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Brigitte Guilbau

Brigitte Guilbau
Professeur de cours philosophiques, active et engagée, les travaux de l'auteur sont tous tournés vers la réflexion humaniste, certains avec force et désespoir, d'autres avec l'ironie propre aux vrais sensibles, mais toujours avec le même dénominateur commun : la condition de l'Homme, ses espoirs ... Voir plus
Professeur de cours philosophiques, active et engagée, les travaux de l'auteur sont tous tournés vers la réflexion humaniste, certains avec force et désespoir, d'autres avec l'ironie propre aux vrais sensibles, mais toujours avec le même dénominateur commun : la condition de l'Homme, ses espoirs et ses doutes. Cet engagement citoyen lui a valu la reconnaissance de ses pairs avec le prix de la Fondation Reine Paola, le prix de la Communauté Française de Belgique et le prix Condorcet-Aron. Certaine que les actes prévalent sur les paroles, elle affiche une attitude résolument anti-tartuffe en disant qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une face de Carême pour défendre la vie car défendre la vie c'est l'aimer.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Mémoires d'écume » de Brigitte Guilbau aux éditions Publibook

    Léane Belaqua sur Mémoires d'écume de Brigitte Guilbau

    Mémoires d'écume est une nouvelle qui m'a conquise dès les premiers mots. Nous observons une mère dans un entre deux mondes infernal. Cette mère s'est pendue et elle observe ses filles qui se débattent pour vivre après son trépas. Elle ne se souvient pas de l'avant. Elle sent certaines choses,...
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    Mémoires d'écume est une nouvelle qui m'a conquise dès les premiers mots. Nous observons une mère dans un entre deux mondes infernal. Cette mère s'est pendue et elle observe ses filles qui se débattent pour vivre après son trépas. Elle ne se souvient pas de l'avant. Elle sent certaines choses, garde le souvenir de quelques sensations mais elle ignore tout de sa vie d'avant, à commencer par les raisons qui l'ont poussée au suicide. C'est cette femme perdue qui narre son histoire. Nous partageons ses doutes, ses incompréhensions, ses douleurs, ses joies, sa résignation, son acceptation, ses certitudes, bref, nous partageons son étrange existence. Brigitte Guilbau nous fait partager cette drôle de seconde vie, pleine de sentiments poignants. C'est un peu comme un cadeau. On découvre en même temps que cette mère la valeur de la vie qu'importe d'où on la contemple.

    Compte tenu du format très court de cette histoire, il m'est assez compliqué d'en parler plus longtemps sans en dévoiler trop. Ce que je peux vous dire c'est que chaque mot est un pur plaisir à lire. Ils sont comme une mélodie qui nous conduit inexorablement à la fin. Cette histoire fait partie de celles que j'avais hâte de terminer pour en connaître le dénouement mais que je rechignais à finir tellement le plaisir était intense. La plume de l'auteur est vraiment magnifique. Elle retrace avec une subtilité incroyable les émotions de l'héroïne. On est porté par l'encre comme par une barque dérivant vers une rive.

    De ce personnage qui nous sert de guide, nous ne savons pas grand-chose. Je pensais que ne pas connaître son passé et les raisons l'ayant poussé à passer de vie à trépas me gênerait mais au final, ce que je pensais être nécessaire s'est avéré totalement futile. Est-ce qu'on doit vraiment se préoccuper du pourquoi du comment ? Non, car ce n'est pas ici le propos. Il n'est absolument pas frustrant de ne pas savoir. Tout compte fait, on s'en fiche. Seules la finalité et la suite importent.

    Cette histoire qui parle de mort fait paradoxalement l'apologie de la vie, ou plutôt de l'existence, sous toutes ses formes. Ce qui devrait être normalement déprimant - avouons qu'une mère pendue retrouvée par ses filles et qui se retrouve à devoir observer leur chagrin, ce n'est pas la définition de la joie - s'avère étonnamment rafraîchissant et porteur d'espoir. Le but que trouve cette femme à sa vie est émouvant, lumineux. C'est un ode à l'amour maternel. C'est divin. Quant au fameux dénouement, il m'a donné un drôle de sentiment de plénitude. Je suis ressortie de cette lecture pleine d'une joie inexplicable.

    Verdict : ♥♥♥♥♥ Enorme coup de coeur pour cette histoire d'une originalité et d'une justesse rares. L'histoire est magnifiquement portée par la plume de sa créatrice. A lire absolument, et sans modération.

    Plus : http://sweetie-universe.over-blog.com/2016/08/fiche-livre-memoires-d-ecume-brigitte-guilbau.html

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    Couverture du livre « Le cri du Yéti » de Brigitte Guilbau aux éditions Lilys

    Emmanuelle GERBER sur Le cri du Yéti de Brigitte Guilbau

    Alors je vais procéder par étape :

    - le titre et la couverture tout d'abord : j'avoue que j'ai du mal à comprendre le lien entre le titre et l'histoire. Lorsque je lis "yéti" je m'attends à l'horrible homme des eniges ou quelque chose de ressemblant ce n'est pas le cas ici.

    - le résumé :...
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    Alors je vais procéder par étape :

    - le titre et la couverture tout d'abord : j'avoue que j'ai du mal à comprendre le lien entre le titre et l'histoire. Lorsque je lis "yéti" je m'attends à l'horrible homme des eniges ou quelque chose de ressemblant ce n'est pas le cas ici.

    - le résumé : Ce roman c'est l'histoire de Clémence qui n'est plus à l'aise dans sa propre vie et décide alors de prendre le temps de se chercher et de se trouver.

    J'avoue que j'ai bien plus apprécié la deuxième partie du texte que la première. Nous sommes un peu dans un mélange des genres, philosophie, policier (?)... Et tout ça avec beaucoup d'émotions.

    Le style est simple, les chapitres sont courts et tout cela permet au lecteur une lecture rapide et agréable.

    Pas de larmes pour ce roman, dommage, la fin aurait n'est pas suffisamment développée, beaucoup de questions restent en suspens....

    Bonne lecture !

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    Couverture du livre « Le cri du Yéti » de Brigitte Guilbau aux éditions Lilys

    Delex A. sur Le cri du Yéti de Brigitte Guilbau

    Un court roman très poignant

    Je tiens tout d’abord à remercier les éditions LiLys pour leur confiance et pour m’avoir proposé un partenariat. Si j’ai choisi ce livre, c’est parce qu’il semblait sortir des sentiers battus. Il se démarquait clairement, et qu’il soit archivé dans les...
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    Un court roman très poignant

    Je tiens tout d’abord à remercier les éditions LiLys pour leur confiance et pour m’avoir proposé un partenariat. Si j’ai choisi ce livre, c’est parce qu’il semblait sortir des sentiers battus. Il se démarquait clairement, et qu’il soit archivé dans les "Inclassables" sur leur site n’y est pas pour rien.

    Clémence et Laurent sont fiancés. Mais le jour où Laurent accepte un dîner chez une femme dont les intentions sont sans équivoque juste pour se faire des relations dans le monde des affaires, Clémence voit rouge. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. "Elle venait simplement de retirer le boulet qu’elle s’était passé à la cheville librement."

    Au milieu du récit, l’intrigue prend une tournure des plus inattendues. J’en ai été pris aux tripes. Comment une femme qui vient de se séparer de son fiancé se retrouve au Brésil à aider une jeune fille disparue en Europe six ans plus tôt ? C’est toute l’histoire du "Cri du yéti". On pourrait presque assimiler cet ouvrage à un récit initiatique. Si Clémence est en grand trouble au début du roman, elle sait parfaitement bien où elle en est et ce qu’elle veut à la fin.

    Ce livre est court mais très intense. C’est un récit à fond philosophique, révoltant, poignant et même déchirant. L’histoire personnelle d’Orane est probablement celle de nombreux enfants disparus. L’esclavage a beau être aboli, il n’a pas encore été éradiqué quel que soit le pays. Le tourisme sexuel est également un grave sujet traité dans ce roman.

    Le style est agréable à lire, les chapitres courts et j’ai adoré la fin qui laisse l’intrigue en suspend avec une montagne d’interrogations. A chacun le loisir d’imaginer la suite qui lui convient.

    Je terminerai en vous conseillant vivement cette lecture qui m’a beaucoup plu.