Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Un excellent roman qui se déroule sur une double temporalité :
- l'Irlande du milieu du 19e siècle
- New York dans les années 2010 où Majella et Léo viennent d'avoir une petite fille. Majella, épuisée, a bien du mal à s'habituer à sa nouvelle vie de maman.
La jeune femme est pourtant soutenue par son mari Léo qui fait preuve de beaucoup de patience vis-à-vis de ses sautes d'humeur.
Lorsque Majella découvre au grenier Le journal d'une femme nommée Ginny Doyle, dont elle ignore tout, elle va tenter
d'élucider ce mystère. Elle interroge sa mère puisque le jeune couple a emménagé dans la maison d'enfance de Majella depuis peu.
J'ai surtout été intéressée par la vie de Ginny Doyle en Irlande au moment de la grande famine de 1847 où les Irlandais meurent de faim. Que va devenir Ginny, seule avec ses quatre jeunes enfants ? En effet, son mari s'est résolu à partir tenter sa chance à New York dans l'espoir de pouvoir envoyer de l'argent à sa femme. Pour tout arranger, elle est de nouveau enceinte...
L'émotion est présente dans bien des chapitres, le roman est captivant et fort bien documenté en ce qui concerne le volet irlandais.
J'avoue avoir été moins sensible à la détresse de Majella qui semble si déboussolée après la naissance de sa fille alors qu'elle vit dans de bonnes conditions.
J'ai attendu avec impatience le moment où les deux histoires allaient se rejoindre mais, bien entendu, je ne vais rien vous révéler ici.
Cette lecture m'a évidemment donné envie de lire d'autres romans de Jeanine Cummins.
À sept ans, Christy (Christopher) a mis bas une jument avec l’aide de Grand-Pa et a hérité du plus fragile (Jack) des poulains jumeaux (fait rarissime chez les équidés !) À onze ans, il assiste à une crémation peu ordinaire : celle de la roulotte de ses grands-parents …
Irlande 1959. Christy fait partie de la communauté du voyage irlandaise (les Pavees) Il vit dans la roulotte de son père (provisoirement avec sa grand-mère, puisque la sienne vient de brûler) et se déplace avec sa tante Brigid, son oncle Fintan (Finty) son cousin Martin – qui est plus âgé que lui de quelques mois – le petit cousin (John Paul) et bébé Maureen, seule fille … Christy a perdu sa maman, morte d’une hémorragie, seulement sept minutes après l’avoir mis au monde … Des « roms » rejetés en Irlande, comme partout ailleurs …
Lorsque son père et son oncle vont décider de s’arrêter un bref moment en ville, afin que les deux ainés puissent préparer leur première communion (ils ont déjà quelques années de retard pour cette célébration) et que l’école de Saint Malachy va (enfin !) les accueillir, il faudra alors fournir un certificat de baptême pour chacun d’eux. Un certificat de baptême, qui donnera l’occasion au jeune Christy de connaitre la vérité, sur le passé de son père. Et fatalement le sien …
Un beau roman, bien écrit, bourré d’amour et de tendresse, à la fois drôle et très touchant. Nous sommes cette fois en Irlande (l’auteure y aurait vécu deux ans) à l’aube des années soixante. Une intrigue bien différente du (violent) sujet traité dans « American dirt », qui a bluffé nombre de ses lecteurs. Qui m’avait nettement plus interpellée que celui-ci. Un très agréable moment de lecture toutefois ! Je continuerai à suivre cette talentueuse écrivaine dans sa carrière.
Une lecture émouvante sur un sujet d’actualité, qu’en tant européen , que notre empathie effleure rapidement, pour changer de sujet d’informations. Pourtant, il s’agit d’un drame vécu par des milliers de Centro-Américains venant pour la plupart du Guatemala, du Honduras et du Salvador, et qui utilisent le corridor de migration de l’Amérique Centrale et l’Amérique du Nord.
Un formidable document fiction rédigé sous la forme d’un thriller, qui tient en haleine sans prendre le temps de respirer. L’auteure en relatant les arcanes de ce flux de migration, démontre que notre devoir consiste à considérer et ne pas oublier que ces migrants sont des personnes comme nous.
Or donc, une famille ordinaire, mène une vie paisible à Acapulco au Mexique ; avec Lydia libraire et son mari Sebastián journaliste d’investigation. Mais le calme est de courte durée, car un cartel s’illustre avec des méfaits criminels pour avoir l’hégémonie sur le secteur. Un drame inextricable survient, qui oblige Lydia et son fils Luca huit ans devant un danger imminent à partir, vers el norte. Un périple long, fastidieux et extrêmement dangereux les attend. Un parcours, où chaque minute passée est une minute de vie ! Lydia va devoir faire face, non seulement à des membres du cartel qui souhaite sa disparition, mais en parallèle, et dans la mesure du possible éviter la violence humaine (luttes, agressions, vols, viols, kidnapping, meurtres, rançons, etc..) pendant les marches forcées et sur le toit d’un train nommé la Bestia. Un moyen de locomotion qui n’épargne pas les déboires malheureusement, et où la satisfaction des besoins vitaux sont pratiquement inexistants, et surtout à la merci de la police.
American Dirt, relate la fuite vers les États-Unis, d’une population qui fuit la misère sociale, le manque de visibilité pour l’avenir de leurs enfants et surtout de la mainmise des cartels qui génère un taux excessif d’affaires criminels non résolues. Bref un climat délétère dont la seule solution reste l’espoir de passer sur le territoire des États-Unis. Jeanine Cummins délivre une œuvre tendue, axée sur la personnalité des hommes et des femmes qui excédés par leur condition de vie décident, à leur risques et périls, de tout laisser et de rejoindre le mirage américain. Une bien belle réflexion et description sur l’inanité de la justice sociale humaine.
Malgré tout, un espoir pour ceux qui reste : De ce côté aussi, il y a des rêves. À lire absolument.
Luca (huit ans) et sa mère Lydia sont les seuls survivants d’une immonde tuerie, qui a eu lieu dans la cour de l’immeuble de leur mère et grand-mère. Nous sommes à Acapulco. Seize hommes, femmes et enfants (autant dire la totalité de leur famille) viennent d’être sauvagement assassinés par un cartel. Dont le chef n’est autre qu’un client (et ami !) de Lydia, un certain Javier Crespo Fuentes. Homme très cultivé, qui fréquente assidûment sa librairie … Si Luca n’avait pas été aux toilettes et Lydia derrière la porte de la salle de bain, nul doute qu’ils seraient parmi les victimes …
À présent, il leur faut fuir le plus loin possible pour ne pas subir le même sort ! Lydia ne voit qu’une seule et unique issue : rejoindre un oncle qui vit à Denver, aux États-Unis. Mais un gros problème va surgir, lui refermant la voie des airs : impossible pour Luca de monter dans un avion, sa mère ne possédant aucune sortie de territoire pour son enfant mineur …
Un long et terrible périple routier les attend : Javier réussira-t-il à retrouver leurs traces ? Cette amitié toxique pourrait-elle devenir fatale pour la mère et le fils ? … D’autres types de menaces les guettent-t-ils ? Un roman très puissant. Une écriture percutante et un style sans fioritures, qui donnent un aperçu de la (très) grande dangerosité du Mexique et de la souffrance de ses habitants. Jeanine Cummins est une conteuse hors pair !
Me voici fort impatiente de lire son second roman, édité en France.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle