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--- Parce qu’une piqûre de rappel est toujours la bienvenue ---
Quand j’ai débuté ce quatrième tome, j’ai été surprise de découvrir un résumé des tomes précédents (et même des nouvelles qui n’ont malheureusement pas été traduites en français). Nous devons cette initiative à l’auteur lui-même et je tiens à souligner à quel point je l’ai appréciée. En effet, j’ai beau adorer les grandes sagas de fantasy, ma mémoire n’est pas infaillible. J’aime donc me remémorer les éléments essentiels avant de me plonger dans une suite.
Mon vœu quant à l’insertion d’un glossaire en fin de livre a également été exaucé. Enfin, le lecteur dispose d’une liste exhaustive des personnages, et notamment des Rois de Sharakhaï. Ainsi, plus besoin de se creuser les méninges pour se rappeler leur nom, leur fonction ou leurs pouvoirs !
--- Un tome de transition ---
Sharakhaï comptant au total 6 tomes, ces derniers ne peuvent être tous égaux. J’avais par exemple trouvé le premier, Les Douze Rois de Sharakhaï, un peu trop introductif, peinant à trouver son rythme suite à de très nombreux retours dans le passé. Toutefois, dans les suivants, l’intrigue explose, révélant tout le potentiel de la série.
Concernant ce quatrième volet, il permet à Bradley P. Beaulieu de réorienter son histoire et de dévoiler un tout nouveau pan de son univers. Je ne veux pas trop en dire, mais Rois de Sharakhaï comme héros devront composer avec des puissances qui les dépassent. Alliés ou ennemis ? Seuls les numéros suivront pourront le dire.
Bref, Sous les branches d’adicharas n’est pas le meilleur tome de la saga mais il demeure captivant par les enjeux plus grands qu’il introduit.
--- Çeda n’est plus la seule héroïne de cette histoire ---
Si je l’ai retrouvée avec grand plaisir, ce n’est pas son point de vue que j’ai jugé le plus intéressant. Il faut dire qu’elle s’éloigne quelque peu des jeux de pouvoir qui me passionnent tant, pour se consacrer aux asirim. Un objectif certes indispensable, mais pas le plus captivant !
J’ai donc préféré les chapitres dédiés aux Rois. D’ailleurs, vous le savez si vous avez lu les tomes précédents, ils sont en train de tomber. Certains résistent plus que d’autres, et peut-être parviendront-ils à atteindre leur but ! Dans tous les cas, j’ai hâte de découvrir le sort que leur réserve l’auteur.
J’ai également aimé les chapitres consacrés à Ramahd, Davud et Anila, car c’est de leur côté que l’action se veut la plus présente. Par tous les moyens, ils cherchent à échapper à leurs adversaires, et ce n’est pas chose facile. Plusieurs fois, je me suis demandé s’ils n’allaient pas y laisser la vie. Néanmoins… la mort peut frapper n’importe qui !
--- Un final qui annonce une suite passionnante ---
Constant durant les deux premiers tiers du livre, le rythme s’accélère dans les 200 dernières pages, et quel régal ! Après avoir repositionné ses pions sur l’échiquier du pouvoir, Bradley P. Beaulieu enchaîne les rebondissements. Résultat : j’ai tourné les pages à toute vitesse !
Alors, j’espère de tout cœur que les éditions Bragelonne traduiront les deux derniers volets, car j’ai hâte de connaître la suite !
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--- Comment ça, je suis en retard ?! ---
En décembre dernier, je me suis mis en tête de terminer mes sagas en cours (quand c’était possible, bien sûr). Un tel objectif incluait donc la lecture du tome 3 de Sharakhaï, mais… je la redoutais quelque peu. Pourquoi ? Eh bien, s’agissant d’un univers particulièrement dense, d’un récit particulièrement complexe, j’avais peur de ne pas réussir à raccrocher les wagons. J’avais tout de même lu Le Sang sur le sable plus d’un an auparavant !
Pourtant, mes peurs se sont révélées infondées. J’avais à peine tourné les premières pages que l’histoire me revenait en mémoire. En outre, l’auteur n’hésite pas à faire des rappels aux moments opportuns !
Bref, j’ai pu savourer ce livre au-delà de mes espérances. Et qu’on se le dise, ce troisième opus est à la hauteur du précédent. Magistral !
--- Des héros sur un échiquier grandeur nature ---
Çeda, Emre, Davud ou encore Ramahd : je ne sais lequel de ces personnages j’ai préféré suivre au cours de cette épopée. Chacun à leur manière, ils sont indispensables. Chacun à leur manière, ils font pencher la balance en faveur de la rébellion.
En fait, j’ai l’impression que Bradley P. Beaulieu joue une partie d’échecs finement orchestrée, à ceci près qu’il a réinventé les règles. Chaque pion dispose de ses propres pouvoirs, possède ses propres faiblesses. Et quand l’un se déplace, c’est tout le plateau qui s’en trouve affecté… jusqu’à renverser les Rois, peut-être ?
À ce propos, je maintiens ce que j’ai dit dans ma chronique précédente : une liste des Rois aurait été la bienvenue. Cette fois néanmoins, je suis parvenue à me les représenter sans trop de difficultés. En effet, plus on avance dans l’histoire, plus on apprend à les connaître. Et à défaut d’être attachants, ils se révèlent très captivants, surtout Ihsan.
Dans Le Voile de lances cependant, l’auteur creuse davantage son univers et nous invite à faire la connaissance des Dieux, plus cruels encore que les Rois. Quelles sont leurs véritables intentions ? Mystère !
Vous l’aurez donc compris, la partie d’échecs est loin d’être terminée !
--- Çeda au cœur de l’intrigue ---
Puisqu’elle les a trahies, Çeda ne fait plus partie des Vierges du Sabre. Elle est donc traquée sans relâche par les Rois et ses serviteurs, mais cela ne l’empêche pas de prendre des risques. Un peu trop, peut-être ? Je l’avoue, je me suis lassée de la voir frôler la capture ou la mort au début du roman, car l’on se doute qu’elle s’en sortira d’une façon ou d’une autre. Heureusement, l’auteur s’est rapidement renouvelé et j’ai bien vite oublié ce léger bémol.
À travers Çeda, la treizième tribu revêt une importance particulière dans ce troisième volet, davantage que dans les précédents. Les mystères qui l’entourent sont loin d’être résolus, et cela attise ma curiosité. J’ai hâte de voir Çeda obtenir des réponses à ses questions !
--- La bataille finale ---
Comme je ne suis pas une adepte des scènes de combat, le final n’a pas été aussi grandiose que je l’espérais. Ou, plus exactement, il m’a paru un peu longuet. Mais c’était tout de même épique, je peux vous l’assurer, en particulier dans les dernières pages !
J’attends donc le quatrième tome de pied ferme. D’ailleurs, si vous avez des informations concernant sa traduction, je suis preneuse !
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--- Au coeur de l’intrigue, enfin ! ---
Souvenez-vous : j’avais émis quelques réserves à propos du tome 1, essentiellement parce qu’il m’avait paru introductif et ce, en dépit de ses 575 pages. J’avais également relevé un problème de rythme suite à l’insertion de trop nombreux flashbacks, me donnant l’impression que l’héroïne vivait davantage dans le passé que dans le présent.
Mais, dans ce deuxième opus, l’auteur rentre enfin dans le vif du sujet ! Les retours en arrière sont plus anecdotiques, ce qui leur confère justement un sens tout particulier. En outre, l’intrigue est moins hasardeuse ; ce n’est plus la chance ou l’impulsivité de Çeda qui la fait avancer, mais bien des machinations sans commune mesure.
Ceci étant dit, le rythme n’est pas plus soutenu que précédemment, et heureusement, car l’histoire est complexe, l’univers dense, les complots finement orchestrés.
--- J’ai fait la connaissance des Rois de Sharakhaï… ---
…et je suis conquise ! Ce sont des personnages fascinants, tant pour leurs pouvoirs que pour les ambitions, parfois démesurées, qui les animent. J’ai été plus qu’heureuse d’en apprendre davantage à leur sujet, que ce soit par l’intermédiaire de Çeda… ou non ! En effet, Bradley P. Beaulieu n’hésite pas à adopter de nouveaux points de vue, et j’approuve complètement son choix.
Le seul bémol, selon moi, c’est l’absence d’une liste des Rois, car il est difficile de se repérer parmi la multitude. Sans compter que chacun peut être désigné de plusieurs façons : par son nom, mais aussi par sa fonction, son pouvoir ou un surnom populaire.
Venons-en à Çeda, à présent. La voilà confrontée à des choix difficiles, à des conspirations qui la dépassent. Ses tourments intérieurs ne seront pas apaisés, mais les tensions politiques de Sharakhaï lui permettront peut-être de préparer sa vengeance. En parallèle, nous suivons les manigances d’Emre, les mésaventures de Ramahd et, enfin, les déboires de Davud.
Ces points de vue confèrent une dynamique rare à l’histoire, car si les personnages empruntent des chemins différents, leurs décisions ont une incidence directe sur les autres. Bref, c’est du grand art ! Je me demande encore comment l’auteur est parvenu à créer son scénario, tant les destins de ses héros s’entremêlent.
--- Vivement la suite ! ---
Le final est une apothéose ! Il annonce de grands changements pour la suite, un peu comme à la fin du premier numéro, ce qui me donne très envie de découvrir le troisième, Le voile de lances. Et, qui sait, j’aurai peut-être un coup de coeur…
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--- Cette saga qui me faisait très envie ---
Et c'est d'ailleurs pour cette raison que ma soeur m'a très gentiment offert le premier volet à mon anniversaire, en juin dernier. Les tomes 2 et 3 étant déjà sortis, il était temps que je m'y mette ! L'occasion s'est présentée grâce à Dylan du blog L'Antre Livresque qui m'a proposé une lecture commune. Au vu de l'épaisseur (575 pages) et de la richesse du livre, celle-ci s'est déroulée sur plus d'une semaine.
Mais, je dois l'avouer, je suis un chouia déçue ; Les douze Rois de Sharakhaï n'a pas répondu à toutes mes attentes. Pour autant, je ne désespère pas, car cette série a un sacré potentiel !
--- Sharakhaï, la cité aux douze Rois… ---
…et aux mille secrets ! Je crois que l'univers développé par l'auteur est la plus grande force de cette saga. Bradley P. Beaulieu a en effet créé une cité largement inspirée de la culture orientale, avec son climat aride et ses déserts de sable. Bien sûr, il ne s'est pas arrêté au décor, puisqu'il s'est également intéressé à la géographie, à l'histoire et aux tensions qui agitent Sharakhaï. Et oui, bien que tout-puissants, les Rois sont confrontés à des actes récurrents de rébellion. Au sein du peuple, certains refusent leur suprématie et sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins.
Ce qui me frustre néanmoins, c'est d'en savoir si peu au sujet des Rois, alors qu'ils sont censés être au coeur de l'intrigue. J'espère donc en apprendre davantage par la suite.
--- À certains moments, le temps m'a paru long ---
C'est mon plus grand reproche concernant ce premier numéro. Bien entendu, je m'attendais à ce que l'auteur prenne le temps de poser les bases de son univers – au total, 6 tomes sont prévus -, mais pas à ce qu'il conserve le même rythme tout au long de l'histoire. Résultat : le roman m'a semblé excessivement lent.
En outre, j'avais l'impression que les révélations arrivaient soit trop tard, me permettant ainsi de les deviner à l'avance, soit au mauvais moment. Ce dernier point tient surtout à l'insertion de flashbacks réguliers, nous ouvrant les portes de l'enfance de Çeda. Et si, au début, ces passages riches en informations étaient ceux que je préférais, ils ont fini par me lasser, car ils cassent quelque peu la dynamique du livre.
--- Des personnages loin des clichés habituels ---
Globalement, j'ai apprécié Çeda, notre héroïne. J'ai notamment été sensible à son désir – son besoin ! – de vengeance envers les Rois, qu'elle considère comme des tyrans sans coeur. Cependant, j'ai parfois eu envie de la secouer, tant elle se laisse guider par sa rancoeur et ses peurs. Celles-ci la poussent en effet à prendre des décision irrationnelles. Mais, évidemment, c'est justement ce qui la rend attachante… et ce qui fait avancer l'histoire, en fin de compte.
Quant à Emre, son rôle n'est pas clairement défini. Il est à la fois son meilleur ami, son confident et son amant. Et, quelques fois, son ennemi… Bref, vous l'aurez compris, leur relation est complexe, victime de leurs agissements respectifs. Car, s'ils poursuivent le même but, ils n'utilisent clairement pas les mêmes méthodes.
--- Un final plein de promesses ---
Dans les 100 dernières pages, les choses s'accélèrent enfin, mais toujours pas suffisamment à mon goût. Malgré tout, j'ai très envie de me plonger dans le tome 2, car la tournure prise par l'intrigue annonce de grands changements…
Je donne donc rendez-vous – à vous et à mon binôme ! – début 2019 pour connaître mon avis sur la suite.
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