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Eve Guerra

Eve Guerra

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Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Rapatriement » de Eve Guerra aux éditions Grasset

    RIVERA sur Rapatriement de Eve Guerra

    Il est toujours trop tôt quand on perd un proche. On n'est jamais prêt. Comment gérer les conflits avec ses parents ? Comment gérer sa vie quand on n'a pas appris les bases, les valeurs, aux cotés de sa mère et de son père ? Annabella, jeune va apprendre, car des gens, des proches vont lui...
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    Il est toujours trop tôt quand on perd un proche. On n'est jamais prêt. Comment gérer les conflits avec ses parents ? Comment gérer sa vie quand on n'a pas appris les bases, les valeurs, aux cotés de sa mère et de son père ? Annabella, jeune va apprendre, car des gens, des proches vont lui tendre la main. Annabella va trouver l'énergie pour son combat. Heureusement, seul l'amour règne.

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    Couverture du livre « Rapatriement » de Eve Guerra aux éditions Grasset

    Regine Zephirine sur Rapatriement de Eve Guerra

    L’héroïne, Annabella Morelli, étudiante à Lyon, apprend la mort de son père dans un accident sur un chantier au Cameroun. Les conditions de sa mort ne sont pas très claires, et la société qui l’employait ne veut pas payer pour le rapatriement du corps en Charente-Maritime d’où la famille est...
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    L’héroïne, Annabella Morelli, étudiante à Lyon, apprend la mort de son père dans un accident sur un chantier au Cameroun. Les conditions de sa mort ne sont pas très claires, et la société qui l’employait ne veut pas payer pour le rapatriement du corps en Charente-Maritime d’où la famille est originaire.
    Dès les premières pages, on découvre une jeune fille déboussolée, qui ne sait comment récupérer le corps de son père, ce père avec lequel elle avait coupé les ponts, fuyant ses mensonges, sa folie alcoolique et sa jalousie.

    « et l’herbe a déchiré l’asphalte
    Rendant mon père fou d’alcool, de solitude
    Ou bien c’était que le vin de palme
    Plus fort lorsqu’il est laissé au soleil
    Attaquait ses nerfs
    Mon père les yeux rouges maintenant. »

    Annabella se débat, elle est assaillie par ses souvenirs d’enfance au Congo-Brazzaville puis au Gabon lorsque la guerre civile a éclaté en 1998. Elle se souvient de cette vie libre et insouciante, de l’amour de son père et de ses excès, ses colères qui ont poussé sa jeune épouse africaine à le quitter. Annabella a perdu cette mère congolaise, une mère enfant et elle a choisi l’amour exclusif du père
    « - Annabella ma fille, tu dois comprendre, dès aujourd’hui, que personne ne t’aimera jamais comme moi je t’aime. »
    La dépression a suivi le départ de la mère. Beaucoup plus tard, elle finit par s’éloigner de ce père exclusif. Que reste-t-il de tout cela ? Et que représente cette famille de France, la tante et l’oncle Morelli, qui n’ont pas l’argent pour faire rapatrier le corps. Ils sont confrontés aux complexités juridiques et à la corruption qui règne en Afrique. L’histoire de la mort accidentelle varie et la dernière compagne du père a disparu dans la nature. A qui peuvent-ils faire confiance pour connaitre la vérité ?

    Le texte est très morcelé, tout comme l’est Annabella, tiraillée entre ses souvenirs d’Afrique, sa vie étudiante sans le sou et son avenir d’enseignante. Tout comme son père, elle s’arrange avec la vérité, fuit les responsabilités.
    L’histoire est celle d’un drame, celui d’un deuil, celui d’une liberté et de l’innocence perdues. Cette quête va forcer Annabella à regarder la vérité en face et se décider enfin à vivre sa propre vie.

    Dans ce premier roman aux accents autobiographiques, l’auteure a su raconter avec une plume sensible et rude cette dualité entre deux cultures, entre le père et la mère, entre une vie libre et bohème et l’avenir professionnel. On suit les renoncements et les révoltes d’Annabella et on ressent de l’empathie pour cette jeune femme disloquée.
    « Rapatriement » et un roman d’apprentissage émouvant.

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    Couverture du livre « Rapatriement » de Eve Guerra aux éditions Grasset

    Chantal YVENOU sur Rapatriement de Eve Guerra

    Alors qu’elle apprend le décès de son père, Annabella se voit dans l’obligation de faire un arrêt sur image de son parcours. Étudiante un peu pommée, accumulant les dettes depuis que les mandats paternels n’arrivent plus, la relation qu’elle vit avec Gabriel se dégrade : rien ne va plus et la...
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    Alors qu’elle apprend le décès de son père, Annabella se voit dans l’obligation de faire un arrêt sur image de son parcours. Étudiante un peu pommée, accumulant les dettes depuis que les mandats paternels n’arrivent plus, la relation qu’elle vit avec Gabriel se dégrade : rien ne va plus et la disparition soudaine du père ne fait qu’ajouter une pierre de plus à cet édifice bancal.

    Les souvenirs reviennent, et avec eux l’évocation de l’enfance en Afrique, du départ de sa mère et de la relation de son père avec une compagne plus jeune. L’histoire se double d’un mystère : les conditions de la mort du père ne sont pas claires, et sa vie semblait évoluer en eaux troubles.

    Les révélations soudaines mettent en lumière une autre image du père, suscitant des sentiments contradictoires, entre colère et nostalgie. Ce qui ne la tue pas la rendra t-elle plus forte ?

    L’écriture reflète l’état d’esprit et le chaos qui règne dans l’esprit de la jeune femme. Invoquant la poésie et la littérature comme remède au désarroi intérieur, le récit peut apparaitre confus, mais la cohérence est là, en résonance avec le tourment ressenti.

    Premier roman en partie autobiographique, avec un vrai travail sur la langue.

    216 pages Grasset 31 janvier 2024

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    Couverture du livre « Rapatriement » de Eve Guerra aux éditions Grasset

    Kryan sur Rapatriement de Eve Guerra

    "On n'oublie jamais la voix du père : c'est un bruit perpétuellement cousu au cœur. J'ai posé mes joues sur le sol pour refroidir ma tête gonflée de bruits, et il m'a semblé que tout mon corps se déchirait dans ma poitrine."

    La lumière du jardin, les livres jetés sur la table, l'arrondi d'un...
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    "On n'oublie jamais la voix du père : c'est un bruit perpétuellement cousu au cœur. J'ai posé mes joues sur le sol pour refroidir ma tête gonflée de bruits, et il m'a semblé que tout mon corps se déchirait dans ma poitrine."

    La lumière du jardin, les livres jetés sur la table, l'arrondi d'un crayon, de toute urgence, le pont émeraude, être absente du monde, un immeuble orange, une arrogance certaine, des murs gris décrépis, la saison sèche, les pièces de monnaie économisées, des serpents de terre, brasser du vent, un verre d'eau et du silence, un sac de nœuds, un départ discret le soir, rouge de boue, l'exploitation du manganèse, un toast au saumon, la folie qui éclate, une allée de gravier, la fascination pour une vie étrange, l'odeur du pain et du karité, une colère d'ivrogne, les cadeaux de Noël, des éclats de rires, un regard bleu vert, un petit carnet, une voix d'orage, le fauteuil de mamie, la main dans la poussière, une procédure nécessaire, un chemin d'ombres...

    Un très grand merci à Lecteurs.com, et aux Éditions Grasset (avec des collections pleines de richesses littéraires) pour ce premier roman primé, prenant, secret, vulnérable de Ève Guerra sur cette mort symbolique et réelle et sur ces conséquences.

    Être écrivain.
    Être libre.
    Ne rien devoir à personne.
    Préférer la fiction à la vie elle-même.
    Être parfois abandonnée par les mots.
    Être incapable de dire la vérité.
    Se sentir inconsolable pour toujours.

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