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#oùestIzzy ?
Je commence par remercier très chaleureusement NetGalley et les éditions XO pour leur confiance en m’ayant adressé ce livre, paru le 22 février.
La jeune influenceuse Izzy a disparu : venue à Boston pour une séance photos, elle s’est évaporée de son hôtel… Comment une femme aussi célèbre, connue de la planète entière, star des réseaux sociaux a-t-elle pu disparaître et surtout, pourquoi personne ne parvient à la repérer ? Izzy est bien quelque part, et même si elle est maîtresse dans l’art d’échapper aux photos volées, elle ne peut pas devenir invisible ! Devant l’ampleur de l’évènement, la mobilisation des millions de fans (Izzy n’a pas moins de trente millions d’abonnés sur Instagram), la police de Boston est saisie de l’affaire. C’est l’inspecteur Steve O’Malley qui hérite d’une affaire dont il se serait bien passé. O’Malley est un très bon flic, mais ce n’est pas un geek accro aux réseaux sociaux. Concernant Izzy, il a tendance à penser qu’il s’agit d’un coup de pub, et que la jeune femme ne va pas tarder à réapparaître : sans doute est-elle dans un endroit paradisiaque à profiter du soleil et de cocktails sophistiqués. Mais le BPD a la pression : la pression populaire mais aussi celle de sa hiérarchie, et notamment du procureur en pleine campagne de réélection. Alors O’Malley est sommé de trouver un coupable, et vite.
Si comme O’Malley (et moi) vous n’êtes pas adeptes des réseaux sociaux, et que le monde des influenceurs vous est totalement étranger, ce thriller est un excellent moyen de vous mettre à niveau ! Bruce Benamran sait manifestement de quoi il parle (voir sa bio).
Sur ce plan, je l’ai lu avec un mélange de fascination et d’incrédulité… Et j’ai beaucoup appris ! La leçon principale étant que je vais continuer à ignorer la plupart de ces medias !
Pour le reste, c’est un excellent thriller, qui tient le lecteur en haleine avec un suspens savamment distillé (même si j’avais vu où l’auteur voulait m’emmener, je n’avais pas tout deviné, loin de là !), agrémenté d’une pointe de fantastique (attention, rien de spectaculaire).
Distrayant, intelligent, passionnant.
#Yzzyadisparu #NetGalleyFrance
Pour un premier roman, Bruce Benamran a déjà bien compris les astuces pour ferrer ses lecteurs !
Lu très vite, le rythme soutenu et les chapitres très courts poussent à une lecture rapide.
Bruce a fait le choix de chapitres très courts, en passant régulièrement d'un personnage à l'autre, c'est dynamique et cela donne une vue d'ensemble sur le récit.
Véritable tourne-pages, impossible de lâcher ce roman construit comme un puzzle qui se met en place au fil du déroulement des pages. L'idée principale, quoi que déjà utilisée, fonctionne parfaitement. J'ai imaginé facilement un Ben Affleck, ou un Bruce Willis dans le rôle de Sylvain.
Il y a du suspense, il y a de la fiction, et même une pointe de science-fiction. J'ai été emballé par ce récit abouti, mais un peu plus d'émotions aurait pu amener un “plus” aux personnages que j'ai trouvé crédibles soit, mais un peu froids, j'ai eu un peu de mal à me projeter vers eux. Mais cela reste malgré tout un bon moment de lecture en attendant le prochain roman !
J’ai reçu ce roman dans le cadre d’une masse critique ; je remercie donc très chaleureusement Babelio et les éditions Flammarion de m’avoir permis de découvrir ce roman mais aussi cet auteur.
Le lieutenant Marion Lambert est chargée d’enquêter sur le suicide d’une jeune femme. On lui adjoint Etienne Mornay, un gardien de la paix qui aimerait intégrer la police scientifique. Le duo est improbable mais va pourtant bien fonctionner jusqu’à résoudre cette énigme. Parce que finalement, ce n’est pas seulement sur un suicide suspect qu’ils vont devoir enquêter mais sur une série de suicides suspects. Chacune des victimes meurent en direct, et chacune d’elle s’est connectée pendant les jours qui ont précédé leur suicide à un site internet « les amoureux du voyage ».
J’ai vraiment beaucoup aimé la construction de ce roman. Tout est fait pour que dès le début on soit happé par l’histoire. C’est vraiment bien écrit, très rythmé, sans aucun moment d’ennui. Plus l’intrigue avance et plus vous avez envie de ne plus lâcher ce roman, d’aller jusqu’au bout sans vous arrêter. C’est un page turner. Le suspens nous tient jusqu’au bout, aucun indice ne permet de voir venir le dénouement.
L’auteur aborde un thème qui est dans l’air du temps : le harcèlement, et plus particulièrement le harcèlement via les réseaux sociaux. Ou comment pousser une personne fragile à mettre fin à ses jours sans jamais l’avoir rencontrer.
Alors qu’il mène une petite vie tranquille d’employé de bureau, Sylvain apprend un matin sur BFM qu’un homonyme vient de trouver la mort dans un accident de voiture, de surcroît sur la route entre son domicile et son travail. Alors qu’il arrive au bureau, un mail dans sa messagerie lui conseille fortement de fuir son supérieur, qui précisément veut le voir immédiatement. Sylvain prend le parti de fuir l’entreprise sur le champ, aidé en cela de l’informaticienne qui l’avait prévenu par mail. Aucun des deux ne comprend réellement ce qui se passe. Débute alors pour Sylvain une chasse à l’homme qui va remettre complètement en cause sa petite vie bien rangée.
J’avais découvert Bruce Benamran en première partie de « L’Exoconférence » d’Alexandre Astier, je le savais Youtubeur et voilà que déboule son premier roman ! Le roman débute comme un film de la saga « Jason Bourne », avec un homme solitaire sans mémoire qui doit fuir une menace mal définie. L’intrigue est assez complexe, je dois dire, par moment j’étais un peu perdue entre « qui » traque « qui », « qui » trahit « qui » et « qui » espionne « qui » ! Beaucoup de personnages, une intrigue protéiforme et nébuleuse comme un film de Christopher Nolan, des retournements de situations incessants, un peu de violence, un soupçon de sexe et une fin à base de course poursuite digne d’Hollywood, « L’ultime expérience » aurait tout pour devenir un blockbuster de l’été au cinéma. Mais ce qui est une de ses forces est aussi une de ses limites : Agréable à lire, avec des chapitres ultras courts (parfois même de la taille d’un simple paragraphe), pas mal écrit, « L’Ultime Expérience » ne fonctionne malgré tout que si on y croit . Et force est de constater qu’on y croit de moins en moins au fil des pages ! Plus on avance dans le roman, plus Benamran pousse loin le curseur, repousse les limites du crédible. Il semble prisonnier d’une spirale qui l’amène jusqu’à une fin de pure science-fiction. Je l’avoue, je n’ai pas marché jusqu’au bout dans la combine, les derniers chapitres vont un peu trop loin pour moi. On peut être indulgent parce qu’il s’agit d’un premier roman, et l’auteur a voulu trop bien faire, faire trop spectaculaire, trop choquant, trop subversif, mais ça tombe un peu à plat a force de jouer la surenchère, tel un soufflé resté trop longtemps au four. C’est un premier roman à réserver aux amateurs de science-fiction et d’espionnage, aux lecteurs amateurs d’action. Moi je n’y ai pas réellement trouvé mon compte, même si j’ai eu plaisir à le lire, je sais que je l’aurais bien vite oublié. Reste le fond, une critique froide d’une science sans conscience à laquelle on ne peut que souscrire . Au final, malgré la (trop vague) sympathie que l’on peut éprouver pour certains personnages, le roman est assez noir et assez pessimiste sur la nature humaine ; on n’est pas loin de la dystopie.
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