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Jean-Paul Le Denmat

Jean-Paul Le Denmat

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Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Les larmes de Belle-Île » de Jean-Paul Le Denmat aux éditions Palemon

    Yv Pol sur Les larmes de Belle-Île de Jean-Paul Le Denmat

    De nouveau Ludovic Le Maout entame une enquête qui le mènera très loin sur les chemins de l'enfer et de l'horreur. Tout remonte à la colonie pénitentiaire de Belle-Île, le Maison d’Éducation Surveillée de Haute-Boulogne, dans laquelle des enfants étaient envoyés pour des motifs souvent véniels,...
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    De nouveau Ludovic Le Maout entame une enquête qui le mènera très loin sur les chemins de l'enfer et de l'horreur. Tout remonte à la colonie pénitentiaire de Belle-Île, le Maison d’Éducation Surveillée de Haute-Boulogne, dans laquelle des enfants étaient envoyés pour des motifs souvent véniels, parfois même juste parce qu'ils étaient orphelins et pauvres. Là-bas la vie y était rude, infernale. Les pages sur le calvaire de ces jeunes gens sont terribles, violentes, à l'image de ce qu'ils subissaient : "L'Brisou et toute l'administration les voyaient comme des vauriens, des indomptables, des rebelles, des brutes avec des tares héréditaires visibles sur leurs visages fatalement destinés à la prison ou au bagne. Seul remède pour les arracher à leurs vices : les faire plier et les mettre dans le droit chemin. Haute-Boulogne. Bien plus dure que la prison. Pire que le bagne. L'enfer." (p.84) Ces pages m'ont immanquablement ramené à un autre polar lui, il y a quelques années, sur ces mêmes centres, mais à Lyon : De mal à personne d'Odile Bouhier. JP Le Denmat y consacre 120 pages, très documentées, que l'on lit d'une traite. Il s'inspire de faits réels et notamment une évasion, en 1934, de 56 jeunes gens tous repris, sauf un retrouvé noyé.

    Les thrillers de l'auteur sont toujours très denses, tourmentés -à l'image de son héros-, parfois jusqu'à une certaine difficulté à s'y retrouver, dans les différents personnages, les dates... On saute de surprise en rebondissement, de péripétie et coup de théâtre. Il est bien difficile de lâcher le livre. C'est encore plus vrai cette fois-ci grâce au contexte particulièrement fort et prégnant.

    Et puis, il y a aussi Ludovic Le Maout, son flic récurrent, en proie à des angoisses, des peurs, des troubles de l'attachement avec Rita, rencontrée sur un tome précédent. Il doute de lui, d'elle, est particulièrement jaloux, peut passer d'une humeur dépressive pour un geste absent et remonter très vite dans une espèce d'euphorie après un mot doux. L'équipe qu'il forme avec Sans Sucre est efficace et c'est toujours un plaisir de la retrouver.

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    Couverture du livre « Quai des disparus » de Jean-Paul Le Denmat aux éditions Palemon

    Yv Pol sur Quai des disparus de Jean-Paul Le Denmat

    Le moins que l'on puisse dire c'est que les thrillers de Jean-Paul Le Denmat ne sont pas reposants. Totalement ancrés dans l'actualité : des jeunes hommes noyés dans la Loire et les migrants de Calais, ils intègrent néanmoins une grande part de fiction. Alors qu'ils ont l'air de partir dans tous...
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    Le moins que l'on puisse dire c'est que les thrillers de Jean-Paul Le Denmat ne sont pas reposants. Totalement ancrés dans l'actualité : des jeunes hommes noyés dans la Loire et les migrants de Calais, ils intègrent néanmoins une grande part de fiction. Alors qu'ils ont l'air de partir dans tous les sens, on sent et on sait que tout se recoupera à la fin. Ma seule réserve est sur le grand nombre de personnages et parfois certains avec de multiples identités qui peuvent me perdre pour peu que je pose le bouquin et ne le reprenne que deux ou trois jours plus tard, ce qui, dans le cas précis, est difficile à faire compte tenu de l'intensité du récit, mais qui m'est arrivé, pour diverses raisons que je n'exposerai point ici, ce n'est ni le lieu ni mon habitude.

    Ceci mis à part, ce thriller est survitaminé. Lorsqu'une histoire semble flotter un peu, prendre son temps, c'est une autre qui apparaît et qui impose son rythme rapide. Puis les intrigues alternent, les heurts entre les différents personnages aussi, qu'ils soient amis, ennemis ou complices. A un moment donné, il faudra qu'il n'en reste qu'un, et s'il n'en reste qu'un ce sera sûrement Ludovic Le Maout. Mais comment et dans quel état ? Car JP Denmat ne ménage pas son héros, fatigué, blasé qui n'a plus de doute sur les capacités de l'homme à faire le mal. Et quand même, il sera surpris, ceux qu'il poursuit repoussant les limites de la barbarie et de la cruauté. Mais que l'on se rassure, l'auteur nous protège des détails scabreux et sanglants. Point de descriptions dégoulinantes et peu ragoûtantes. Tout est dans la suggestion, même si parfois, quand même, quelques détails sont assez durs, parce que même pour de la suggestion, pour dire l'horreur, il faut parfois en montrer un bout.

    Bref, du bon, du très bon, du pavé de 500 pages qui ne mollissent jamais, qui ne se laissent pas abandonner comme cela -il faudra comme moi, une bonne raison pour laisser le livre de côté pendant 2 jours. Mais je préviens, c'est quasi mission impossible.

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    Couverture du livre « Les Griffes De L'Ange » de Jean-Paul Le Denmat aux éditions Liv'editions

    BOULOU sur Les Griffes De L'Ange de Jean-Paul Le Denmat

    Tout d’abord un grand merci à Jean-Paul Le Denmat pour l’envoi de son livre.
    La famille de Catherine et Pierre se compose de François l’aîné et des jumeaux Yann et Julien. Yann décède. 3 ans plus tard Pierre et Catherine s’éloignent doucement l’un de l’autre. Pierre trompe Catherine qui fait...
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    Tout d’abord un grand merci à Jean-Paul Le Denmat pour l’envoi de son livre.
    La famille de Catherine et Pierre se compose de François l’aîné et des jumeaux Yann et Julien. Yann décède. 3 ans plus tard Pierre et Catherine s’éloignent doucement l’un de l’autre. Pierre trompe Catherine qui fait peu d’effort pour le retenir. Un jour, celle-ci dans un élan irrépressible achète un tableau, le portrait d’un enfant. Placé au-dessus de la cheminée, il rayonne étrangement. Julien a une relation fusionnelle avec ce portrait et des évènements très étranges vont le perturber. Leur maison une ancienne ferme a été le théâtre d’un drame. Est-ce de la maison ou du tableau que proviennent ces faits étranges autour de Julien ? Une enquête suite à la découverte d’un cadavre près de la ferme va mettre Pierre et sa famille à mal. Mensonges, faux-semblants, magouilles, meurtres, chantage mais aussi sentiments vont bousculer la vie de cette la famille.
    Le personnage central est le tableau mais aussi le petit Julien pour lequel j’ai eu de l’empathie, un peu moins pour la maman qui est un peu coquille vide mais dont c’était le rôle comme quoi l’auteur a bien réussi son personnage ! Le suspense est bien présent avec le meurtre et ce qui s’enchaîne ensuite. Pas de longueur, des chapitres courts bien amenés qui rendent vraisemblable le pouvoir du fantastique dans un contexte noir.
    J’ai bien pensé à la fin de ma lecture aux écrits du King qui aime mettre en scène des gens ordinaires auxquelles il arrive des choses extraordinaires. J’ai dévoré ce page-turner, à découvrir si vous aimez le genre moi j’ai apprécié !

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    Couverture du livre « Quai des disparus » de Jean-Paul Le Denmat aux éditions Palemon

    Sylvie ADAM BEAUCOURT sur Quai des disparus de Jean-Paul Le Denmat

    Si vous aimez les meurtres bien sanguinolents à répétition, alors ce roman est pour vous. le Maoût est d'abord envoyé à Calais pour enquêter sur des morts retrouvés enterrés sur un terrain vague d'une entreprise. Ils sont nombreux. le gardien du terrain est vite soupçonné et cela arrange...
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    Si vous aimez les meurtres bien sanguinolents à répétition, alors ce roman est pour vous. le Maoût est d'abord envoyé à Calais pour enquêter sur des morts retrouvés enterrés sur un terrain vague d'une entreprise. Ils sont nombreux. le gardien du terrain est vite soupçonné et cela arrange beaucoup de monde. En effet, l'histoire est bien plus sombre et de hauts dignitaires sont liés à ce qu'il se passe. Que se passe-t-il ? Trafic d'organes. Les victimes ? de jeunes hommes vivant dans la jungle de Calais, des migrants sans famille. Les bénéficiaires ? Des gens malades mais aisés, qui ont les moyens de payer. Alors on préfère taire la vérité. On en vient petit à petit à faire le raprochement avec des disparitions à Nantes. Un roman haletant, certes, mais...
    Beaucoup de personnages à intégrer, qui ont parfois plusieurs identités.
    Une histoire parfois tirée par les cheveux. le plus bel exemple : une jeune femme fait plus de trois heures de route alors qu'elle vient de recevoir une balle dans la joue. Elle veut rejoindre son grand-père dans les Ardennes mais elle ignore si il sera présent car il est souvent en Afrique...
    Que de rebondissements ! Elle est attrapée par ses poursuivants, réussit à s'échapper, est attrapée de nouveau mais s'échappe encore. Ils finissent par la retrouver...
    De plus, à un moment de l'histoire, l'auteur a choisi de revenir en arrière pour expliquer comment un médecin en est arrivé à ce trafic, et comment ce gentil policier est lié à l'affaire. Ils ont tous des circonstances atténuantes.
    A la fin, l'auteur laisse tomber les personnages restants (quand ils ne sont pas morts) et on reste un peu avec nos questions et notre faim.