C'est le roman britannique à lire absolument en cette période de Brexit...
Attention, après avoir lu visionné la vidéo ci-dessous, votre PAL (« pile à lire ») risque de croître encore de quelques centimètres ! La raison ? Nous sommes allés tourner ce nouvel épisode de...
C'est le roman britannique à lire absolument en cette période de Brexit...
On aime, on vous fait gagner un délicieux roman anglais, une splendide fresque historique et un roman graphique absolument passionnant !
Londres, une ville cosmopolite où tous les styles sont permis. Une ville chargée d’Histoire et d’histoires aux personnages réels ou imaginaires. Entre Jack l'éventreur, Miss Marple, Mary Poppins où Simon Templar, c’est une foule de héros qui peuple l’imaginaire collectif. Alors, afin de savourer cette mémorable « british touch » dont, seuls, les formidables auteurs britanniques ont le secret, un petit city tour s’impose !
A la mort de Rosamond, sa nièce et éxécutrice testamentaire, Gill, découvre des photos et des enregistrements à remettre à une certaine Imogen.
En fouillant sa mémoire, Gill se souvient d’avoir rencontré une enfant aveugle prénommée Imogen lors de la fête d’anniversaire des 50 ans de sa tante. Mais les années ont passé, elle ne l’a plus jamais revue et ne sait pas où la trouver.
Après de vaines recherches, Gill et ses deux filles décident d’écouter les cassettes. Rosamond a sélectionné vingt photos qu’elle décrit et commente pour Imogen. Vingt photos qui sont autant d’instants de vie, qui commencent avec la naissance de l’amitié entre Rosamond et Beatrix, la grand-mère d’Imogen, pendant la guerre, dans une ferme du Shropshire.
Outre un titre infiniment poétique, Jonathan Coe nous offre un roman à la construction originale puisqu’il s’articule autour des vingt photos qui sont le fil de l’histoire.
Rosamond raconte le lien d’amitié indéfectible entre elle et sa cousine Beatrix, une fille mal aimée par sa mère qui n’aimera pas sa fille Thea qui elle-même ne pourra aimer sa fille Imogen. Le désamour est-il héréditaire ? La violence se transmet-elle de génération en génération ? Quoi qu’il en soit, Rosamond assiste, impuissante, à des faits odieux et inacceptables que sa condition d’homosexuelle ne lui permet pas de changer. Car, Rosamond aime les femmes, ce qui, dans les années 50, et même plus tard, n’est pas bien vu dans la société anglaise. Ainsi, malgré une vie stable et équilibrée, ne pourra-t-elle pas recueillir Imogen dont elle finira par perdre la trace.
Mais ce sujet, comme les autres, n’est pas approfondi par Coe qui reste à la surface des choses, à l’image de son héroïne, grande stoïque, qui subit les évènements sans jamais se rebeller.
On peine à s’attacher à Rosamond ainsi qu’aux autres personnages, tous féminins, les hommes étant les grands absents de cette histoire douce-amère que l’on subit, souvent avec une pointe d’ennui.
Petite déception, même si le voyage dans les paysages anglais reste agréable.
D'une écriture élégante et avec ce ton si ironiquement anglais, Jonathan Coe raconte les fractures de la société britannique.
En toile de fond, le Brexit qui s'annonce ; le déni de la classe dirigeante, les politiques hors sol, la montée du racisme, les émeutes, les clivages idéologiques, l'intolérance, les conflits générationnels et une perte de repère abyssale.
Tout le monde en prend pour son grade.
Les personnages, délicatement dépeints, évoluent dans ce monde qu'ils comprennent peu, chacun restant campé dans ses certitudes.
Un roman nostalgique et grinçant.
Un plaisir de lecture
Thomas Foley est missionné pour superviser le pavillon qui va representer l'Angleterre à l'Expostion Universelle de 1958 qui se déroule à Bruxelles. Il laisse femme et nouveau né, pour vivre cette aventure qu'il espère prometteuse pour sa carrière et nous le suivons donc pendant les quelques mois qu'il va passer loin de chez lui.
C'est une ambiance toute particulère que l'on découvre dans ce roman, à la fois coupée du monde car l'histoire se passe dans le milieu fermé de l'exposition mais bien dans la réalité de l'époque de la guerre froide. Jonathan Coe décrit non sans humour (humour anglais) ses personnages avec une grande justesse dans la manière dont on les imagine suivant leur nationalité. C'est une vraie aventure que l'on va vivre avec notre personnage qui semble ne pas tout comprendre ce qui se passe autour de lui et qui est bien naïf.
J'ai beaucoup aimé cet univers, le réalisme dans la vision que porte l'auteur sur ses personnages qui m'a beaucoup amusé ... et ce n'est pas si souvent.
Une lecture que je vous conseille chaudement mais qui n'est pourtant pas un coup de coeur.
Maxwell, 48 ans, est célibataire depuis 6 mois, sa femme et sa fille l'ayant abandonné. Suite à cela, une forte dépression a suivi. Il part rejoindre son père en Australie mais il n'a jamais été proche de lui, ils ne se sont jamais bien compris. A l'aéroport, il rencontre Poppy, une jeune femme dont il tombe amoureux mais elle n'en veut pas, trop vieux. Elle lui fait rencontrer sa mère et son oncle qui lui raconte la course d'un navigateur : Crowhurst. Celui-ci n'est jamais allé au bout de sa traversée, a menti à tous, est devenu fou et a disparu en mer. A son retour, Maxwell a une nouvelle opportunité d'emploi : il doit faire connaître une brosse à dents dernier cri au fin fond du pays. Il prend donc la route et s'identifie un peu à Crowhurst, en vient à parler à Emma, son GPS et il l'entend lui répondre ou lui poser des questions au sujet de sa vie. Il s'arrête sur la route pour visiter l'appartement de son père. Il y trouve ses écrits, ses mémoires et apprend qui est réellement son père. Il passe une soirée avec la soeur de son ami de jeunesse qu'il a perdu de vue, mais rien ne se passe entre eux, même si cette belle femme n'aurait pas refusé ses avances. C'est finalement une chinoise qu'il rencontre la première fois dans un restaurant avec sa fille, qu'il va tenter de retrouver et qui va lui ouvrir les yeux sur sa vie et ses propres sentiments refoulés. Beaucoup de rencontres, de routes et un GPS qui nous guide : tournez à gauche ou à droite. Personnellement, j'aurai bien arrêté de tourner les pages mais je n'avais que ça à me mettre sous la dent : je n'avais pas emmené assez de lectures avec moi. de l'humour certes, un roman un peu farfelu et l'auteur qui s'adresse à nous de temps en temps pour s'excuser de ne pas savoir décrire ses personnages par exemple. Je n'ai malheureusement pas adhéré.
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