Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Difficile de ne pas connaitre l’histoire (au moins pour ceux qui ont un certain âge) avec d’une part le livre de Kessel et d’autre part son adaptation en 1969 avec le film de Jean Pierre Melville (et sa rediffusion régulière) et sa pléiade d’excellents acteurs.
Il y a aura désormais un troisième format avec cette BD qui bénéficie d’un trio de choc avec Jean-David Morvan (qui complète et étoffe ses scénarii autour de la résistance lors de la 2nde guerre mondiale), les traits et dessins si caractéristiques d’Emmanuel Moynot accompagné du graphiste Benoit Lacou.
Cet ouvrage à la mémoire des femmes et hommes de l’ombre de la résistance mérite tous les éclairages possibles pour montrer l’engagement total face à l’ignoble et la barbarie … au risque de devoir parfois avoir recours aux mêmes armes que ceux que l’on combat !
A lire, surtout si vous ne connaissez pas … et même si vous connaissez !
Il y a quelques jours, Madeleine Riffaud est décédée, à l'âge de 100 ans (le 6 novembre 2024).
C'est une vraie chance qu'elle ait pu témoigner de son passé de résistante, à travers cette trilogie de bandes dessinées.
"1944. Madeleine - résistante, nom de code « Rainer » - est arrêtée après avoir abattu un officier nazi. Un crime « terroriste », qui la condamne aux terribles interrogatoires des Brigades spéciales, la police de Vichy. Et plus particulièrement à ceux du commissaire Fernand David ? « David les Mains Rouges », traqueur d'« ennemis intérieurs » tels que les FTP-MOI du groupe Manouchian. Un préambule aux interrogatoires nazis, puis au terrifiant quotidien de la prison de Fresnes, avec pour seule échappatoire la perspective d`être fusillée... Torturée, encore et encore, Madeleine va-t-elle tenir, alors qu`à Paris bruisse des rumeurs sur la Libération ?"
Même si l'on se doute que Madeleine survivra à tout cela, l'intérêt de cette lecture perdure. On veut savoir ce qui va lui arriver, et comment elle fera pour le surmonter.
Une détermination féroce, mais également un peu de chance quant à certaines rencontres, l'aideront à s'en sortir. Pas indemne évidemment, mais il en sortira une vocation : celle de journaliste.
La lecture de ces trois bandes dessinées fut vraiment très intense. J'ai suivi Madeleine, avec émotions, admiration... et dans ce dernier tome, avec horreur, tant la violence des tortures est présente. Certaines scènes nous ont été épargnées (en image mais pas en texte ou sous-entendus), et il faut bien dire que ce sont les couleurs choisies (tons bleus) qui m'ont permis de lire l'intégralité de l'histoire.
C'est une lecture nécessaire, comme toutes les autres en lien avec cette période, pour ne jamais oublier ce qui a pu se passer.
Merci à Madeleine Riffaud pour tout ce qu'elle a fait, en tant que résistante, mais après également. Une grande dame nous a quittés.
Pour le tome 50, un petit voyage dans le temps, histoire de reparler un peu des albums passés.
Perso, je m'en serais bien passé moi aussi.
C'est poussif, une succession d'épisodes juxtaposés, une aventure qu'il faut vite oublier. Il y a une rupture forte avec le Spirou de mes souvenirs d'enfance (Franquin / Tome & Janry). Ça perturbe.
Munuera et Morvan ont passé la main après cet album.
Pas forcément pour du beaucoup mieux de mon point de vue.
Triste.
Quel calvaire à lire. C'est pourtant joliement dessiné et dynamique, mais ça ne colle absolument pas à la représentation que je me fais de Spirou.
Parmi les pires expériences de Spirou pour moi...
Je vais essayer d'autres albums de la période, mais j'avoue j'y vais à reculons.
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