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Florence Chataignier

Florence Chataignier
Après avoir passé tous ses étés à Guéthary et vécu à New York, Florence Chataignier habite désormais à Paris avec son mari et ses quatre enfants. Elle est en charge de la production éditoriale des Rencontres du Papotin, émission diffusée sur France 2. Des gens comme il faut est son premier roman. Voir plus
Après avoir passé tous ses étés à Guéthary et vécu à New York, Florence Chataignier habite désormais à Paris avec son mari et ses quatre enfants. Elle est en charge de la production éditoriale des Rencontres du Papotin, émission diffusée sur France 2. Des gens comme il faut est son premier roman.

Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « Des gens comme il faut » de Florence Chataignier aux éditions Cherche Midi

    NATHALIE BULLAT sur Des gens comme il faut de Florence Chataignier

    Ma chronique : Une famille peut être un théâtre de dupes. Chercher des secrets enfouis au fond des armoires peut mener à d'infinies souffrances comme ouvrir un boîte de Pandore !
    Le père de Fleur vient de mourir. Elle décide alors de faire l'inventaire de la vie de ses parents. Dans sa cave,...
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    Ma chronique : Une famille peut être un théâtre de dupes. Chercher des secrets enfouis au fond des armoires peut mener à d'infinies souffrances comme ouvrir un boîte de Pandore !
    Le père de Fleur vient de mourir. Elle décide alors de faire l'inventaire de la vie de ses parents. Dans sa cave, les photos et lettres entassées dans des cartons révèlent les failles de cette famille trop parfaite. Elle reconstruit leur monde avant de tout perdre et aussi en espérant la vérité sur ce mariage d'apparence trompeuse. Elle tourne les pages, tente de comprendre, cherche, enrage ou sourit.
    Comme une digue qui cède, chaque lecture éveille des souvenirs : elle et sa sœur aînée, Nine, toujours soigneusement vêtues, passent leurs vacances sur la plage de Guétary à l'hôtel avec leurs parents si distingués. On suit chaque personnage de l'enfance à la vie adulte.
    Nine bohème, Fleur sérieuse. Jamais elles ne disent "papa- maman".
    Jean, le père est raffiné, cultivé, d'apparence extravagante. Madeleine, la mère issue d'un milieu modeste, complexée, paraît transparente. Elle est très belle et toujours mélancolique. Même dans les bras de ses amants, elle ne se dépare pas de son mal de vivre. Jean, derrière ses anxiétés, aime provoquer: plaisanteries grossières ou formules assassines envers son entourage.
    Ces deux-là ne sont pas heureux. Englués dans des souffrances passées, des blessures d'enfance, ils n'ont qu'une obsession : sauver les apparences, garder les secrets bien cachés.
    Car très vite on comprend que Jean est tourmenté par des penchants refoulés. Son entourage a des soupçons mais n'en parle jamais.
    C'est en chuchotant que l'autrice veut se rassurer sur les " fautes " de sa famille, les absoudre, les protéger, leur pardonner. Durant ses recherches dans sa cave, un arbre se dessine sur le mur, grandit chaque jour. Imagination ou réalité ?
    Mais chacun sait que l'arbre symbolise la vie en perpétuelle évolution..
    Roman très plaisant à lire.

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    Couverture du livre « Des gens comme il faut » de Florence Chataignier aux éditions Cherche Midi

    Cécile Dou sur Des gens comme il faut de Florence Chataignier

    Fleur est décidée, elle va chercher à faire du tri dans les affaires qu’elle a récupéré de chez son père, après sa mort. Elle les a entassés dans sa cave, et se décide à y consacrer un peu de temps pour se remémorer son enfance, sujet qu’elle cherche à éviter le plus possible. Pour ça, elle...
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    Fleur est décidée, elle va chercher à faire du tri dans les affaires qu’elle a récupéré de chez son père, après sa mort. Elle les a entassés dans sa cave, et se décide à y consacrer un peu de temps pour se remémorer son enfance, sujet qu’elle cherche à éviter le plus possible. Pour ça, elle s’enferme dans cette cave. L’autrice va nous emporter dans cette histoire en alternant 2 temporalités : celle de la découverte des photos ou des courriers dans cette cave de nos jours, et celle du passé de la famille, en partant de la jeunesse de ses parents.

    Les parents de Fleur se faisaient un devoir de maintenir l’image d’une famille parfaite, propre sur elle, ayant réussi dans la vie. Il faut à tout prix garder cette apparence : nous sommes « des gens comme il faut ». Mais l’histoire de cette famille est en réalité toxique. Le début du roman, assez marquant, résume d’ailleurs assez bien ce qu’a vécu Fleur et nous plonge directement dans le bain.

    L’expression « on ne lave pas son linge sale en public » est bien la devise de la famille. Personne autour d’eux ne prenait réellement conscience de ce qu’il se passait. Une fois la porte fermée, on ne peut pas savoir. Cette ambiance lourde et malgré tout assez sournoise et inexplicable en quelques mots, va rejaillir sur les 2 filles du couple qui vont chercher à maintenir la tête hors de l’eau pour ne pas s’imprégner totalement de leur mal-être. Le passé lourd de la mère et du père aurait pu leur faire prendre conscience de l’importance d’épargner leurs enfants des problèmes d’adulte. Mais en réalité, ils vont se renvoyer la balle entre eux deux, en s’aveuglant eux-mêmes, en ne prenant pas conscience de ce qu’ils faisaient subir à leurs enfants.

    L’autrice va nous imprégner de cette histoire, qui s’apparente a priori à son histoire personnelle. En tant qu’adulte, elle a encore du mal à se replonger dans ce passé, qui lui a finalement échappé. Elle est devenue rapidement, par la force des choses, plus mature que ce qu’on attendait à son âge. L’autrice a réussi à nous expliquer tout cela : les apparences sont souvent trompeuses.

    En bref, j’ai bien aimé cette lecture, dans laquelle l’écriture fine et fluide de l’autrice nous entraîne jusqu’à la dernière page. L’alternance passé/présent souvent utilisé dans les romans contemporains ne pouvait que me plaire. Une belle réussite malgré des passages qui m’ont un peu perdu, notamment la métaphore de l’arbre dans la cave. A lire !

    Je remercie les éditions du Cherche-midi pour cette lecture.

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    Couverture du livre « Des gens comme il faut » de Florence Chataignier aux éditions Cherche Midi

    Lison CARPENTIER sur Des gens comme il faut de Florence Chataignier

    Roman autobiographique, Des gens comme il faut témoigne de l’enfance de l’auteure, dans une famille que l’on qualifie de façon populaire comme étant « bien sous tout rapport » mais qui sous les apparences trompeuses se révèle dysfonctionnelle. Dans les années 80, Fleur et Nine, 9 et 7 ans,...
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    Roman autobiographique, Des gens comme il faut témoigne de l’enfance de l’auteure, dans une famille que l’on qualifie de façon populaire comme étant « bien sous tout rapport » mais qui sous les apparences trompeuses se révèle dysfonctionnelle. Dans les années 80, Fleur et Nine, 9 et 7 ans, grandissent dans un milieu bourgeois, catholique pratiquant de Garches, banlieue parisienne. Après le décès de son père, dans l’atmosphère ténébreuse d’une cave d’immeuble, Florence Chataigner déterre les souvenirs empoussiérés, entassés dans des cartons : photographies, lettres, journaux, objets personnels lui rappelant ses parents et l’ambiance familiale pesante.

    « Ma soeur et moi avons poussé dans la vase avec peu de lumière autour » : une mère qualifiée de « réglementaire », qui tient son rôle à la perfection, pour faire face aux facéties de son époux. Leur histoire romantique nait à Guethary, au pays basque, devenu par la suite lieu de vilégiature habituel de la famille. Leur amour parfait s’étiole rapidement : Jean tendrement épris de Madeleine, ne résiste pas à ses tendances homosexuelles. Une nature contrariée et une catastrophe familiale inexorable. Madeleine sombre dans la dépression, Jean dans la culpabilité et les deux soeurs qui émergent d’ une adolescence chaotique prennent des directions opposées : bohéme pour l’une, stricte et « réglementaire » également pour l’autre qui se sent dans l’obligation de veiller sur sa propre mère.

    Au fond de cette cave, Florence entrevoit ce qu’était la réalité familiale, elle comprend ce qui au fur et à mesure des années a conduit sa famille à la catastrophe. Un secret de polichinelle, qui comme tous les secrets explose un jour ou l’autre et cause des dégâts irrémédiables. Durant les heures passées à fouiller les cartons et à extirper les souvenirs enfouis, Fleur imagine un arbre pousser le long d’un mur de la cave, symbole de la complexité de sa famille, et dont les ramifications se déploient comme autant de soucis rencontrés durant l’enfance. Ce livre est pour son auteure un témoignage nécessaire à la résilience et qui semble la guider vers la liberté. Un roman intime, courageux, qui dresse un portrait sans fard d’un certain milieu social.

    Je remercie les Editions du Cherche-Midi pour ce partenariat.

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    Couverture du livre « Des gens comme il faut » de Florence Chataignier aux éditions Cherche Midi

    emilie77400 sur Des gens comme il faut de Florence Chataignier

    Des gens comme il faut c'est avant tout l'histoire d'une famille, d'une famille dont il ne faudrait pas gratter le vernis...
    On vous l'a déjà dit pourtant, les apparences sont trompeuses et cette histoire en est le parfait exemple.
    Après le décès de son père, Fleur décide de descendre à la...
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    Des gens comme il faut c'est avant tout l'histoire d'une famille, d'une famille dont il ne faudrait pas gratter le vernis...
    On vous l'a déjà dit pourtant, les apparences sont trompeuses et cette histoire en est le parfait exemple.
    Après le décès de son père, Fleur décide de descendre à la cave afin de réaliser un tri. C'est donc une incursion dans ses propres souvenirs mais également dans ceux de ses parents et grands-parents que nous allons faire ici. Ainsi, au gré de ses découvertes nous allons retracer l'histoire de cette famille. Pour le meilleur et pour le pire.
    Car au delà des sourires figés sur la pellicule se cachent de lourds secrets. Il y a Jean, le père, dont les préférences sexuelles s'orientent vers les TRES jeunes hommes... Il y a également Madeleine, la mère, qui porte la tristesse de ce mariage d'amour mais non charnel et qui ira se consoler dans de nombreux autres bras. Pour finir il y a Nine et Fleur, les 2 filles issues de cette union, l'une portée aux nues par ce père dysfonctionnel tandis que l'on reprochera à l'autre toute sa vie de ne pas avoir été un garçon, de ne pas avoir été assez belle... 2 sœurs diamétralement opposées qui porteront le fardeau de cette vie d'apparences de manières tout à fait différentes.

    J'ai vraiment apprécié ce roman dont j'ai été très sensible à l'écriture. Il y a beaucoup d'émotions qui se dégagent de ces pages. Je ne sais pas si c'est un roman autobiographique ou quoi mais on pourrait penser que c'est du vécu tellement ce qui ressort de l'écriture de Florence Chataignier semble juste. Pas de fioritures, juste de l'émotion.
    Bon, je dois cependant dire que je suis passée à côté de cette histoire avec l'arbre (ceux qui l'on lu comprendront), j'ai hélas un côté très terre à terre. Je vois a peu près la symbolique mais la conclusion de cette "manifestation" m'a laissée quelque peu dubitative.

    Une belle découverte tout de même!

Bibliographie de Florence Chataignier (1)

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