Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
« Qu'est-ce que c'est ce titre?qui oserait choisir une chose pareille ? C'est trop simple, trop sentimental..... A la limite du bon goût »
Voilà ce que pense Pierre du manuscrit du père de Lila, sa femme depuis vingt ans.
Père qui vient de mourir et a laissé à sa fille une maison sur les bords du lac de Bled, en Slovanie.
C'est aussi ce que j'ai pensé en lisant le titre.
Lila vit à Paris. Elle se rend en Slovanie pour les obsèques.
Elle n'aime pas ce lac, elle ne veut pas de cette maison.
Or elle reste plus d'un mois à Bled sans donner de nouvelles à quiconque.
C'est vrai que ce lac magnifique fait vraiment carte postale.
J'ai vu des photos sur internet.
Mais ce roman au titre racoleur et fleur bleue est une excellente surprise.
Je l'ai découvert au hasard à la bibliothèque, l'ai pris sans savoir à quoi m'attendre.
Et c'est une belle découverte.
L'écriture est belle et l'histoire intéressante, bien menée.
Les personnages sont tous originaux.
C'est l'histoire d'une parenthèse dans une vie.
L'histoire de rencontres déterminantes.
C'est le récit que l'auteure slovène Brina Avit fait de son séjour dans un centre de soins ayurvédiques dans la province du Kérala au sud de l'Inde. Elle y vient soigner un mal de dos persistant et se remettre de l'échec de son dernier roman que l'éditeur s'est refusé à publier. Les personnages y étaient trop nombreux, selon lui.
Elle a très peu de bagages: outre quelques vêtements légers et un tapis de yoga, un appareil photo, un carnet, un stylo ( que voulez-vous elle ne peut s'empêcher d'être à l'affût de matériaux pour un prochain livre ! ) et un roman de l' indienne Arundaty Roy LE DIEU DES PETIS RIENS dont l'action se déroule au Kérala et dans lequel elle découvre quelques échos à sa propre situation .
Tout se présente sous les meilleurs auspices: lieu accueillant, personnel souriant, compagnons de cure venus d'horizons bien différents.
« Je ne peux pas me douter un seul instant que l'histoire qui va commencer sera aussi l'histoire d'un bouleversement du cours des choses et d'un enfermement »
Car nous sommes au début de Mars 2020 et la Covid commence à toucher le pays, entraînant rapidement confinement et fermeture d'aéroports. Que faire alors: rester, ou rentrer en Slovénie?
Son récit est construit à la manière du théâtre classique: concentré en un seul lieu: le centre ayurvédique, sur une courte durée d'à peine un mois, au cours duquel l'inquiétude monte au fur et a mesure de la progression de la pandémie.
En dépit du contexte inquiétant lié à la présence sournoise du virus, Brina Svit a su conserver à son récit une forme de sérénité, liée à la paix intérieure qu'apportent les massages, les séances de yoga ou de méditation et la contemplation de l'environnement naturel, de ses lumières, ses sons, ses odeurs.
Il y a dans ce livre comme un invitation au voyage ..... .
Il devrait « parler » tant aux personnes qui pratiquent le yoga, qui s'intéressent aux thérapies douces, qu'à celles qui ont voyagé en Inde.
Dans cet essai de la collection 'Petit éloge de', l'auteur slovène Brina SVIT évoque les différents cas de rupture : la rupture amoureuse, bien sûr, en relatant tout au long de l'ouvrage, comme un fil rouge, les différentes étapes de sa séparation en cours avec son dernier amant
Elle évoque également la rupture amicale, au travers de son expérience avec une amie écrivain français ; quand les liens se relâchent après une déception, une jalousie ... jusqu'à se distendre et se rompre mais qui un jour peuvent se ranimer et l'amitié repartir de plus belle ...
Elle parle de la rupture avec la langue maternelle, après l'émigration dans un nouveau pays, la rupture d'avec les parents / la mère surtout : cette rupture qui permet d'être et de grandir par cette nécessaire séparation ...
Un essai inégal avec une première moitié que je n'ai pas lâché mais une fin qui s'étire comme si le nombre de pages imposé obligeait au remplissage ...
Une auteur que je découvre, en attendant de me plonger dans un de ces romans (Une nuit à Reyjkavik) dont elle évoque l'écriture dans cet essai !
Ce roman raconte l’histoire de Valérie, la quarantaine, traductrice lassée de son travail, écrivain pas véritablement passionnée par l’héroïne de son roman : une femme qui lui ressemble et qui semble manifester peu de passion dans la vie.
Soudain une décision, celle de ne pas suivre son mari et son fils dans un déménagement, celle de répondre au marché proposé par un danseur de tango : écrire sa vie en échange d’apprendre à danser.
Et voilà Valérie métamorphosée, au gré de ses rendez-vous dans l’appartement de la Porte Dorée, puis à Buenos Aires, retrouvant le goût d’oser, de séduire, de penser à elle…
Si le début de l’histoire m’a semblé un peu artificiel, je me suis laissé prendre au jeu de la découverte d’une danse qui révèle la personne, qui est la vie même. J’ai aimé apprendre ce qu’est le tango, cette passion se transmettant au corps et par le corps, ce tempo qui rythme toute la vie des danseurs.
Une jolie découverte.
https://familytripandplay.wordpress.com/2016/03/13/nouveaux-titres-pour-le-challenge-lectures-europeennes/
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...