Agnes Magnúsdóttir, servante dans l'Islande austère et violente du XIXe siècle, est condamnée à mort pour l'assassinat de son amant et placée dans une ferme reculée en attendant son exécution. Horrifiés à l'idée d'héberger une meurtrière, le fermier, sa femme et leurs deux filles évitent tout contact avec Agnes, qui leur inspire autant de peur que de dégoût. Seul Tóti, le révérend chargé de préparer la jeune femme à sa fin prochaine, tente de la comprendre. Au fil des mois, Agnes raconte sa vérité, aussi terrible soit-elle à accepter. Mais la justice des hommes est en marche, et pourquoi Agnes réapprendrait-elle à vivre si c'est pour mourir ?
Inspiré d'une histoire vraie, A la grâce des hommes est un roman sur la vérité, celle que nous pensons connaître et celle à laquelle nous voulons croire.
La romancière nous offre un drame psychologique, où l'on assiste à l'évolution des caractères et des sentiments des personnages vis-à-vis de la condamnée. le roman est, en même temps, une peinture sociale de l'Islande des années 1820, avec ses paysages lourds, ses fermes de tourbe, le poids de la religion luthérienne et la lutte quotidienne pour survivre dans cet univers. Comme pour nous rappeler que son roman se fonde sur une réalité historique, Hannah Kent parsème le livre de brefs textes retrouvés dans les archives : lettres, compte-rendu d'auditions, décisions de justice.
Très beau roman
Inoubliable AGNES!
Cette islande du XIXème siècle, racontée par une jeune Australienne de talent, Hannah Kent, vaut le détour.
C'est un roman empoignant, féroce et injuste, sauvage et farouche.
Au gré des chapitres, on va mener l'enquête sur le double-crime commis par cette jeune servante en 1828. Avec la présence d'un jeune révérend qui, par ses confessions, est censé la ramener à Dieu, nous côtoyons de près ce pays pétri de religion, jusqu'à outrance.
L'issue fatale est connue, les ultimes pages n'en sont pas moins bouleversantes.
l'action se passe en 1825 dans la campagne irlandaise où les légendes sont courantes.
Nora se retrouve veuve, son mari est mort sous l'effort en creusant un fossé et malheureusement elle a déjà enterré quelques mois plus tôt sa fille . Elle doit donc maintenant s'occuper seule de son petit-fils infirme.
Qu'est-il arrivé à ce gamin qui, à l'âge de 2 ans marchait, parlait, souriait et respirait la santé alors que le gamin de 4 ans que lui a confié son gendre n'a que la peau sur les os, est infirme, ne parle plus, bave et crie jour et nuit.
Nora fait appel à Mary, une jeune servante, qui s'occupe de Michael comme s'il était son petit frère.
Mais dans la vallée, plus rien ne va. Les vaches ne donnent plus de lait, les poules ne pondent plus et une rumeur accuse Michael d'être le responsable de tous ces malheurs , il serait un " changing " - les fées auraient échangé un enfant bien portant contre ce petit être maladif.
Le médecin ne peut rien faire, le curé ne veut pas s'en mêler, la seule solution est de faire appel à Nance Roche, une vieille qui a le don, qui communique avec le peuple invisible et peut faire revenir ceux qui ont été enlevés.
Mais ce n'est pas sans danger ..........
Ce roman est inspiré d'un fait réel et nous fait vivre la vie de ces paysans qui ne comprenaient pas l'injustice de leur sort et comment ils finissaient le plus souvent victimes de leurs superstitions.
Pour un double meurtre commis en 1828 en Islande, Agnès Magnúsdóttir est condamnée à mort ainsi que ses deux complices. En attendant son exécution, elle est placée chez des fermiers qui ne la voient pas arriver d’un bon œil.
Résignée, Agnès accepte son sort et se confie à un jeune révérend. A travers ses récits on apprend la vie qu’elle a menée ainsi que les circonstances du double meurtre pour lesquels elle est accusée.
***
Inspiré de faits réels, Agnès Magnúsdóttir a vraiment existé et fut la dernière personne à être exécutée en Islande.
Une histoire où les amateurs d’action ne trouveront pas leur compte car l’auteure nous invite à vivre les derniers mois de la vie d’une jeune femme dans l’Islande du 18ème siècle. Autant dire que dans ces espaces immenses où se nichaient quelques fermes isolées la vie n’était pas des plus passionnantes… Les conditions de vie et les habitations étaient des plus rudimentaires et les habitants n’avaient pas d’autres choix que de mener une vie rythmée par les saisons, le climat et les travaux de la ferme.
Incandescentes
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À la grâce des hommes
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