pour la jeunesse qui s’éloigne. On a souvent l’impression d’être dans un film, la structure est très sérielle ou cinématographique d’autant que « BFF » a d’abord été diffusé sous forme d’épisodes en ligne sur la plateforme Webtoon Factory.

    Cet album ressemble cependant moins aux films de bandes de copains à la Sautet aux personnages complexes, veules parfois mais toujours attachants et humains qu’à un catalogue de stéréotypes à la « Petits mouchoirs » de Canet. Les personnages sont tous des « types ». Il y a d’abord Olivier, le « héros » gentil voire gentillet, autrefois l’amoureux de Claire, jeune femme qui s’apprête à convoler avec Oscar le beau gosse de la bande. Ce dernier aime surtout sa petite personne ; il ne pense pas réellement avec sa tête -et même pas tout court - puisqu’il trompe sa fiancée régulièrement avec la meilleure amie de cette dernière, Camille, pourtant heureusement en couple avec Clément. On trouve aussi Céline, la moche du groupe, pas vraiment intégrée tout juste acceptée car elle fait ainsi briller les deux étoiles féminines du groupe et puis Baptiste, l’éternel célibataire, amateur invétéré de comique de répétition …

    Rien de nouveau sous le soleil donc … Pourtant, les auteurs essayent de mettre en place des ressorts dramatiques : Olivier est devenu un pianiste de renommée internationale connu sous le nom de scène d’Olivier Gro (en mémoire du surnom dont l’affublaient ses bienveillants camarades durant son adolescence pour se moquer de ses rondeurs) mais il a caché sa réussite à ses amis afin de ne pas susciter leur jalousie et détruire leur amitié. Il a donc comme un super héros une « couverture » : il est intermittent du spectacle et vit dans un studio défraichi et il possède un « repaire » : un somptueux appartement haussmannien de 150m2 avec piano à queue. Mais ce point de départ invraisemblable enlève toute crédibilité au propos et le personnage reste bien trop fade pour qu’on s’identifie à lui de quelconque façon. Le secret de Baptiste est lui bien plus crédible et l’on aurait aimé qu’il soit davantage développé car lorsqu’on le découvre, le personnage prend une aura de clown triste. De même les personnages les plus aboutis sont finalement les deux personnages secondaires de Céline et Clément. Les séances chez le psy de celle-ci permettent de varier la narration et exposent un point de vue très lucide sur ce groupe d’individualités égocentriques tout comme la pièce rapportée qu’est Clément et qui voit les membres de la bande tels qu’ils sont et non tels qu’ils se voient avec complaisance. Il permet aussi de montrer le côté autodestructeur de Camille qui acquiert ainsi de la profondeur et sort du cliché.

    Le graphisme est assez plat. Les personnages féminins se ressemblent beaucoup et le côté « cartoonesque » renforce l’aspect stéréotypé. Le choix des couleurs n’est pas toujours harmonieux ni bienvenu tout en restant assez sage (une palette plus crue aurait davantage mis en évidence la violence larvée des rapports et la dichotomie entre l’apparence et la réalité). Et il y a bien sûr la police de caractère difficilement lisible qui rend la lecture assez désagréable.

    Ce n’est donc pas un coup de cœur et, même si je l’oublierai rapidement, je suis contente néanmoins de l’avoir lu. Je remercie néanmoins Netgalley et les éditions Delcourt de m’avoir permis de découvrir ce titre.

    #BFF Delcourt# Netgalley France

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    Couverture du livre « BFF » de Joseph Safieddine et Thomas Cadene et Clement C. Fabre aux éditions Delcourt

    bulle.noire sur BFF de Joseph Safieddine - Thomas Cadene - Clement C. Fabre

    Une bande d’amis, voilà un terreau fertile pour les scénaristes… Cette BD aurait pu tout aussi bien être une sitcom, un film ou une pièce de théâtre.

    Des amis qui naviguent entre réalité et faux semblants, mensonges et coucheries, amours déchus et vie cachée. Olivier passe pour l’artiste...
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    Une bande d’amis, voilà un terreau fertile pour les scénaristes… Cette BD aurait pu tout aussi bien être une sitcom, un film ou une pièce de théâtre.

    Des amis qui naviguent entre réalité et faux semblants, mensonges et coucheries, amours déchus et vie cachée. Olivier passe pour l’artiste raté, il est en fait un pianiste célèbre à l’étranger mais cache sa vraie vie à ses amis… Olivier cristallise les difficultés de l’amitié en groupe, chacun a un peu son rôle, difficile d’en sortir, le mensonge installé est confortable et rassurant, impossible de revenir en arrière… Il en va de même pour Baptiste, Claire et les autres.

    Des situations dont beaucoup sont déjà vues qui parleront aux plus jeunes d’entre nous mais pas que, le récit repose sur les échanges entre les personnages, le dessin aussi. Ici pas de grands décors, on se concentre sobrement sur l’essentiel : les conversations. On assiste en spectateur aux turpitudes de cette bande d’amis, les portes sont dérobées, les décors changent mais ça se voit à peine, comme au théâtre.

    Un bon divertissement d’été donc mais qui en dit peut-être plus long qu’on ne croit sur les rapports humains. Une bonne comédie de mœurs idéale pour la plage ! (malheureusement pas facile à lire à cause d’une police d’écriture mal choisie).

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