Entretien avec Brigitte Kernel : "Il faut qu'un livre fasse réfléchir"
Entretien avec Brigitte Kernel : "Il faut qu'un livre fasse réfléchir"
La Revue de Presse littéraire de mars 2016
Mon premier sera son dernier. Je découvre Hemingway avec cette première oeuvre et je suis remué.
L'histoire d'un pêcheur à la dérive, guidé par un Marlin gigantesque. Une lutte presque sans fin. Il déteste sa main gauche et passe son temps à se demander ce qu'est un ergot osseux. Ce bon vieux Santiago est touchant et bouleversant.
Je crois avoir aimé Hemingway avec ce livre, hâte de lire les autres.
Harry ne se débrouille pas trop mal avec son bateau de pêche. Il réussit à nourrir sa famille, contrairement à beaucoup d'autres qui crèvent de faim. Puis, un jour, tout dérape. Harry se voit dans l'obligation de trafiquer entre la Floride et Cuba. Alcool, passage d'émigrés... Et cela ne tourne pas toujours bien pour lui.
Les techniques de pêche et de navigation me laissant indifférente, je me suis terriblement ennuyée.
Plusieurs fois, l'auteur s'est écarté du personnage principal pour nous relater la vie de familles plus aisées, mais pas plus heureuses. On change aussi de narrateur. C'était à mon avis sans grand intérêt.
Il y a aussi toute la misère humaine qui est représentée par de nombreux dialogues. Ca ne vole donc pas haut en terme de littérature... J'avais l'impression de lire du Steinbeck raté.
Je suis quand même allée jusqu'au bout...
Hemingway n'a pas écrit que des romans.
L'intérêt de ce tout petit livre est d'être bilingue et donc de garder le rythme et la musicalité de la "V.O." et de donner une traduction (lorsque besoin) pour la compréhension ... mais en perdant cet essence de la poésie du rythme et des rimes.
Les poèmes repris ici sont courts, ramassés, illustrant des instants, des situations ... La poésie est plutot sèche, directe ...
Harry ne se débrouille pas trop mal avec son bateau de pêche. Il réussit à nourrir sa famille, contrairement à beaucoup d'autres qui crèvent de faim. Puis, un jour, tout dérape. Harry se voit dans l'obligation de trafiquer entre la Floride et Cuba. Alcool, passage d'émigrés... Et cela ne tourne pas toujours bien pour lui.
Les techniques de pêche et de navigation me laissant indifférente, je me suis terriblement ennuyée.
Plusieurs fois, l'auteur s'est écarté du personnage principal pour nous relater la vie de familles plus aisées, mais pas plus heureuses. On change aussi de narrateur. C'était à mon avis sans grand intérêt.
Il y a aussi toute la misère humaine qui est représentée par de nombreux dialogues. Ca ne vole donc pas haut en terme de littérature... J'avais l'impression de lire du Steinbeck raté.
Je suis quand même allée jusqu'au bout...
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