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Le mouvement nihiliste est intrinsèquement lié à la Russie et a été source d’inspiration pour nombres d’écrivains dont Tourgueniev avec ce roman.
Arcade Nicolaïevitch est de retour sur ses terres natales après des études à Saint Petersbourg. Il retrouve son père, veuf mais qui a dorénavant une concubine, et son oncle, aux manières d’aristocrate.
Il est accompagné de son mentor et ami : Barsanov. Ce dernier, nihiliste convaincu, soumet tout ce qui est considéré comme acquis à une réflexion critique.
Cette réflexion ne va pas sans se heurter aux visions plus classique du père et de l’oncle d’Arcade…
Après avoir découvert Tourgueniev à travers plusieurs de ses nouvelles, me voici plongée dans son roman le plus connu.
Celui est très intéressant dans son étude de l’opposition qui règne entre les générations. Arcade et son père s’aiment mais aucun ne peut véritablement comprendre l’autre. L’on sent le père dépassé par des pensées et des concepts alors même qu’il se targue de modernité. Cela donne des pages très touchantes.
L’amour est présenté comme un sentiment complexe mais, pour un récit qui n’est pas un roman d’amour, il semble quand même gouverner les actions des personnages.
Enfin, la condition sociale des propriétaires et des paysans est en toile de fond de ce roman. L’auteur montre les difficultés liées à l’abolition du servage, insuffisant à régler les conflits entre propriétaires et paysans.
Le tout est servi par une plume agréable et fluide.
Les personnages sont très bien construits dans ce récit même si tous paraissent un peu terne face à Barsanov, personnage aux multiples facettes avec une évolution bien menée.
Un jeune propriétaire terrien vient faire le tour de ses propriétés à la campagne. Ses voisins de la haute société (qui eux préfèrent vivre dans cet endroit isolé), s'empressent de l'inviter à leur table. Il fait alors connaissance de deux jeunes femmes ravissantes. L'une est on ne peut pas plus froide et semble déjà promise ou presque, l'autre est assez effrontée. Il cherche à les connaître toutes les deux, non sans risques... Et ce qu'il cherche avant tout, c'est un bon mariage. Est-ce ainsi qu'il trouvera le bonheur ? Je vous laisse le découvrir en allant jusqu'au bout de cette nouvelle. L'auteur ne dit rien mais laisse tout deviner dans la dernière page. Quant à moi, c'est un réel dégoût que j'ai ressenti face à cette haute société russe de cette époque. Par contre, j'ai apprécié la lecture que j'ai rapprochée de celle de Pouchkine.
Un jeune propriétaire terrien vient faire le tour de ses propriétés à la campagne. Ses voisins de la haute société (qui eux préfèrent vivre dans cet endroit isolé), s'empressent de l'inviter à leur table. Il fait alors connaissance de deux jeunes femmes ravissantes. L'une est on ne peut pas plus froide et semble déjà promise ou presque, l'autre est assez effrontée. Il cherche à les connaître toutes les deux, non sans risques... Et ce qu'il cherche avant tout, c'est un bon mariage. Est-ce ainsi qu'il trouvera le bonheur ? Je vous laisse le découvrir en allant jusqu'au bout de cette nouvelle. L'auteur ne dit rien mais laisse tout deviner dans la dernière page. Quant à moi, c'est un réel dégoût que j'ai ressenti face à cette haute société russe de cette époque. Par contre, j'ai apprécié la lecture que j'ai rapprochée de celle de Pouchkine.
Longue nouvelle à savourer. Tourguéniev nous offre un dépaysement romanesque dans la Russie de la seconde moitié du XIXème siècle. Cela fait du bien.Nous accompagnons Vladimir Serguéïtch sur ses terres.Il tombe sous le charme de deux jeunes filles...
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