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Jean Gab'1

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « À l'Est » de Jean Gab'1 aux éditions Don Quichotte

    Yv Pol sur À l'Est de Jean Gab'1

    Charles est le double à peine caché de Jean Gab'1, de son vrai nom Charles M'Bouss. Après une enfance pour le moins chaotique, il devient rappeur sous son pseudonyme, puis écrit un premier livre : Sur la tombe de ma mère dans lequel il se raconte déjà. A l'Est est le récit romancé (on est sans...
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    Charles est le double à peine caché de Jean Gab'1, de son vrai nom Charles M'Bouss. Après une enfance pour le moins chaotique, il devient rappeur sous son pseudonyme, puis écrit un premier livre : Sur la tombe de ma mère dans lequel il se raconte déjà. A l'Est est le récit romancé (on est sans doute plus sur de l'autobiographie, mais le mot "roman" est inscrit sur la couverture) de son été et début de l'automne 1988, il vient alors tout juste de passer les vingt ans.

    Ce qui surprend agréablement c'est la langue de Jean Gab'1 : de l'argot dont je ne connais pas tous les mots mais finalement qu'importe, même si le sens d'un vocable échappe, la signification globale de la phrase est à la portée des lecteurs, même non rappeurs, même non amateurs du genre en général. On est de la même génération avec l'auteur et je saisis donc les références télévisuelles, musicales, les marques de fringues et même les modèles de voitures. Mais assez vite, je commence à décrocher, tellement je suis loin de cet univers, même si l'écriture me retient encore :

    "J'ai levé le pied pour aller me repoudrer le tarin. Le blaire dans la sciure, je me suis mis le cervelet dans le formol avant de taper le goujon avec l'aspirateur d'à côté, un mecton qui faisait partie de la garde rapprochée de Maine. Il avait des lianes greffées sur le scalp et des gouttelettes tatouées sur la poire comme s'il miaulait. C'était déjà pas une gravure, alors la larmichette n'arrangeait rien. Tu me diras, l'art c'est subjectif." (p.138)

    Et puis, et puis, ce qui devait advenir advint, je me suis ennuyé, j'ai trouvé le temps long en Allemagne mais j'ai tenu. Mais la vie au États-Unis, entre l'alcool, la drogue, la violence exacerbée, ça m'a gonflé : c'est répétitif, long, j'en ai eu ma dose voire une overdose. Je peux ne pas être le plus rapide des lecteurs, le plus fin de la comprenette, mais bon, en trente pages j'avais pigé ce que Jean Gab'1 m'explique en une centaine. Fin de partie pour moi.

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    Couverture du livre « Sur la tombe de ma mère » de Jean Gab'1 aux éditions Don Quichotte

    Guillaume Tirard-Marais sur Sur la tombe de ma mère de Jean Gab'1

    Jean Gab'1 est surtout connu, pour une partie du public, comme étant le rappeur ayant mis à l'amende la majorité de ce que comptait le rap français en 2002, dans une chanson restée fameuse judicieusement titrée « J't'emmerde » et pour quelques apparitions plus ou moins furtives dans certains...
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    Jean Gab'1 est surtout connu, pour une partie du public, comme étant le rappeur ayant mis à l'amende la majorité de ce que comptait le rap français en 2002, dans une chanson restée fameuse judicieusement titrée « J't'emmerde » et pour quelques apparitions plus ou moins furtives dans certains films comme « La haine » de Matthieu Kassovitz et le très médiocre « Banlieue 13 » de Pierre Morel.

    Dans son livre (le terme « roman » mentionné sur la couverture peut induire le lecteur en erreur, il s'agit bien là d'une autobiographie.), Charles M'Bous de son vrai nom, revient sur tous les événements de sa vie qui firent de lui ce qu'il est devenu aujourd'hui.
    Sa vie bascule le jour où son père, surprenant sa femme avec un autre homme, les tues tous les deux. À partir de là, Charles et ses frères et sœurs seront confiés à la Ddass et ne se recroiseront que sporadiquement. Puis il s'adonnera à la rapine et à différents larcins qui le mèneront inévitablement en prison. Par un concours de circonstances, mais aussi pour éviter de se retrouver encore une fois derrière les barreaux, il embarque pour Berlin avant la chute du mur. Il se fera coffrer pour un hold-up, ne revenant en France qu'au bout de cinq ans grâce à une nouvelle loi votée au parlement européen qui permet d'extrader les détenus étrangers provenant d'un autre pays de l'Union Européenne. De là, il se lancera dans le rap par l'intermédiaire de Doc Gynéco avec le succès qu'on lui a connu.

    C'est un livre qui, une fois fini, laisse un goût amer dans la bouche quand on sait que si ce drame initial du meurtre de sa mère n'avait pas eu lieu, il aurait eu une tout autre vie, moins mouvementée et moins faite d'adrénaline.
    Il n'oublie pas au passage d'égratigner un peu Joey Starr qu'il a connu à l'aube des années 80 et le milieu du rap français qu'il ne porte décidément pas dans son cœur.

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