Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Benoît Chavaneau

Benoît Chavaneau
Benoît Chavaneau est né à Roubaix en 1958 et d'emblée il s'imprègne de cette terre noire des Flandres, de ses carillons et de ses canaux brumeux. Très tôt, il conçoit l'écriture comme un ouvrage de den telle entre silences et mots. C'est en écoutant « La Chanson de l'éclusier» de Brel, chez une ... Voir plus
Benoît Chavaneau est né à Roubaix en 1958 et d'emblée il s'imprègne de cette terre noire des Flandres, de ses carillons et de ses canaux brumeux. Très tôt, il conçoit l'écriture comme un ouvrage de den telle entre silences et mots. C'est en écoutant « La Chanson de l'éclusier» de Brel, chez une amie, que naît l'idée de « La Médée », une histoire de marinier, d'enfants perdus et de canaux brumeux. « Dans ce roman, j'étais obsédé par le rythme, par le style, par cette ambiance flamande, mouillée de brume et de pluie froide. Un bon roman, c'est moins une histoire que la manière de la raconter, enfin je crois. » La Médée est finaliste du Prix du Sablier d'Or du meilleur manuscrit.

Avis sur cet auteur (1)

  • add_box
    Couverture du livre « La Médée » de Benoît Chavaneau aux éditions In Octavo

    jml38 sur La Médée de Benoît Chavaneau

    La « Médée » est la péniche de Vermeer. Vermeer appartient « au monde de l'eau, de l'éphémère et du voyage comme un romanichel ». Il sillonne les canaux et peu les routes, mais fait pourtant de temps en temps des exceptions, pilotant alors son triporteur.
    Il y a parfois des enfants sur sa...
    Voir plus

    La « Médée » est la péniche de Vermeer. Vermeer appartient « au monde de l'eau, de l'éphémère et du voyage comme un romanichel ». Il sillonne les canaux et peu les routes, mais fait pourtant de temps en temps des exceptions, pilotant alors son triporteur.
    Il y a parfois des enfants sur sa péniche. Des enfants qu'il semble bien traiter, les laissant même s'amuser à diriger le bateau. Mais quand deux sont retrouvés dans un canal, on est en droit de s'interroger : Vermeer en est-il responsable ?

    La rencontre entre l'inspecteur Morge et Chartier, le capitaine de gendarmerie De Wailly, vaut son pesant de cacahuètes, surtout qu'elle a lieu dans un restaurant et qu'il ne faut pas perturber le militaire lorsqu'il savoure des carbonnades frites.

    Le ton est donné, la cohabitation des deux enquêteurs ne va pas se faire dans la joie et la bonne humeur, pour le grand plaisir du lecteur. Avec l'entrée en scène du brigadier Krüger, encore plus borné et imbu de sa personne que son supérieur, la rivalité entre les deux organismes de force de l'ordre augmente encore d'un cran.

    Maurice Morge, chargé de relier entre eux les disparitions d'enfants ayant eu lieu dans le nord de la France et en Belgique, peut compter sur l'aide d'un journaliste original, même si leurs relations sont également quelque peu tendues.

    Il y a dans ce roman une atmosphère intéressante, l'action se déroulant au début des années soixante dans les campagnes et sur les canaux de France et des pays limitrophes. L'auteur nous fait découvrir avec une certaine poésie le monde des mariniers et leur quotidien sur l'eau.
    L'écriture est agréable et les dialogues sont savoureux, les protagonistes faisant preuve de beaucoup d'imagination pour remporter le concours de la meilleure répartie.

    Une très belle découverte que cet auteur et sa « Médée ».

Ils ont lu cet auteur

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !