Au mariage de Berengère et Vincent, l’improvisation n’a pas sa place. Un dresscode pour les nombreux enfants, beaux et sans défauts de préférence, qui accompagneront les mariés, placement étudié des invités et notamment une table spécifique pour les célibataires, tout devrait être parfait,...
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Au mariage de Berengère et Vincent, l’improvisation n’a pas sa place. Un dresscode pour les nombreux enfants, beaux et sans défauts de préférence, qui accompagneront les mariés, placement étudié des invités et notamment une table spécifique pour les célibataires, tout devrait être parfait, élégance et raffinement conformes au statut de la bourgeoisie.
Malgré la mise en scène parfaite, chacun vient avec sa personnalité, les différences s’affichent, les imprévus s’invitent, les discussions s’instaurent et les confidences vont bon train. La parole est donnée à quelques convives, des proches :frère, sœur, belle-sœur, ami, grand-mère…et on est à la fête ! On se moque, on rit, on s’émeut aussi des révélations de la grand-mère.
La pièce montée n’est en réalité qu’un petit élément de ce roman, un titre guère prometteur, mais quand les premiers éléments se détachent du socle, on partage l’événement, le meilleur comme le pire. Un moment de légèreté, une galerie de personnages exposant haine, jalousie, dédain ou amour, tendresse… sans oublier les secrets de famille.
Et le lecteur dans tout ça ? Et bien moi, spectatrice, j’ai passé une bonne soirée d’été !
