Elisabeth Deshayes, issue d'une famille qui a produit nombre de peintres connus, est née à Alger en 1947. C'est à Millau, charmante petite ville en Rouergue, qu'elle se découvre, au milieu de ses cousins, un amour pour la campagne. A 18 ans, à Saint-Chamond, elle se lie d'amitié avec un poète arm...
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Elisabeth Deshayes, issue d'une famille qui a produit nombre de peintres connus, est née à Alger en 1947. C'est à Millau, charmante petite ville en Rouergue, qu'elle se découvre, au milieu de ses cousins, un amour pour la campagne. A 18 ans, à Saint-Chamond, elle se lie d'amitié avec un poète arménien qui l'encourage à écrire : mais il est encore trop tôt. Elle se met alors à peindre et oublie l'écriture. A trente ans, elle commence des études d'espagnol à l'université, et entre à la mairie de Saint-Etienne. C'est seulement après le départ de la dernière de ses trois filles qu'elle attrape réellement le virus de l'écriture. A cinquante deux ans, plus forte et plus sereine, elle commence son premier ouvrage, Clairs et obscurs, composé de poèmes qui demanderont des années de travaux et compose sa première nouvelle, Sombre gaîté, qui sera récompensée du prix de la bibliothèque de Saint-Étienne aux Babets d'Or d'octobre 1999, et, dans la foulée, par le prix de la nouvelle au salon des Poètes de Lyon. Elle écrit aussi trois pièces de théâtre, dont l'une, Rue Soleillet, à la suite d'une lecture publique, a fait l'objet d'un article extrêmement élogieux. Installée à Sète depuis 4 ans, elle a terminé ses Délires de la drôlerie ordinaire titre clin d'½il à Bukowski, et a obtenu en 2009 le prix du recueil de Marseille et de la vallée de l'Huveaune. Elle prépare actuellement une exposition de peinture.