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Axel Senequier raconte dans son livre « qui a tué Cloves » une épopée dans laquelle son frère le Professeur Guillaume Canaud est le Héros. Des miracles s’accomplissent. Des personnes, souvent des enfants porteurs du syndrome de Cloves guérissent en absorbant un comprimé par jour. Souvent antérieurement ils ont été multiopérés avec des séquelles. On ignorait tout de leur maladie. Le tragique de la vie avait envahi les personnes et leur famille. À quoi bon vivre devaient ils penser. Emmanuel a pu bénéficier le premier de la découverte de Guillaume véritable sauveur. Ses recherches, son talent, son travail ont permis l’impensable guérir de cette maladie orpheline. Un don du ciel, un don d’un médecin chercheur hors norme. Il a fallu beaucoup de courage à Guillaume pour traiter Emmanuel hors des sentiers battus de la mise sur le marche des médicaments. Un essai empathique a été réalisé sur Emmanuel et …miracle et succès. Guillaume ne se vante pas. Il est humble à la différence de certains dans le milieu médical. Il joue collectif. Son grand bonheur ce sont ces personnes qu’il a guéries . Il veut continuer ne s n’arrêtant pas à la gloire du moment. Dans ce monde on peut vouloir réussir dans la vie mais c’est bien autre chose de réussir sa vie. Guillaume l’a réussie. Cela nous renvoie à notre condition de mortel. Qu’aurons nous laissé après notre passage sur terre. Je voudrais faire enfin deux remarques. Guillaume était destiné à un cycle court à la fin de la 3eme. «Errare humanum est». Il a eu des parents formidables qui lui ont fait donner des cours et qui l’ont aimé. Nancy et Bernard doivent être tellement fiers de Guillaume et de tous leurs enfants.Dans ce monde souvent si noir quelquefois une lumière apparaît on pense à Emmanuel et Guillaume.
Qui a tué Cloves, un témoignage qui claque comme un roman policier.
Je connaissais cet Axel Sénéquier et sa plume trempée d’humanité nous faisant entendre « Le bruit du rêve contre la vitre » alors que nous vivions enfermés dans nos maisons et nos cœurs lors de la crise Covid.
Avec cet essai, ce témoignage, Axel Sénéquier rend un vibrant hommage à la médecine et à ses chercheurs qui inlassablement se battent contre des maladies orphelines, rares et parfois si destructrices et pourtant si mal connues par l’opinion publique. Il envoie aussi un vibrant message à tous les patients qui patientent, et souvent souffrent, en attendant, espérant qu’un jour « on trouvera » comment les soulager, voire les guérir. Manifestement très documenté sur la recherche médicale comme sur la vie du chercheur … et on le comprend quand on saisit le lien qui l’unit au docteur Guillaume Canaud, l’auteur a choisi de mettre à l’honneur, non seulement le patron d’une équipe mais aussi son équipe et tous les patients, leurs combats, les familles et les personnes qui ont cru que la médecine était autre chose qu’une affaire d’argent, d’égo ou de train de vie. Avec des chercheurs, des équipes comme celles dont il nous fait partager les espoirs, les peurs, les inquiétudes et les joies, Axel Sénéquier ouvre un pan sur la foi en l’Homme et les combats humains que la science peut se donner comme mission. L’humanité en sort grandie !
Au moment où je terminais ma lecture, j’étais moi-même couché sur un lit d’hôpital. Paisible et confiant, sans souffrance physique, je savais que le chirurgien cardiaque connaissait son boulot, ma situation et que toute la procédure d’entretien et de réglages de mon moteur était une routine pour une équipe habituée à ce que chacun devait opérer comme gestes et attentions. Sans être banale, cette médecine dont j’allais avoir la chance de bénéficier était parfaitement banalisée et sans surprise. Je pouvais donc lire en paix en attendant qu’on m’emmène en salle d’op. J’ai réalisé, à ce moment, combien, pour en arriver là, il avait été nécessaire de chercher et de chercher encore à comprendre le corps et l’Homme qui l’habite. Combien la médecine progressait, mais aussi combien les patients de maladies orphelines, rares, souvent très coûteuses souffraient de maladies qui déstructuraient les corps, les esprits et les familles plongées dans ces soucis.
A ces patients, l’honnêteté intellectuelle du monde médical se doit de dire, trop souvent encore, « On ne sait pas ». « On ne comprend pas encore ». « On n’a pas de solution pour vous soigner ». « On n’a même pas encore de solution pour vous soulager ». Toutes ces phrases, les hommes et femmes touchés par des maladies orphelines doivent encore y faire face ! Un combat sans nom, parfois sans reconnaissance !
Voilà donc tout l’intérêt de ce livre. Axel Sénéquier nous invite à le suivre dans ce monde où toutes les forces se combinent pour vaincre une de ces maladies, le syndrome de Cloves. On le suit comme on suivrait une enquête, une quête permettant de tutoyer l’espérance et de rendre une santé, une vie sociale à ceux qui n’en avaient plus assez. C’est une formidable bouffée de soleil aux cœurs, une renaissance, un temps nouveau qui bouleverse le quotidien de tant de patients. Qui a tué Cloves est en fait, un immense merci au monde de la recherche médicale.
Loin d’être morbide ou lourd à suivre, cet essai se veut profond mais léger, bourré d’humour, de tendresse vis-à-vis des médecins, patients ou familles dont il parle. Une formidable découverte à partager !
Merci à son auteur, Axel Sénéquier et à la maison d’éditions Hygée qui m’ont, en confiance, permis de découvrir cet opus qui m’a fait un bien fou !
Il est évident que le terme de héros sous-entend la plupart du temps slip rouge, cape ou autre accessoire. Et pourtant, Axel Sénéquier, dans son recueil de nouvelles au titre long comme un saut de Superman "Les vrais héros ne portent pas de slip rouge" nous démontre qu’il n’est pas besoin de tels attributs pour un jour mériter les honneurs.
Comme à chaque lecture des nouvelles éditées par les Editions Quadrature, j’ai apprécié la qualité des textes, de leur écriture. J’ai aimé les personnages, certes dépourvus d’un quelconque slip rouge mais dotés de qualités de cœur et de courage hors norme. J’ai aimé chaque petite histoire mettant en exergue l’attitude d’un personnage à un moment précis de son existence. Avec beaucoup d’humanité et de tendresse, Axel Sénéquier nous dresse une jolie galerie de portraits et rend hommage à ces héros du quotidien. Ils sont jeunes ou vieux, souvent anonymes.
Il s’appelle Jean-Claude, vigile à Monoprix et féru de films d’action, qui se prend un jour pour l’un de ces héros tant admirés. Elle s’appelle Sylvie, comédienne très connue qui use d’un stratagème pour aider une débutante à dépasser son trac. Il y a aussi Marie-Sophie, fille de bonne famille qui, à la surprise générale, choisit Brest pour son stage d’application de l’école de la magistrature…on verra pourquoi. Ou encore Lindsay, champion d’athlétisme qui tout à coup prend conscience de son appartenance à un peuple d’esclave et à partir de là… "C’est avec une grâce nouvelle qu’il déploya son corps de félin, souple et puissant, et s’élança vers le soleil." Je n’oublie pas Monsieur Wei, mon héros préféré, ouvrier modèle, payé au SMIC et "un panier garni pour Noël" qui au bout de trente-huit ans de service se met un jour en grève…la chute est extraordinaire. Et bien d’autres encore…
L’écriture est simple, fluide, légère. Elle est aussi drôle et sensible. Chaque nouvelle est empreinte d’une ironie malicieuse, fine, déroulée avec tact et discernement. Je me suis régalée de chacune comme d’un bonbon au miel qui laisse dans la bouche, longtemps après l’avoir terminé, une douceur enveloppante.
A laisser fondre tranquillement sous les yeux le soir avant de s’endormir. Sommeil apaisé garanti.
https://memo-emoi.fr
12 nouvelles, 12 pages de vie pendant le confinement. Des histoires inspirées de la réalité écrites avec poésie et douceur, malgré les récits qui sont pour certains loin d'pitre drôles.
J'ai beaucoup aimé l'humour noir de "chemin de l'école", la violence sourde de "intégration", ou celle bien visible du monde du travail de "fashion faux pas", la prise de conscience de "la crise de la quarantaine, la rencontre improbable de "sauvage", les petits bonheurs de "balcons fleuris", la solitude de "marées noires" ou la puissance de l'amitié de "Verre solitaire"
Au final un recueil très homogène (et ce n'est pas toujours le cas !) que j'ai lu avec grand plaisir et souvent le sourire aux lèvres. L'écriture est fluide et émouvante et prote un regard aussi cruel que tendre sur nos petites faiblesses et sur nos vies.
Une belle découverte
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