Avec beaucoup de justesse, Alexandre nous livre son histoire familiale et la perte d'un enfant. Confronté avec son épouse et son fils aîné, Lucas, à la mort subite du nourrisson, il partage une épreuve marquée par une véritable force et une générosité consciente et sublimée.
J'ai été touchée par la transparence et la sensibilité qui émanent de son écriture. Sans tabou, il évoque un parcours jalonné d'obstacles, mais ô combien résilient. Les liens de cette famille sont intimement soudés et indéfectibles, à travers des rituels et des symboles qui leur permettent d'intégrer et d'avancer avec gratitude.
J'ai aimé leurs valeurs, la profondeur de leurs réflexions, et ce qu'ils transmettent. Alexandre donne une dimension importante et libératrice à la place du deuil paternel, mais aussi à celle de la fratrie.
Parce que la perte est immense, le chagrin partagé, la mémoire, elle, est infinie, lumineuse et réunie. Le petit Albin, où qu'il soit, doit être fier de faire partie de cette famille exceptionnelle.
Nota Bene :
Dans les premières années de mon expérience d'assistante maternelle, j'avais toujours en tête le risque tragique et inexpliqué de la mort subite du nourrisson. Je me disais souvent que si cela arrivait sous mon toit, je ne me le pardonnerais jamais. Coralie et Alexandre, sachez qu'avec votre attitude empathique et bienveillante, j'ai pu me sentir comprise et entourée. Merci à vous !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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