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L'été du cyclone mêle deux périodes :
- 1931, année de la rencontre entre Lily Dane et Nick Greenwald, un jeune homme qui bouleversera sa vie.
- 1938, où Lily Dane et Nick vont se revoir depuis début 1932.
Cet été 1938 est aussi celui où le cyclone va s'abattre dans la paisible station balnéaire de Seaview, Rhodes Island où Lily Dane et ses proches passent l’été depuis son enfance.
Au fil des pages, nous découvrons ce qu’il s’est passé durant ces 7 ans !
Lily est une vraie belle personne, Nicky aussi, nous ne dirons rien de son amie.. à vous de découvrir.
Pas un coup de cœur, mais une très agréable lecture estivale.
Sur Winthrop Island, deux populations se côtoient, celle des insulaires à l’année, qui font vivre et entretiennent l’île et celles des nantis qui fréquentent le golf et son club et occupent de riches demeures qui revivent à l’occasion des vacances. C’est pendant l‘été que le lieu s’anime pour le meilleur et pour le pire.
Le roman est savamment découpé en trois périodes, séparées les unes des autres par une vingtaine d’années. 1930 voit se mettre en place les prémisses de ce qui éclatera au grand jour des années plus tard.
En 1951, Miranda raconte. Le mariage de sa mère, son amitié avec sa demi-soeur, et les premiers émois pour Joseph, le fils du gardien de phare, avec la certitude qu’il ne sera pas pour elle, puisque son amie Isobel semble fascinée par le jeune homme. Cet été-là s’achèvera par un drame.
Des années plus tard en 1969, c’est en star que Miranda revient sur l’île. En star bafouée, en amoureuse déçue, en nostalgique désabusée. La fin de l’été 1969 verra-t-elle la vérité éclater ?
Hormis la construction originale, l’histoire est suffisamment banale pour ne pas être inoubliable. Les clichés s’accumulent et les personnages ont peu de nuances. On se laisse prendre malgré tout, comme on regarderait un film désuet, charmant mais attendu. Les amateurs de romance apprécieront
Une lecture d’été aussi évanescente q’une poignée de sable dans la brise du soir.
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond
Quand j'étais plus jeune, j'avais l'habitude de regarder avec mes parents les sagas de l'été à la télévision : des lieux et/ou paysages à couper le souffle, des personnages ayant tous leur intérêt et une histoire qui recelait son lot de surprises... Et bien ce livre pour moi c'est ça. Tous les ingrédients sont là pour vous faire passer un bon moment.
Winthrop Island au large de la Nouvelle Angleterre, Miranda est de retour sur l'île des années après l'avoir fui. On apprend au même moment qu'un homme s'est échappé de prison, il était un jeune pêcheur sans problèmes avant de se faire arrêter pour le meurtre du beau-père de notre héroïne, 18 ans plus tôt...
Le décor est planté, il ne reste plus qu'à dérouler le fil de l'histoire, et pour se faire, l'auteure va faire raconter celle-ci à 2 narratrices, à 3 époques différentes. Et on se régale!
Ce que j'ai aimé? Le rythme lent, qui reflète bien celui de la vie insulaire. Alors oui, cela peut en freiner certain(e)s et je peux comprendre les avis de ceux qui ont trouvé que c'était trop lent, mais justement j'ai apprécié qu'on prenne le temps de décrire les lieux, les paysages, les personnages, cela m'a permis de m'immerger totalement dans l'histoire.
J'ai aimé aussi l'histoire bien évidemment : les secrets de famille qui finissent par ressurgir, les amours contrariés, les apparences qu'il faut absolument maintenir... Une parfaite lecture d'été!
J'ai très envie désormais de découvrir les autres livres de la série des "Soeurs Schuyler" dont celui-ci fait partie.
Dans « Une maison sur l’océan », Beatriz Williams nous fait voyager entre deux époques: les années 1966 avec la rencontre entre Annabelle et Pepper; et les années 1935 avec Annabelle. Tout commence par la vente d’une Mercedes: Mercedes dont Annabelle, 49 ans, veut absolument acheter à Pepper car cette voiture a une grande valeur aux yeux d’Annabelle. Cet attachement est lié à son passé, à sa vie en France et Allemagne. Avec Annabelle, l’auteure nous emmène dans une histoire palpitante et surprenante sous fond de montée du nazisme et d’amour contrarié par des secrets. Et surtout, Annabelle est une femme forte, indépendante, volontaire, généreuse. Elle se bat contre les clichés, elle refuse la voie toute tracée que lui impose la société, elle pense en premier à son enfant et à la vie qu’elle souhaite lui donner. Et c’est en cela qu’Annabelle et Pepper se ressemblent et se rapprochent. Pepper se retrouve seule et enceinte, elle refuse aussi que quelqu’un d’autre décide de sa vie. Deux femmes, deux époques mais deux mêmes volontés de se réaliser par elles-mêmes.
Beatriz Williams a une plume aérienne! Elle subjugue, elle est mystérieuse car l’auteure distille l’histoire, en dévoile ce qu’il faut quand il le faut au point de me rendre totalement accroché à ses mots, à l’histoire, à la vie assez incroyable d’Annabelle qui va vivre la montée du nazisme au plus près. Je me suis attachée à Annabelle, j’ai aimé Stefan passionnément comme elle, j’ai voulu le meilleur pour son enfant, j’ai compris son mariage avec un général de l’armée allemande, j’ai détesté ces hommes qui ont persécuté les juifs et entravé les libertés, j’ai aimé la loyauté de cette femme envers sa famille, envers son amour de toujours Stefan. Bref, « Une maison sur l’océan » est un roman qui m’a transportée dans deux époques avec deux familles au destin et à la force incroyables. En refermant ce roman, je n’ai eu qu’une envie: lire les deux précédents pour retrouver la plume de Beatriz Williams.
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