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Je suis tombée sur ce livre complètement par hasard, tandis que je cherchais de nouveaux livres pour mon étagère. Oui elle est assez autoritaire, et mon porte-monnaie en prend toujours un coup. Bref, j’ai beaucoup aimé la couverture, avec ce visage de jeune femme et cette marque qu’elle porte sur la joue. Le titre est assez bien trouvé et éveille la curiosité bien que l’on ne nous apprenne rien sur ce qu’il peut se passer dans le livre sans le résumé au dos. Et là coup de foudre : c’est de la dystopie ! Et on entre au coeur de l’histoire avec ces quelques lignes.
Lorsque l’on lit les premières on découvre cet univers étrange dans lequel Gaïa — la jeune fille de la couverture — vit. C’est un monde post-apocalyptique où la famine a sévi et la population a dû créer un nouveau gouvernement dans l’Enclave (le centre de la ville). L’un des points forts de l’auteur, c’est sa capacité à avoir créé une dystopie avec tant d’imagination et tant de précisions que l’on y entre sans difficulté. Bien loin de ses semblables Hunger Games ou Divergente, Caragh O’Brien a su ancrer son histoire dans un univers à part.
Son personnage, Gaïa (qui est d’ailleurs assez bien choisi car il signifie « terre » en grec ancien), n’est pas comme les autres : elle a été brûlée sur une partie de son visage étant enfant et est désormais connue à l’extérieur des murs de l’Enclave. En faisant sortir son personnage du lot, Caragh O’Brien réussit son début de roman. Dans toute la trilogie, on aborde le fait que Gaïa est, comme sa mère, sage-femme bien qu’elle ne soit au début que son apprentie. Ce n’est pas un travail qui lui plaît car, tous les mois, chaque sage-femme professionnelle doit donner trois des nouveaux-nés qu’elle mette au monde, les séparant de leur famille pour pouvoir diversifier le peuple à l’intérieur de la ville fortifiée. J’ai expliqué ceci car cela à son importance tout au long de l’histoire et c’est ce qui va lier Gaïa à l’intrigue principale.
Pour l’aspect intérieur du roman, nous avons le droit à beaucoup, beaucoup de descriptions ce qui n’est, vous commencez à le comprendre, pas pour me déplaire. En effet, Caragh O’Brien met tant de détails ! On se sent projeté dans cette histoire qui est très intéressante. Les relations entre les personnages sont assez développées et leur personnalité est assez creusée pour que l’on ait envie de poursuivre la lecture. Un bon point pour l’auteur, car il m’en faut beaucoup pour lire un livre sans avoir, au préalable, découvert l’avis d’autres chroniqueurs. Par ailleurs, chaque petit rebondissement, chaque moment de suspense, chaque découverte sur le monde de Gaïa m’a fait tourner les pages au point que j’ai lu ce petit livre en moins d’une semaine.
En bref, un début de trilogie fort prometteur pour la suite. L’univers dystopique est entièrement présent et on plonge dans une toute autre société qui nous change des autres. Un bon premier tome.
Mieux que le premier. Hâte de connaître la fin de l'histoire
Bon livre qui évoque des sujets sérieux de façon hyper intéressante! J'ai bien aimé même si j'aurais préfère le lire plus rapidement pour être plus dans l'histoire. Je me précipite tout de même pour lire la suite.
SUPER
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