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Je connais Connie Glynn par sa chaine youtube Noodlerella dont j'adore regarder les vlogs Disney, alors quand j'ai vu qu'elle avait sortie un livre j'étais très curieuse de le découvrir. J'ai trouvé ce premier tome mignon, j'aurais adoré le lire plus jeune, mais il ne m'a pas marqué plus que cela.
Dès les premiers chapitres on est obligé de faire un parallèle avec beaucoup d'autres oeuvres. Harry Potter, Disney... l'auteure s'inspire de la pop culture et fait de nombreuses références tout au long du livre. Le lecteur est en endroit connu (l'école reprend beaucoup de codes et le rythme de Poudlard et on reconnait beaucoup Cendrillon en Lottie, l'héroïne de l'histoire) et pourtant Connie Glynn réussit à surprendre en introduisant le royaume de Maradova et les pratiques secrètes des aristocrates que va devoir côtoyer Lottie. J'ai trouvé que le mélange école-princesse-action marchait plutôt bien.
Mais plusieurs choses n'allaient pas dans ce livre. Le plus gros point noir selon moi est le fait que les personnages n'ont que 13 ans, car ils ne se comportent pas du tout comme des enfants de cet âge. Il y a des scènes très romantiques. Elles sont mignonnes, mais on sent que Lottie se cherche, j'ai trouvé qu'il y avait même parfois de la romance entre elle et sa camarade Ellie (ce que j'ai adoré !) mais je les trouve un peu jeunes pour ça.
J'ai également trouvé le style d'écriture un peu "forcé". On sent que Connie Glynn a bossé sur son texte, qu'elle a voulu bien faire, mais peut-être un peu trop...
Et puis il y a surtout de gros déséquilibres tout au long du récit. Je me suis beaucoup ennuyée au début, l'histoire et les relations entre les personnages ont du mal à se mettre en place car cela part dans tous les sens. Mais une fois que Lottie a été introduite chez les parents d'Ellie, tout s'accélère.
Lottie est un personnage très approfondi mais elle fait complètement de l'ombre aux autres et je trouve cela bien dommage. C'est pourtant un petit exploit en soi car face à tous ces princes et princesses Lottie est quelqu'un de très banal. Mais j'aurais aimé par exemple réussir à mieux comprendre Ellie que je vois toujours encore comme une grosse capricieuse.
Pour un premier roman qui s'adresse à de jeunes lecteurs je l'ai trouvé plutôt surprenant et sympathique mais je n'ai pas été autant transportée que ce que j'attendais. J'aurais adoré le lire plus jeune mais ce n'est clairement plus le genre de livre qui m'intéresse aujourd'hui.
Au Royaume de Maradova, la fille du roi Alexander Wolfson refuse d’intégrer Aston Court. Du haut de ses quatorze ans, Eleanor Prudence Wolfson a décidé d’étudier à Rosewood Hall, en Angleterre … Après une courte querelle avec son père, elle finira par obtenir gain de cause et s’y rendra « incognito », sous l’identité de Ellie Wolf …
À St Ives, au 12 Bethesda Hill (dans le sud de l’Angleterre) Charlotte Pumpkin (Lottie) vit modestement avec sa fort peu chaleureuse belle-mère. Grâce à une providentielle bourse, Lottie va pouvoir également réaliser son rêve : devenir une élève de Rosewood Hall !
La première tente de fuir ses futures obligations monarchiques. La seconde donnerait beaucoup pour être une vraie princesse … Le hasard va les réunir dans la même chambre (221) du pensionnat. En cette nouvelle rentrée scolaire, les adolescentes vont faire la connaissance de Binah, Anastasia, Raphaël, Lola et Micky (les jumeaux) et vivre de bien surprenantes aventures …
Dans l’ensemble, ce premier opus est relativement agréable à lire, et plaira à des lectrices de 9 à 12 ans environ. Cette histoire ressemble – à mon humble avis – un peu trop (par certains détails : maisons aux noms différents, professeurs atypiques, etc …) à la trame de la remarquable série des « Harry Potter » ! Si ce volet est plutôt « divertissant » (pour des pré-adolescentes uniquement : c’est particulièrement « girly ») j’ai un peu de mal à imaginer que l’intrigue puisse passionner des jeunes filles âgées de quatorze ans …
Je n’ai pas vraiment retrouvé le charme présent à chaque instant, dans la lecture des « magiques » aventures de nos petits sorciers de Poudlard … Pas plus que la qualité d’écriture et de style de J.K. Rowling …
Avis mitigé donc, sans que ce soit – toutefois – une totale déception …
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