Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Une délicieuse histoire avec un texte ciselé. Une fantaisie, un bonbon littéraire où se mêlent émotion, rire et tendresse.
Un livre qui entre dans ma bibliothèque idéale.
Lorsque Claire vient au monde, avec quelques doigts « clandestins »en plus (« quatre paires rabougries) , le verdict des médecins est sans appel : elle ne vivra pas.
Bien des années après cette pseudo-vérité assénée par un généticien, Claire est toujours là.
Damien , son frère aîné, lui prête sa plume tout au long de ce récit aussi solaire que bouleversant, aussi poétique que délicieux, aussi tendre qu’émouvant. Il va donc devenir Claire de Plume, déroulant sur le papier son enfance, son adolescence, ses joies, ses peines, et par-dessus-tout sa formidable soif de vivre, même à contre- courant, lui donnant une parole dont elle a été trop souvent privée.
« Sous mon écorce coule une sève fantasque qui me fait fleurir à contre-saison ».
La différence et le handicap sont au cœur de ce récit, mais pas que... On y cueille les fruits de ce fleurissement, et on les savoure.
C’est aussi l’histoire d’un amour profond, celui d’une famille unie autour de cette enfant pas comme les autres.
C’est enfin, une formidable leçon de Vie, une ode à la tolérance, un récit initiatique adressé au propre fils de Damien, Adrien.
Au-delà du décompte chromosomique, de la stigmatisation de ceux qui n’ont rien compris, au-delà des différences, il y a une âme à l’aura étincelante. Il y a Claire.
Etant moi-même très sensible au thème du handicap, et ayant énormément appris des enfants autistes dont je m’occupe professionnellement, je ne peux que refermer ces 153 pages d’Amour avec le cœur chaviré. Chaviré d’émotions, chaviré d’admiration, chaviré de révolte.
Je remercie vivement les Editions Héloïse d’Ormesson, dénicheurs de pépites, pour cette merveilleuse découverte ! Enorme coup de cœur, que je recommande vivement bien sûr !!
« Souhaiter la rose ne fait pas la rose. Pour fonder la rose, il faut semer, irriguer, tailler, éclairer, et la rose est la conséquence de tous ces gestes »
C’est un conte, une fable poétique que nous présente là Damien Luce ,le frère De … Ronan.Jeanne petite fille pas très belle et triste ;
En perpétuel manque d’affection, enfermée dans sa chambre, elle s’invente des histoires. Jusqu’au jour où, le soir d’une représentation d’Aïda, elle a la visite d’un sdf, cambrioleur à la petite semaine. Pas fâché par cette visite elle le baptise Paulin, Apollinaire c’était trop long. Très vite elle se l’accapare, tente de l’éduquer, lui explique les ficelles du gentleman cambrioleur. Paulin devenu Chambrioleur, quand tout bascule, ensemble ils construisent une nouvelle vie d’errance et d’aventures parisiennes.
Fiction ou réalité ; rêve d’enfant ou imagination débordante, ces limites invisibles sans cesse dépassées en font un roman original à l’écriture simple et lumineuse.
Un livre touchant, bourré de bons sentiments. Un bon moment de lecture.
Jeanne, 10 ans, s’ennuie dans son immense appartement. Ni frère, ni sœur, ni amis, des parents fantômes… Pour passer le temps, elle s’invente des histoires et tue des oiseaux. Un soir, un cambrioleur débutant fait irruption dans sa chambre. Jeanne décide d’en faire son ami, son mari, son compagnon de fugue.
Très facile d’accès, l’écriture de Damien Luce flirte en permanence avec la poésie. Ses mots sont pleins d’images et de musicalité, ses dialogues facétieux. Le roman, qui flirte avec le conte et la fable, se lit très vite, le rythme est soutenu, on ne s’ennuie pas une seule seconde.
Elle est bien gentille, bien mignonne, cette petite Jeanne. On comprend sa solitude de beaux quartiers, son besoin de s’inventer des amis imaginaires. On comprend même sa fugue, et sa plongée dans la Seine. Mais qu’une petite fille de 10 ans erre cinq semaines durant dans les rues de Paris sans être interceptée, qu’on la laisse partir du commissariat où elle est reçue, qu’elle tue plusieurs enfants… J’ai trouvé cela un peu gros. Jeanne ne m’a pas attendrie, parce que, peut-être volontairement, Damien Luce ne l’a pas faite touchante. Si j’ai marché, si j’ai aimé le rythme, la très jolie plume de l’auteur, les pensées de Jeanne lorsqu’elle s’adresse au commissaire - encore un pur produit de son imagination -, j’ai cherché la morale, et je peine à trouver ce qu’il faut retenir de ce Chambrioleur. J’aurais aimé qu’une telle prose poétique soit mise au service d’une histoire soit plus plausible, soit au contraire plus fantastique que ce tiède mélange.
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