Eleanor Herman, d'une plume totalement maîtrisée propose au lecteur un magnifique roman, mêlant Histoire et Fantasy. Une fois le lecteur entré dans cet univers, il va être happer par les évènements qui se succèdent les uns après les autres à une vitesse folle. Il faut dire que c'est aisé vu la...
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Eleanor Herman, d'une plume totalement maîtrisée propose au lecteur un magnifique roman, mêlant Histoire et Fantasy. Une fois le lecteur entré dans cet univers, il va être happer par les évènements qui se succèdent les uns après les autres à une vitesse folle. Il faut dire que c'est aisé vu la quantité impressionnante de personnages.
Au début, c'est comme lorsque l'on met la tête sous l'eau, on a l'impression que l'on va suffoqué mais finalement tout se passe bien, et on admire la vision aquatique. Dans "Le sang des Dieux et des rois", le lecteur aura un court instant, l'impression de se perdre au coeur de tous ces personnages, mais progressivement les liens se tissent, l'empathie se crée, et une bribe de trame se dessine, qui attire le regard et guide le lecteur au fil des pages.
L'auteur au travers de cette multitude, offre ainsi au lecteur, en vue d'ensemble de son univers, aussi bien chez le petit peuple, que chez les grands de ce monde. Et pour grand, il en est un qui prend beaucoup de place dans ce récit, c'est Alexandre le Grand, futur conquérant du monde. En parallèle il y a Katerina, qui est investie d'une mission et d'un pouvoir pour le moins délicats à gérer. Il y a aussi Jacob, l'ami d'enfance de Kat; et Zofia, la promise d'Alexandre. Chacun mène sa quête, suit sa voie, et forge sa destinée en faisant ce qu'il croit être juste.
Eleanor Herman, gère avec aisance tout son petit monde, mais également la cadence des révélations et celle des destinées, telle une des trois Parques. La transition entre les chapitres est fluide, les personnages secondaires ont une réelle fonction dans l'évolution de l'intrigue. L'alternance des points de vue, donne un rythme soutenu à l'histoire, ce qui fait que le lecteur est entraîné, et tourne les pages sans les voir défiler. (...)