L'auteur est né à Tlemcen, dans une famille modeste. Il habite un quartier populaire, faisant face au Méchouar, la forteresse-caserne. Son père tient une petite boutique de céréales et de légumes secs. Devenu enseignant, il exerce surtout dans de petits villages d'Oranie, puis aussi dans deux gra...
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L'auteur est né à Tlemcen, dans une famille modeste. Il habite un quartier populaire, faisant face au Méchouar, la forteresse-caserne. Son père tient une petite boutique de céréales et de légumes secs. Devenu enseignant, il exerce surtout dans de petits villages d'Oranie, puis aussi dans deux grandes villes, à Mostaganem et à Oran. En janvier 1956, à la suite d'une première grosse manifestation dans sa ville natale, il prend conscience des fractures qui divisent l'Algérie. Témoin de plusieurs attentats, il réussit, la mort dans l'âme, à quitter son pays à la veille de l'indépendance de l'Algérie, en juin 1962. L'adaptation en France métropolitaine est semée de difficultés professionnelles et familiales. C'est le sort de nombreux « rapatriés ». Finalement, après quelques années, le vague à l'âme dissipé, il se sent complètement intégré après son retour dans l'enseignement.
L'auteur est marié et père de deux filles. Et c'est d'abord pour ses petits-enfants que, cinquante ans plus tard, il décide d'écrire ses souvenirs, évoquant une jeunesse algérienne, définitivement révolue. Dans le livre Les larmes séchées, il veut faire partager ses émotions à ses lecteurs.