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La beauté de la couverture de ce roman est comme un écrin qui contient un bijou.
Un panier acheté dans une boutique près du port. Quelque chose entre la doublure et le tressage, un message en anglais, l'encre est délavée, l'écriture enfantine : « Je m'appelle Santi, je viens de Bali, j'ai fabriqué ce sac en y mettant tout mon coeur, une partie de mon âme résidera avec vous désormais, s'il vous plaît, prenez-en soin. » Saskia se remet difficilement de sa rupture avec Mathias, plus rien ne la retient en France. Et si elle larguait les amarres, s'envoler vers l'Indonésie.
Je ne vous dévoilerai rien de plus sur l'intrigue ni sur les nombreux rebondissements, pour moi la richesse de ce roman se situe ailleurs. Florence Tholozan possède une qualité rare, l'art de la description. Elle réussit avec ses mots simples mais justes à plonger littéralement le lecteur dans l'Indonésie et plus particulièrement l'île de Bali. Un pays aux mille couleurs où les enfants sont sacrés.
C'est à un voyage magnifique auquel elle nous invite, une explosion de saveurs, de paysages, la faune, la flore, une splendeur insoupçonnée, la beauté des temples, les étals qui regorgent d'objets, la richesse des étoffes, les vendeurs ambulants de mets parfumés, le trafic routier qui n'obéit à aucune règle, les singes voleurs et la grâce des danseuses. Ici le temps est suspendu, le calme et la sérénité règnent, le pays où les enfants ont le sourire en permanence. Avec Saskia, nous partageons les coutumes, les croyances et les rituels où la force de l'esprit domine, le chamanisme qui fait communiquer votre âme avec l'univers.
Au bout du monde, nous allons faire de belles rencontres et lorsque le lecteur referme ce roman, tandis que le voyage se termine, quand la chrysalide est devenue papillon, on se sent différent, apaisé. Après « La Chinoise du tableau », son premier livre, Florence Tholozan nous délivre un second récit tout aussi brillant, sans aucun doute l'oeuvre d'une belle personne, lumineuse comme ses écrits. Un roman qui vous envoûte, qui laisse en vous une empreinte de douceur, de quiétude, d'équilibre.
Après ma première lecture pour le Prix des Auteurs Inconnus 2020 dans la catégorie de littérature noire, j’ai enchaîné avec ma première dans la catégorie de littérature blanche. Il s’agissait du roman « La chinoise du tableau » de Florence Tholozan.
Mélisende est professeure de chinois, Guillaume est architecte. Par un regard échangé, ils se sont trouvés comme deux âmes soeurs. Lors d’un vide-grenier, ils acquièrent un mystérieux tableau.
J’ai apprécié cette découverte en Chine, qui m’a permis de m’évader par l’intermédiaire de ma lecture. Tout en restant dans son fauteuil, le lecteur part en exploration de cette culture aux multiples traditions si différentes de la nôtre, aux multiples saveurs et fragrances. Les descriptions sont travaillées, même si elles peuvent sembler un peu parfois trop prolixes pour moi. On peut ressentir que l’auteure a vécu dans ce pays et qu’elle l’apprécie grandement.
Le choix qu’a fait l’auteure de consacrer ses différents chapitres aux travers des voix des protagonistes au fil de l’histoire et des époques, permet des rencontres plus intimistes. Au travers d’un seul tableau, c’est tout un univers qui se met en place par les personnages de Mélisende et de Guillaume.
Roman rempli de tendresse, il est écrit avec une plume fluide et facile à lire. Par contre, le côté un peu trop fleur bleue, selon moi, n’a hélas pas su me conquérir même si j’en suis certaine, il comblera bien d’autres lecteurs. Je pense que c’est surtout la période qui veut cela mais c’est aussi le risque que prennent les auteurs en présentant leur création dans un prix littéraire. Je me répète mais il ne s’agit que de mon humble avis personnel, je ne peux que vous conseiller de le lire afin de vous forger le vôtre.
La chinoise du tableau , livre que j'ai eu envie de lire dès que je l'ai vu apparaître... parce que le titre et la couverture me promettaient de l'exotisme et du mystère. Parce que la Chine me fascine.
Le prologue est tout de douceur asiatique, d'osmose avec un grand tout.
Paris 2001, Mélisende et Guillaume se croisent et instantanément ils savent qui sont faits pour s'aimer. C'est beau et j'imagine que c'est le rêve de beaucoup de monde, mais irréel selon moi, ou tellement rare... heureusement qu'il y a les romans pour nous faire rêver à l'impossible.
Mais rencontrer quelqu'un et avoir le sentiment de le connaître, ça c'est très troublant...
Et puis ils tombent sur un tableau, déconcertant et bouleversant...
On sent que Florence Tholozan connaît plus que bien son sujet, ou plutôt ses sujets que sont la Chine d'un côté, l'art pictural de l'autre ainsi que sa restauration.
J'avoue que concernant les détails sur les grands peintres classiques ainsi que sur la restauration de tableau, j'aurais bien aimé que ça soit un petit peu plus court.
De même que j'ai trouvé l'histoire plus dans le ressenti que dans l'action alors que j'aurais préféré l'inverse.
Cela dit, j'ai fait un beau voyage en Asie, avec une super guide qui nous parle de tous les aspects de la Chine : la langue et ses subtilités, la vie, l'architecture ainsi que la logique des constructions, des descriptions magnifiques des lieux que Mélisande et Guillaume visitent... et de fait une furieuse envie de partir là-bas.
J'ai trouvé dans ce roman l'ambiance éthérée et délicate de l'Asie que j'aime tant ! Il est de plus un magnifique cours d'Histoire chinoise.
La dernière partie, celle où on comprend tout, m'a tiré des larmes. Le moment où on se dit " et si c'était la réalité"... je me suis surprise à l'espérer autant qu'à la redouter, cette possibilité.
Une très belle histoire d'âmes sœurs et de voyage lointain, dans tous les sens du terme.
J'y ai souvent pensé à l'hypothèse qui nous est offerte là, et je me suis dit que si l'immortalité existe ça ne peut être que comme ça...
Il y a des livres qu'on aime un peu, d'autres davantage, certains nous plaisent moins et puis parfois au milieu de toutes nos lectures on découvre un bijou, plein de sérénité, de sagesse, de beauté, de douceur et d'amour.
Mélisende est professeure de chinois, Guillaume architecte, il a suffi d'un regard et les voilà aimanter par une puissance qui les dépasse.
Un vide-grenier, un tableau, une belle Chinoise en premier plan et en arrière-plan un couple âgé qui est leur réplique trait pour trait. le vieillard porte la même montre que Guillaume, un modèle unique hérité de son père, une coïncidence, pas sûre. Mélisende et Guillaume partent donc en Chine pour éclaircir le mystère de cette toile.
Florence Tholozan nous offre donc une plongée au coeur de la vie chinoise, de ses traditions, de sa culture tellement différente de la nôtre. Les entrailles du vieux Pékin, le labyrinthe de ses ruelles, Les Hutongs et ses habitations traditionnelles menacées par une urbanisation frénétique, et les beaux et reposants paysages de Yangshuo.
Florence Tholozan a séjourné en Chine, elle aime ce pays et ses habitants leurs gestes gracieux, leurs rituels, cela se sent. Elle s'appuie sur une sérieuse documentation pour nous entraîner dans cette belle histoire d'amour, un amour éternel transmis par Shushan, la passeuse d'offrandes.
Les premières pages sont sublimes d'une rare poésie, ensuite c'est à chacun de voir s'il accepte d'entrer dans cette histoire mystérieuse et merveilleuse où il est uniquement question d'âmes. Je pense que c'est un roman à lire au bon moment pour en apprécier toute la finesse, le moment où votre esprit est en paix avec le monde qui l'entoure. Prenez votre temps.
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