John Everard a été diplomate britannique à Pyongyang de 2006 à 2008.
Il n'est pas resté dans le cercle étroit des expatriés de la capitale nord coréenne mais
en a profité pour s'évader à bicyclette, autant que faire se peut dans ce pays où les étrangers
vivent sous haute surveillance.
Et ceci lui a permis de faire des rencontres surprenantes.
Il livre un témoignage, une compilation de souvenirs sans aucune prétention, mais plutôt très lucide sur le fait qu'il est très difficile de comprendre ce pays totalement unique.
Il est également compliqué d'avoir des contacts et encore plus de nouer des relations avec les nord coréens.
On ressent toute son empathie, sa tendresse pour les gens du peuple. Aussi bien que son mépris pour la
haute société totalement indifférente aux immenses souffrances que son incurie provoque.
"..les Nords-Coréens ne sont pas des démons. Le régime commet beaucoup d'atrocites - il emprisonne et torture ses citoyens, les maintient
dans un obscurantisme intellectuel total, et a engendré une misère terrible durat plusieurs décennies du fait de son incompétence économique.
Mais les citoyens de la RPDC sont des êtres humains, aussi intelligents que n'importe qui n'importe où, résilients, et étonnaments gais..."
Il tente d'expliquer les aléas de l'histoire qui on permit la naissance de ce pays et de la dynastie des Kim.
Un point de vue original et très éclairant.
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