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Lorsqu’on aime les haïkus, lire Bashô est un incontournable. Poète japonais du XVIIe siècle, Bashô a consacré sa vie à cette poésie fugace et concise du quotidien. A la recherche de la simplicité, il parle du temps qui passe et de la beauté des choses humbles qui nous entourent et qu’on ne voit plus. Son regard de poète donne une autre dimension aux choses du quotidien
« Sur le séchoir de bambou
Le pongée couleur de thé
Roulé par le vent »
Dans « le sac à charbon », on découvre des haikus mais également des hokku et des renku. Trois jeunes poètes, disciples de Bashô, Rigyû, Yaba et Ransetsu, mêlent leur voix à celle du maitre et nous offrent des regards différents sur les mêmes thèmes. Comme, par exemple, un coucou.
Bashô écrit :
« Cachées par les arbres
Les cueilleuses de thé auront
Ouï le coucou »
Tandis que Rigyû écrit :
« Le coucou chante
Et chante tandis que le vent
Tourne à la pluie »
Les poèmes sont présentés sur la page de droite tandis que celle de gauche propose des explications et nous éclaire sur la civilisation japonaise et sur le bouddhisme qui a eu une influence sur l’œuvre de Bashô.
« Mince comme un fils
Environ le premier jour
La lune du soir. » (Rigyû)
L’humour aussi est présent
« Sur le dos d’un moine un manteau
De pluie voilà qui est cocasse. « (Kikaku)
Il y a deux lectures pour ce recueil : soit une lecture complète en lisant les commentaires, soit une lecture limitée à la forme poétique pour se laisser bercer par le rythme. Chaque lecteur trouvera celle qui lui convient le mieux.
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