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Christophe Tison

Christophe Tison
Christophe Tison a déjà publié deux récits autobiographiques bestseller : Il m'aimait (Grasset, 2004) et Résurrection (Grasset, 2008). Avec LSD - La nuit dont je ne suis jamais sorti, il raconte pour la première fois son secret le plus intime.

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Le choix de Suzanne » de Christophe Tison aux éditions Gallimard

    Fanfan La Tulipe sur Le choix de Suzanne de Christophe Tison

    Lors d'une rando en montagne qui tourne mal, Suzanne doit faire face à un choix cornélien : couper la corde qui retient son mari suspendu au-dessus du vide, ou couper celle de son amant secret. L'un des deux mourra, elle et l'autre seront sauvés. Un dilemme inhumain qui interroge, un texte...
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    Lors d'une rando en montagne qui tourne mal, Suzanne doit faire face à un choix cornélien : couper la corde qui retient son mari suspendu au-dessus du vide, ou couper celle de son amant secret. L'un des deux mourra, elle et l'autre seront sauvés. Un dilemme inhumain qui interroge, un texte fiévreux qui m'a fait penser au film "Le choix de Sophie", où cette dernière devait choisir entre ses deux enfants pour en sauver un seul des deux des griffes des Nazis. A lire!

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    Couverture du livre « Journal de L. (1947-1952) » de Christophe Tison aux éditions Goutte D'or Editions

    Soraya_bouquine sur Journal de L. (1947-1952) de Christophe Tison

    " L" plus connue sous le nom de Lolita mais en réalité tu es Dolores Haze.
    Scandaleuse, tu avais défrayée la chronique dans l'oeuvre de Vladimir Nabocov avec les récits de " Humbert humbert" l'homme qui avait abusé de toi.
    Près de cinquante ans plus tard, Christophe Tison nous livre ton...
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    " L" plus connue sous le nom de Lolita mais en réalité tu es Dolores Haze.
    Scandaleuse, tu avais défrayée la chronique dans l'oeuvre de Vladimir Nabocov avec les récits de " Humbert humbert" l'homme qui avait abusé de toi.
    Près de cinquante ans plus tard, Christophe Tison nous livre ton témoignage à travers ton journal intime afin de comprendre ton parcours, tes pensées et tes souffrances.
    On lit à travers ton journal ce que tu as subi, éprouvé. Tes joies, tes peines, ton calvaire et ta délivrance.
    C'est un récit dur et parfois cru. le roman soulève la question de ambivalence de la victime d'abus, entre manipulation, consentement, protection, peur et survie.
    Une émotion particulière lorsqu'on l'on découvre que l'auteur a lui même subi des agressions sexuelles durant son enfance. Un témoignage qu'il livre dans " Il m'aimait".

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    Couverture du livre « Journal de L. (1947-1952) » de Christophe Tison aux éditions Goutte D'or Editions

    Réjane MARTEAU sur Journal de L. (1947-1952) de Christophe Tison

    Un roman bouleversant et passionnant. Dolorès, Lolita, une enfant privée à jamais de son enfance par des hommes sans scrupules, pari réussi de l'auteur qui a prix un risque certain en donnant voix à celle qui restera pour beaucoup une nymphomane manipulatrice, mais derrière le masque, on se...
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    Un roman bouleversant et passionnant. Dolorès, Lolita, une enfant privée à jamais de son enfance par des hommes sans scrupules, pari réussi de l'auteur qui a prix un risque certain en donnant voix à celle qui restera pour beaucoup une nymphomane manipulatrice, mais derrière le masque, on se prend d'affection pour cette enfant fragile et résignée. Un roman fort et bien écrit.

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    Couverture du livre « Journal de L. (1947-1952) » de Christophe Tison aux éditions Goutte D'or Editions

    Littéraflure sur Journal de L. (1947-1952) de Christophe Tison

    Il fallait oser. L’exercice était hautement périlleux : faire parler Lolita, l’insaisissable nymphette, l’incandescente aguicheuse, petit démon de midi & de minuit qui a pourtant des circonstances atténuantes. Tison, par le biais de la fiction, veut percer le mystère. J’ai d’abord eu un...
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    Il fallait oser. L’exercice était hautement périlleux : faire parler Lolita, l’insaisissable nymphette, l’incandescente aguicheuse, petit démon de midi & de minuit qui a pourtant des circonstances atténuantes. Tison, par le biais de la fiction, veut percer le mystère. J’ai d’abord eu un mouvement de recul. J’adule Nabokov. La profondeur du roman « Lolita » tient à l’insoutenable désinvolture de son personnage féminin. Tison commet un sacrilège, en quelque sorte. Il y a des coulisses qu’il ne faut pas dévoiler, des tours qu’on ne doit pas connaître, sous peine de voir la magie disparaître, le charme s’en aller. Un peu comme lorsqu’on découvre les secrets de fabrication d’un film dans les bonus du DVD. Une démystification. Autre difficulté, l’omniprésence de Vladimir Nabokov dont le génie plane sur ce journal. Je vous déconseille de lire « Lolita » avant d’attaquer le livre de Tison, il doit rester un souvenir lointain sous peine d’en éprouver chaque ligne, chaque référence. Car l’auteur mérite mieux, il s’en sort très bien. Sans vraiment l’expliquer (le mystère reste entier), il décrit les transformations vertigineuses de Dolorès Haze. Tout bascule page 106, l’ingénue devient manipulatrice, l’enfant abusée s’est muée en adolescente ingénue puis en femme fatale. Ni pute ni pudique, elle en sait trop, sur les hommes, et leur désir. Ce savoir la rend puissante, mais aussi, terriblement fragile. Elle est rejetée comme un monstre, une créature dotée de pouvoirs extraordinaires. Les errances de Lolita illustrent les souffrances des filles qui ont connu trop tôt les choses du sexe : l’impossibilité d’y associer l’amour quand il leur apparaît.
    Bilan :