Emilie Ducrot

Adoptée en 1988, Émilie Ducrot, prénommée à la naissance Surangie, fait partie des 11 000 enfants volés au Sri Lanka. Elle a grandi au Puy-en-Velay avant de partir pour la Réunion, à l'âge de 10 ans. À 19 ans, elle intègre la Star Academy (saison 4), où elle marquera ses camarades comme le public par ses frasques et ses scandales. Mise au ban par la production, elle sombre peu à peu dans la dépression (et les excès), avant de rencontrer Matthieu, avec qui elle se marie et a deux enfants. Elle est retournée au Sri Lanka sur les traces de ses parents génétiques. Aujourd'hui, elle réside à la Réunion avec sa famille, et y a fondé l'association Les enfants du Ceylan, qui vient en aide aux mères et orphelins du Sri Lanka. Parallèlement, elle tente de réunir des artistes pour monter un cabaret.

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Couverture du livre « Les larmes de l'éléphant ; victime d'un trafic d'enfants » de Emilie Ducrot et Peggy-Loup Garbal aux éditions Archipel

Miss Wonder sur Les larmes de l'éléphant ; victime d'un trafic d'enfants de Emilie Ducrot - Peggy-Loup Garbal

Je remercie les éditions L'Archipel de m'avoir fait découvrir le récit d'Emilie Ducrot, ancienne candidate de la Star Academy. Bien qu'elle revienne sur sa carrière musicale, ceci n'est pas le thème principal du livre 'Les larmes de l'éléphant'. L'autrice souhaite ici aborder le sujet des enfants volés du Sri Lanka. Ayant été adoptée, elle s'est rendue compte qu'elle fait partie de ces enfants.

Je n'ai personnellement pas suivi l'émission Star Academy et je n'avais donc jamais entendu parler d'Emilie Ducrot. C'est donc avec un regard naïf que j'ai découvert ses frasques dans cette émission, dues à sa jeunesse. Alors que je pensais que tout le livre allait traiter du vol d'enfants adoptés, cette partie n'arrive que tardivement, bien qu'elle soit présente en trame de fond. Et étonnamment, alors qu'il s'agissait du sujet qui initialement m'intéressait le plus, c'est la partie qui m'a le plus ennuyé. Il est vrai que je m'attendais à ce que l'autrice retrouve ses parents natifs, mais pas du tout ! Elle n'a malheureusement même pas encore eu l'argent nécessaire pour commencer son enquête sur place, au Sri Lanka, ce qui traduit la difficulté d'une telle entreprise. Cela est aussi frustrant pour le lecteur que cela doit l'être pour l'autrice. Enfin, j'ai personnellement trouvé que l'autrice était particulièrement dure avec ses parents adoptifs, qui ne sont en rien fautifs de toute cette situation puisqu'ils se sont fait avoir. Elle ne les cite par exemple pas dans les remerciements alors qu'elle idéalise cette mère à qui on l'a volé, ce que je peux comprendre, mais l'un n'empêche pas l'autre. Ils n'apparaissent que peu dans cet ouvrage bien qu'ils la "sauvent" de situations compliquées à plusieurs reprises et qu'ils se montrent toujours compréhensifs à son égard.

Je ne souhaite à personne de découvrir une telle supercherie sur ses origines, mais ce livre, dont le sujet m'intéressait pourtant beaucoup, n'a pas su me convaincre. Les goûts et les couleurs...

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