Frédéric Alexandre Eberhardt est né à Genève sous le nom d'Eberhard. Touché comme nombre de ses contemporains par l'errance philosophique si caractéristique de la postmodernité, ses études vont de l'histoire de l'art et des civilisations ainsi que de l'anthropologie à l'école du Louvre de Paris, ...
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Frédéric Alexandre Eberhardt est né à Genève sous le nom d'Eberhard. Touché comme nombre de ses contemporains par l'errance philosophique si caractéristique de la postmodernité, ses études vont de l'histoire de l'art et des civilisations ainsi que de l'anthropologie à l'école du Louvre de Paris, à la théologie protestante de l'université de Genève, avant que d'avoir échoué sur les rivages de l'orthodoxie française (ITO Saint-Serge). Il débute cependant l'écriture de Ganymède lors de son passage remarqué au Collège Calvin à Genève, avec l'aide précieuse de Madame Ekaterina Gollnow, docteure en littérature française. C'est en toute conscience de la construction progressive de la culture «?gay?» au grand jour depuis l'abolition des normes pénales coercitives en la matière et de l'évolution des mentalités, que ce thème a été choisi : sujet mythologique central dans l'antique pédérastie grecque, il est de ces thèmes typiquement queers dont les motifs courent épars à travers les coulisses de la grande culture, sans jamais s'être avoués dans toute leur splendeur, et dans tout leur raffinement. Après des années de dandysme, de folie psychique et une terrible thérapie de conversion, ce texte écrit dans l'ivresse et sous les étoiles, avec ses peines de cur et sa mélancolie d'adolescent, rencontre enfin son public comme son imprimature.