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Sans conteste, un polar burlesque.
Ernest Cunningham, auteur déjà en panne d’inspiration pour son second roman, se rend au festival australien du roman policier. Au départ le train compte sept écrivains, à l’arrivée seulement cinq en ressortent vivants.
Ernest est à la fois le narrateur, le spectateur, l’acteur principal et l’enquêteur ; un peu comme dans le précédent polar de Benjamin Stevenson, à savoir ‘’Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu’un’’.
Les personnages ont tous ce petit quelque chose d’excentrique ou farfelu qui fait que l’environnement des meurtres allège la noirceur et la terreur gravitant habituellement autour des cadavres.
Que l’on prenne le peu sympathique Wolfgang bardé d’une impressionnante liste de prix littéraires, Lisa qui n'a écrit qu’un livre en plus de vingt ans, Majors autrice de thriller, Allan ancien médecin légiste hyper imbu de sa personne, Henry alcoolique et pervers narcissique, Edith éditrice et amie d’Ernest, ou les autres écrivains de renom apparaissant au fur et à mesure du livre, tous apportent leur part de drôlerie voire d’humour.
Dans le second cercle des personnages se trouvent tous les invités, le personnel du train et bien entendu l’inspecteur Hatch. Les uns attachants, les autres antipathiques.
Et le tout en fait une sorte de salon du livre dans un train, salon durant lequel les protagonistes vont essayer d’élucider la mort d’un des écrivains. Une chose est certaine, Ernest se réjouie de cette mort car pour lui, sans morts il n’y a pas de roman policier, pas de mots qui peuvent émerger de la feuille blanche.
J’ai eu le sentiment de me retrouver dans les standards d’un Agatha Christie, réactualisé à la sauce 20e siècle. La plume du narrateur est dynamique. Il pose les questions mais y répond également. Le tout est savamment orchestré pour ne pas être gênant. L’humour noir qui s’en dégage y est certainement pour beaucoup.
La multitude d’indices semés par le narrateur/auteur sont faits pour nous donner des pistes, mais que deviendront-ils ? Le lecteur verra bien. Une chose est certaine, j’ai passé de bons moments dans ce train : cocasses et réjouissants.
Sympa l'histoire en poupées gigognes. Le narrateur nous raconte une "histoire vraie", son expérience d'un festival littéraire sous la forme d'un voyage en train à travers l'Australie.
Il nous explique toutes les ficelles du roman policier façon Agatha Christie et nous implique dans l'histoire tout en donnant des indices.
Pas mal du tout, peut-être que je lirai le premier livre de cet auteur? "Everyone in my family has killed someone".
Un polar déjanté, ça te tente cet été ?
« Sept écrivains montent dans un train. A la fin du trajet, cinq en sortiront vivants. L’un sera menotté.
Nombre total de morts : neuf. Soit un peu moins que l’an passé.
Et moi ? Je ne tue personne dans celui-ci.
Commençons. Encore une fois. »
Tout le monde dans le train est suspect est le second tome des aventures d’Ernest Cunningham, un écrivain tristement célèbre en Australie car lié à des histoires de meurtres. Ecrit par Benjamin Stevenson, le roman est paru le 6 juin 2024 chez @sonatineseditions. Après tous les membres de ma famille ont déjà tué, cet hommage désopilant à Agatha Christie dépoussière le roman à énigmes.
Invité à un festival consacré au roman policier, Ernest Cunningham, notre narrateur déjanté, a pris place à bord d'un train avec d'autres écrivains. À l'arrivée, on dénombre quelques morts. Entre-temps s'est tenue la plus folle des enquêtes. Car tous les auteurs de romans policiers savent parfaitement comment résoudre les affaires les plus difficiles. Comme ils connaissent tous les recettes du crime parfait.
Comme souvent dans les romans à énigmes, l’histoire est un peu lente à démarrer car Ernest prend le temps de présenter les personnages, les victimes et les suspects. Puis, le récit se poursuit selon la trame du roman que notre héros peine à écrire. Les mobiles sont examinés et la quasi-totalité des indices permettant de résoudre les crimes sont déjà présents. Le premier meurtre se produit puis le rythme s’accélère, l’enquête se déroule avec nombre de fausses pistes, rebondissements et scènes d’action. Enfin, le mystère est résolu en fanfare.
J’ADORE ! Et j’adore d’autant plus que l’enquête se déroule parallèlement à l’écriture du roman d’Ernest, le tout ponctué de conseils et de réflexion sur l’écriture d’un second roman. L’humour est omniprésent, avec un jeu constant entre le narrateur qui dialogue directement avec le lecteur, de nombreux spoilers, des personnages surréalistes et des dialogues hilarants, rendant l’enquête aussi complexe qu’addictive. Bien sûr, tout est un peu tiré par les cheveux mais c’est ce qui fait le charme de l’intrigue !
Pour conclure, si tu cherches un mélange de mystère, d’action surréaliste et d’humour pour l’été, tu seras séduit par la plume fluide et caustique de Benjamin Stevenson.
Et toi, aimes-tu les romans à énigmes ? As-tu envie de découvrir celui-ci ?
Un grand merci aux éditions Sonatine pour ce partage via netgalley ainsi que pour l’envoi du livre. Service presse : collaboration commerciale non rémunérée.
La famille Cunningham , une famille bien compliquée qui a des comptes à régler se retrouve en pleine tempête hivernale lors d'une réunion familiale.
C'est une enquête originale. L'auteur s'adresse aux lecteurs, les fait participer, dose les indices, explique et jure qu'il ne dit que la vérité sans entourloupe
Par contre il y des morts " des meutres " le fils Ernest se voit contraint d'enquêter et déterrer le passé de cette famille au sens propre comme au sens figuré
Une histoire agréable pleine d'humour mais un peu trop bla bla bla pour mon goût.
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