Elisabeth et Andrew ont quitté Brooklyn avec leur bébé Gilbert (Gil) pour apporter une meilleure qualité de vie à leur enfant, en se rapprochant des parents d’Andrew (Faye et George) et du nouvel emploi universitaire de ce dernier.
Elisabeth (qui ne veut pas se l’avouer) s’ennuie terriblement, ayant laissé derrière elle sa meilleure amie, Nomi … Avec pour toute compagnie une conversation Facebook de jeunes mamans, plus ou moins isolées … Ses propres parents sont des grands-parents inexistants, ses beaux-parents ne valent finalement guère mieux ! … Elisabeth est une ancienne journaliste (au chômage) également auteure, qui peine à écrire son troisième roman, pourtant promis à son éditeur : il lui faut absolument trouver une baby-sitter de confiance.
Sam, étudiante, a immédiatement plu à Elisabeth. La jeune femme (dont les parents ne sont pas argentés) est lucide et mature. Elle doit travailler pour subvenir à ses besoins, contrairement à un bon nombre de ses amies (notamment la riche Isabella) une situation pas toujours facile pour elle. Sam a d’ailleurs sympathisé avec Gabriela (Gaby) fille de cuisine qui élève seule son bébé. L’étudiante a un fiancé anglais (Clive) son ainé de douze ans, qui vient tout juste de débarquer de Londres …
À quel moment une bonne entente, liée à des « affinités sélectives », devient-elle une réelle et grande amitié, ou – hélas ! – une simple opportunité ? … Quand donc nos sentiments (que nous imaginons être purement gratuits) prennent-ils le pas sur un intérêt (inavoué) plutôt que sur un attachement sincère ou une tendre complicité ? … Une très fine analyse de l’impact que peut avoir notre vie sociale, affective et psychologique sur nos véritables relations avec autrui. Un témoignage (à deux voix, celle d’Elisabeth et celle de Sam) très pertinent, qui traite de pratiquement tous les problèmes sociétaux actuels (politiques, économiques ou moraux …) et nous pousse à réfléchir sur notre aptitude à nous montrer loyal … Un bon moment de lecture !
J'ai vraiment apprécié cette lecture.
Nora et Thérèsa, toutes jeunes filles, quittent l'Irlande, leur père, leur grand-mère et leur frère pour s'embarquer pour Boston.
La vie, un évènement douloureux va séparer les deux soeurs.
Il est questions de déracinement, de mariage presque imposé, de deuil, d'émigration, de quête d'identité, du poids de la religion mais surtout de secrets familiaux.
Quels dommages entrainent ces non-dits, quel gâchis.
Alors on suit Nora et Thérèsa pendant 50 ans avec un peu de tristesse et notre coeur balance de l'une à l'autre tout au long du roman sans vraiment les juger.
L'écriture est élégante et nostalgique.
Le rythme, un peu hors du temps, parfait pour nous attacher à cette famille.
J'ai adoré.
Elisabeth, une trentenaire dont le premier roman a obtenu un certain succès, quitte New-York avec mari et bébé pour s’installer dans une petite ville. Vite débordée par la vie de mère au foyer elle engage une nounou. Sam, jeune étudiante, a besoin de travailler pendant ses études et accepte de garder le bébé quand elle n’a pas cours. Des liens se tissent entre les deux femmes qui n’ont pas beaucoup de points communs.
Il ne se passe pas grand-chose dans ce roman au ton est agréable. Julie Courtney Sullivan y aborde des thématiques écologiques, bien dans l’air du temps. Elle apporte une attention toute particulière aux problèmes financier des étudiants et aux travailleuses immigrées qui triment sans reconnaissance et sans certitude sur leurs lendemains. Elle nous parle aussi de l’impact des réseaux sociaux sur le quotidien des jeunes mères. J’imagine qu’elle y a mis beaucoup de son vécu de jeune maman écrivaine.
Les affinités sélectives est typique des romans féminins américains mais je ne dois pas bouder mon plaisir et je confesse que j’ai passé un excellent moment avec ce récit. Une lecture détente !
https://ffloladilettante.wordpress.com/2022/12/23/les-affinites-selectives-de-julie-courtney-sullivan/
En 1957, deux sœurs quittent l'Irlande pour Boston.
L'aînée, Nora, sérieuse, froide, doit y épouser son fiancé.
La seconde, Theresa ne rêve que d'émancipation.
On les retrouvera en 2009, chacune ayant pris des directions complètement différentes.
Malgré qu'elles soient brouillées depuis des années, elles se retrouvent confrontées à un terrible secret familial.
C'est une belle histoire intéressante, mais que j'ai trouvée plutôt longue et bourrée de détails.
On y parle d'exil, de famille, de secrets, de deuil, de société, de progrès .......
C'est une belle saga, sans aucun doute, avec des personnages plus ou moins attachants, tous bien analysés.
Nora, par exemple, ne m'a pas été spécialement sympathique.
L'écriture est agréable, et pourtant, j'étais contente d'avoir fini et de passer à autre chose.
Les affinites sélectives
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